Le 25 janvier 1999

Propositions de vote sur la politique de déplacements

Collectif des mouvements politiques pour un vote des habitants sur la politique des déplacements

La loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (loi 96-1236 du 30 décembre 1996) impose pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants d'élaborer un plan de déplacement urbain.

Les orientations de ce plan doivent répondre aux exigences suivantes :

  1. La diminution du trafic automobile ;
  2. Le développement des transports collectifs et des moyens de déplacement économes et les moins polluants, notamment l'usage de la bicyclette et la marche à pied ;
  3. L'aménagement et l'exploitation du réseau principal de voirie d'agglomération, afin de rendre plus efficace son usage, notamment en l'affectant aux différents modes de transport et en favorisant la mise en oeuvre d'actions d'information sur la circulation ;
  4. L'organisation du stationnement sur le domaine public, sur voirie et souterrain, notamment la classification des voies selon les catégories d'usagers admis à y faire stationner leur véhicule, et les conditions de sa tarification, selon les différentes catégories de véhicules et d'utilisateurs, en privilégiant les véhicules peu polluants ;
  5. Le transport et la livraison des marchandises de façon à en réduire les impacts sur la circulation et l'environnement ;
  6. L'encouragement pour les entreprises et les collectivités publiques à favoriser le transport de leur personnel, notamment par l'utilisation des transports en commun et du covoiturage.

La communauté de communes doit prendre une position sur des éléments du PDU, le SMTC ayant lui la responsabilité de l'élaboration de ce plan. Avant la fin de l'année 1999, l'avis des communes devra être donné, puis une enquête publique organisée.

La communauté de commune peu,t de par la loi du 4 février 1995, consulter les habitants des 23 communes formant la Métro sur les questions liées aux aménagements de sa compétence. Cette consultation n'est pas décisionnelle mais seulement un avis aidant les élus dans leur prise de décision.

Voici un exemple de questions qui pourraient être posées aux habitants de l'agglomération pour définir les grandes orientations de la politique des déplacements jusqu'en 2010 dans l'agglomération.

Tout ne pourra pas être fait à cause des contraintes financières, il est donc important de fixer le cadre de l'effort budgétaire que les contribuables de l'agglomération sont prêt à accepter, d'autant plus qu'actuellement l'effort pour les transports collectifs est supporté par les collectivités locales sur une fiscalité injuste qui n'est pas directement reliée aux revenus. L'effort de l'Etat étant encore beaucoup trop faible.

1ère question : importance financière des investissements à réaliser, quel effort êtes vous prêt à consentir ?

Des études et projets se sont fixés des enveloppes budgétaires à dépenser en 10 ans, soit 6 milliards soit 4 milliards de francs : il s'agit d'argent public, donc apporté par les contribuables.

Etes vous favorable à consacrer à la politique de déplacement :

2ème question :

A - Si vous avez choisi 6 milliards :

Il est envisageable avec cette somme de faire à la fois des investissements lourds pour améliorer la circulation automobile et des investissements importants pour les modes alternatifs.

B - Si vous avez choisi 4 milliards :

Il n'est pas possible de faire à la fois sur argent public un tunnel sous la Bastille (même de petit gabarit) et un programme cohérent de transports collectifs et favorisant les modes alternatifs à la voiture. Deux philosophies ont été défendues ces dernières années :

Etes vous favorable :

ou bien :

Questions diverses :

Un certain nombre de questions peuvent être aussi posées pour préciser les avis des habitants par exemple :