Concertation sur la liaison Grenoble Sisteron

Participation de l'ADES

Voici le texte publié par l'ADES sur les registres de la concertation :

L'ensemble des propositions mises à la concertation ne répondent pas aux contraintes législatives et politiques mises en oeuvre dans la loi sur l'air et les conférences internationales. Nous devons diminuer le trafic automobile et l'émission de gaz à effet de serre. De plus il n'est pas normal de saucissonner le tracé, c'est contraire à l'esprit de la loi et aux engagements politiques pris par le Gouvernement.

Pour ces raisons, l'ADES ne peut que refuser fermement les propositions faites et s'étonne de ne pas voir mis à l'étude un aménagement coordonné des deux nationales R.N. 75 et R.N. 85, avec des zones de dépassement et des contournement des villes et villages traversés, et l'aménagement des voies ferrées pour le développement du transport de fret. Cette solution serait moins chère et serait la seule qui éviterait l'augmentation de trafic dans la traversée de Grenoble, et qui conserverait à ces zones de montagne leur atouts et attraits touristiques.

Les solutions proposées avec des aménagements lourds, autoroutiers ou quasi autoroutiers sont un gaspillage d'argent public, et mettent en péril l'avenir de ces régions. Ils transformeront Grenoble en noeud autoroutier européen, ce qui est contradictoire avec le Plan de Déplacement Urbain et avec la loi sur l'air.

L'ADES demande donc que l'Etat mette à l'étude une solution d'aménagement des deux nationales et des voies ferrées.

Février 2000