Archives de octobre 2009

M. Baïetto pris en flagrant délit de mensonge !

Publié le 22 octobre 2009

nitunnelniviaduc
Communiqué du 22 octobre 2009

Le 21 octobre, le vice-président du Conseil général chargé notamment des déplacements répond à la conférence de presse des Verts sur la rocade Nord où il professe une contre vérité flagrante.

Il déclare que le conseil général pratique une totale transparence en fournissant tous les documents demandés. Ceci est faux et est un gros mensonge. Le 24 septembre 2009, le Tribunal Administratif de Grenoble sur la demande de V. Comparat, a imposé au Conseil général de communiquer des documents demandés depuis novembre 2008 ! Le conseil général a en effet refusé de communiquer les documents relatifs à la validation par les bureaux d’études du montant de 580 M€ (valeur avril 2006) du coût estimé pour la rocade. Le conseil général a un mois pour donner ces documents. Ce n’est toujours pas fait.

Par contre une donnée intéressante ressort de ce communiqué. Il estime à 8000 heures de gagnées par jour dans les bouchons grâce à la rocade. Ceci est en totale contradiction avec ce qui est indiqué dans l’enquête publique qui essaye de démontrer que la rocade a un bilan socio-économique très positif en estimant à plus de 35 000 heures gagnées chaque jour dans les bouchons. L’ADES avait indiqué que cette valeur utilisée dans l’enquête publique était délirante. Nous remercions M. Baïetto d’apporter un démenti cinglant à l’enquête publique en cours.

L’avis de l’autorité environnementale du 17 septembre, jugeant de l’impact de la rocade, contredit les affirmations de M. Baïetto sur la diminution de la pollution atmosphérique par la rocade.

L’ADES appelle tous les habitants à participer à l’enquête publique pour y dénoncer les mensonges, les erreurs, les insuffisances substantielles dans l’information afin de démontrer que ce projet d’un autre âge n’est pas d’utilité publique et que l’argent public doit être employé à développer encore plus les alternatives à la voiture et rattraper les retards pris à ce sujet, et dont est responsable en partie M. Baïetto.

Les tarifs du chauffage urbain doivent être revus à la baisse

Publié le 19 octobre 2009

Communiqué du 19 octobre 2009

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) a rendu sa lettre d’observations définitives sur la gestion financière de la Compagnie de Chauffage durant les années 2000- 2006. Il s’avère que, ce que l’ADES a dénoncé depuis de longues années, est confirmé. Le contrôle de la Ville de Grenoble n’est pas effectué sur ce satellite et les administrateurs ainsi que le Conseil municipal n’ont pas les éléments d’information suffisants pour juger de la situation financière de ce satellite de la Ville. Les anciens tarifs ne répondaient pas aux exigences de la réglementation. Ce rapport de la CRC va alimenter les recours déposés auprès de la justice administrative sur les anciens tarifs de la CCIAG et qui tardent à être jugés.

Les nouveaux tarifs sont aussi irréguliers et surtout trop élevés ! (voir l’analyse de l’OFiPoPu) Ceci est démontré par la comparaison entre les résultats réels de l’année de chauffe 2007/2008 et le compte d’exploitation prévisionnel (calé au 1er avril 2008) qui fonde les tarifs depuis le 1er juillet 2008. La CCIAG et la majorité municipale ont définis les tarifs avec des exagérations très importantes des futures charges d’exploitation de la CCIAG (notamment sur les frais de personnels). Cela entraîne des marges financières exorbitantes qui n’ont pas lieu d’être dans un service public.

Il est prévu dans les avenants signés par le Maire et la CCIAG, de tenir « au bout d’un an, d’une rencontre afin de s’assurer de la cohérence et de la pertinence des tarifs et de la formule d’indexation » (article 8 de l’avenant n° 5 à la convention de concession). Cette rencontre n’a toujours pas eu lieu.

Il est urgent de changer les tarifs du chauffage urbain (baise de 15 à 20 % environ), car une grande majorité des locataires, notamment des logements sociaux voient leurs charges exploser, notamment à cause du prix du chauffage urbain. L’ADES soutient les initiatives des associations de locataires et demande au Maire de Grenoble d’agir vite et d’imposer de nouveaux tarifs qui soient débattus par un comité des usagers du chauffage urbain, comme ce qui se passe auprès de la Régie des Eaux de Grenoble.

Le Rouge & le Vert n° 114

Publié le 11 octobre 2009

Avril-juin 2009

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Rocade nord de Grenoble : Un projet ne répondant ni aux enjeux ni à l’intérêt général

Publié le 4 octobre 2009

nitunnelniviaduc

Ce texte critique du projet de rocade-nord, élaboré par l’ADES, a servi de base à de nombreux élus pour transmettre leurs oppositions à ce projet au Préfet de région, qui au titre d’autorité environnementale a donné un avis sur l’étude d’impact de la rocade. Ce texte peut servir de base à des interventions lors de l’enquête publique qui a lieu du 19 octobre au 1er décembre dans les communes de Grenoble, Saint Martin le Vinoux,  La Tronche et Meylan. A Grenoble le dossier d’enquête sera accessible du lundi au vendredi de 8 h à 17 h 50 à la Mairie. Le dossier sera consultable sur internet sur le site du Conseil général de l’Isère : http://www.rocade-nord.fr

Résumé

Un rappel des textes législatifs et réglementaires permet de dégager les grands principes qui doivent guider une politique des déplacements conforme à l’intérêt général.

La proposition de rocade nord du conseil général de l’Isère ne s’attaque pas aux grands enjeux qui se posent à l’agglomération et la région urbaine.

C’est une course sans fin et inefficace derrière l’accroissement du trafic automobile. La planification locale est insuffisante en ce qui concerne les alternatives à la voiture.

L’argent non mis dans la rocade, pourrait permettre enfin d’inverser les tendances passées et organiser les déplacements autour de solutions répondant à l’intérêt général en renforçant notamment pour les périurbains, l’utilisation des TER.

Les scénarios divers simulant les déplacements dans la région urbaine et l’agglomération grenobloise décrivent des tendances intéressantes pour les évolutions et les choix dans les déplacements pour le court et le moyen terme.

Ils démontrent que globalement les scénarios avec rocade ne répondent pas aux grands enjeux des déplacements qui sont en priorité les déplacements périurbains, ils entrent même en concurrence avec les moyens collectifs qui devraient être privilégiés notamment les TER cadencés.

La promesse de l’amélioration de la circulation au centre de l’agglomération pour permettre l’amélioration des transports en commun ne serait remplie que durant un court laps de temps, tous les gains de fluidité étant repris rapidement par la voiture. De plus cette amélioration des TC peut être réalisée sans la rocade, donc pour bien moins cher en diminuant les capacités des voiries qui sont alors libérées pour des TC en site propre.

Les hypothèses retenues par le Conseil général sur le nombre d’usagers qui pourraient utiliser la rocade avec un péage à environ 2 €, semblent très optimistes, notamment avec la question des heures creuses qui représentent tout de même presque la moitié du trafic automobile journalier. Durant ces heures creuses il n’y a pas de difficulté de déplacement en voiture dans l’agglomération et la région urbaine. Les gains de temps pour les automobilistes attendus par la mise en place de la rocade sont très surestimés.

Les pouvoirs publics doivent donc choisir une autre stratégie et réorienter les investissements prévus dans la rocade sur des alternatives efficaces et durables.

Le projet de la rocade est d’un autre âge et ne devrait pas être soutenu par les pouvoirs publics car ne répondant pas aux nouvelles exigences du Grenelle de l’environnement.

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Manifestation nationale pour les droits des femmes – 17/10/9

Publié le 4 octobre 2009

17 octobre : Manifestation nationale pour les droits des femmes – Toutes et tous à Paris !

Pour ceux et celles qui ne pourront pas aller à Paris : Rassemblement à Grenoble Place Felix Poulat à 14h30

Le mouvement des femmes a bousculé la société depuis plusieurs décennies. L’égalité formelle des droits a été obtenue mais pas l’égalité réelle : bas
salaires, temps partiels, chômage, familles mono parentales, faible place accordée aux femmes en politique, violences faites aux femmes… le
compte de l’égalité n’y est pas !

De plus certain/e/s ne se gênent pas pour attaquer nos droits à toutes et tous au nom de l’égalité. Le dernier exemple est celui des retraites. Déjà, les femmes touchent en moyenne 600 € de moins par mois que les hommes. Qui plus est, le gouvernement veut supprimer les bonifications accordées par enfant aux mères. La crise financière, économique et sociale ne fera qu’aggraver la situation, les femmes étant toujours en première ligne.

Heureusement, la résistance est là pour défendre les droits des femmes, nos acquis sociaux et en gagner de nouveaux. La lutte difficile mais efficace des
travailleuses et travailleurs sans papiers pour leur régularisation en apporte la démonstration.

Nous avons toutes et tous intérêt à l’égalité. Nous devons remettre l’égalité des droits sur le devant de la scène. Femmes et hommes, dans l’unité, nous
imposerons d’autres choix au gouvernement et à l’ordre mondial. A Grenoble, et ailleurs, au 21e siècle, la bataille du droit des femmes est plus que jamais d’actualité. C’est pour ces raisons que nous vous appelons à construire ensemble une grande mobilisation le 17 octobre prochain.

Pour aller à la manifestation à Paris : départ en car depuis la gare de Grenoble samedi matin, aller-retour dans la journée. Plein tarif : 30€,
chômeurs, précaires… : 15€. Contactez-nous par téléphone au Planning familial : 04 76 87 94 61.

Signataires : AC !, ANCIC, ASEG-FSE, Association des Libres Penseurs Isère, CIIP, Femmes égalité, LDH, LIFPL, MFPF Isère, CFDT CHU Grenoble, FSU 38, SD CFDT 38 Santé/sociaux, Solidaires Isère, SUD Éducation 38, SUD PTT, UD CFDT 38, UD CGT, UNEF Grenoble, ADES, PAG 38, PCF Isère, Parti de Gauche Isère, PS 38, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière, NPA, Verts Isère

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Une fleur dans l’Isère à la mémoire des manifestants algériens – 17/10/9

Publié le 4 octobre 2009

Samedi 17 OCTOBRE 2009 à 18 h

Rassemblement à Grenoble place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres). Nous défilerons ensuite vers la passerelle St Laurent où nous nous recueillerons et jetterons UNE FLEUR DANS L’ISÈRE à la mémoire des manifestants algériens massacrés le 17 Octobre 1961 à Paris

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers de travailleurs algériens et leurs familles manifestaient à Paris contre le couvre-feu qui leur était imposé.

Ils défendaient leur droit à l’égalité et à la dignité, et le droit à l’indépendance de l’Algérie. Ce jour-là et les jours suivants, plusieurs centaines d’entre eux furent massacrés, jetés dans la Seine ou gravement blessés par des policiers déchaînés sous les ordres de Maurice Papon, alors préfet de Paris.

Nous devons maintenir cette mémoire vivante pour éclairer le présent. Car le combat est loin d’être fini…

Des associations de nostalgiques de l’Algérie Française prétendent rendre hommage aux tueurs de l’OAS en les faisant passer pour des résistants. C’est intolérable !

S’il y eut des résistants parmi les Français et Européens d’Algérie, ils sont du côté de ces femmes et hommes qui se dressèrent contre les tenants de l’ordre colonial et menèrent le combat aux côtés des Algériens. Ils portent les noms de Fernand Yveton, Maurice Audin, Alban Liechti, Henri Alleg, Madeleine Rébérioux, Simon Blumental, Francis Jeanson, … En aucun cas, ils ne se trouvent parmi les membres de l’OAS qui tentèrent par le crime de s’opposer à la volonté des peuples français et algérien de conclure une paix juste, respectueuse des droits des peuples.

Malheureusement certains élus, oublieux du passé ou complices, laissent ces mêmes nostalgiques rendre leur hommage sur des lieux publics, y compris devant la flamme du soldat inconnu à l’Arc de Triomphe !

Cette glorification d’un des pires moments du passé s’accompagne d’une politique de plus en plus dure et inhumaine de l’État français vis à vis des immigrés, spécialement les travailleurs sans-papiers. Ils sont ramenés à leur valeur de force de travail, sans droits, soumis à l’arbitraire et à la répression, aux contrôles incessants. En 2009 comme en 1961, ils doivent se battre contre le mépris, pour la dignité et l’égalité.

Manifestons pour :

  • exiger de l’État français de reconnaître officiellement sa responsabilité dans les massacres liés à la colonisation, et d’ouvrir les archives de la Guerre d’Algérie et de la colonisation aux chercheurs français et étrangers, sans restrictions ni exclusives;
  • protester contre les complaisances vis à vis de l’OAS et des nostalgiques de l’ordre colonial;
  • protester contre le ministère de l’immigration et de l’identité nationale, honte de la République Française ;
  • réclamer l’abrogation de la directive « retour », ou « directive de la honte », adoptée par la parlement européen et qui bafoue les droits humains les plus élémentaires ;
  • Affirmer le droit des migrants à vivre en France dans la dignité et sans subir de discriminations.

Appel soutenu par Algérie au Coeur Isère, AMAL, APARDAP (association de parrainage républicain de demandeurs d’asile et de protection), Cercle Bernard Lazare, CIIP, Collectif de Soutien aux réfugiés algériens, Comité traite négrière/esclavage , Coup de Soleil en Rhône-Alpes, LDH Isère, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Mouvement de la Paix, NIL Isère, ODTI (Observatoire des Discriminations et des territoires Interculturels), SOS-Racisme, Ras L’Front Voiron, Survie-Isère, FSU 38, Solidaires 38, UD-CGT 38, ADES, ATTAC Isère, Les Alternatifs Isère, Gauche Unitaire, Lutte Ouvrière, NPA 38, Pour une Alternative à Gauche 38, Parti de Gauche 38, Fédération du PCF Isère, PCOF, PRCF & JRCF, Les Verts Isère

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