Innsbruck, le 24-03-2000
Chers amis,
Malheureusement, le jumelage entre Grenoble et Innsbruck est actuellement suspendu. Le conseil municipal de Grenoble ne veut pas avoir de relations officielles avec un pouvoir local qui ne souhaite pas se démarquer ouvertement de la participation au Gouvernement national d'un parti d'extrême-droite, xénophobe, nationaliste et anti-européen. Nous remercions nos collègues de Grenoble pour cette prise de position claire.
Dans notre Europe commune, nous ne pouvons plus parler "d'affaires nationales" qui ne concerneraient pas les autres : il n'y a "d'affaires internes" qu'européennes. Nous, les Verts d'Innsbruck, ainsi que tous nos collègues du conseil municipal de Grenoble, sommes d'un côté - et un parti comme le FPOe est de l'autre côté.
Dans notre ville, comme partout en Autriche, il y a des mouvements forts pour maintenir nos valeurs européennes communes de démocratie, de lutte contre toutes formes de xénophobie et de racisme, de défense des droits humains, de solidarité et d'intégration européenne, et notre combat pour une Europe des citoyens, écologique, et socialement juste.
L'amitié européenne entre tous ces mouvements et partis de la gauche démocratique, de la "gauche plurielle" [en Français dans le texte], est vivante, et se renforce - même maintenant, alors que les relations "officielles" entre nos conseils municipaux sont rompues.
Nous aimerions recevoir bientôt des amis grenoblois à Innsbruck, pour lutter pour le renforcement de notre amitié, pour la solidarité, pour la coopération au sein de la société civile européenne, et pour l'Union des citoyens.
MaG.a Uschi Schwarzl, président du groupe vert
Mag. Gerhard Fritz, adjoint