Communiqué du 6 novembre 2009
La Ville de Grenoble a reçu « le prix grand prix national éco-quartier » du ministère de l’écologie pour les réalisations du quartier de Bonne.
Il n’est pas inutile de rappeler que les contraintes HQE et au-delà imposées aux constructions de la Caserne de Bonne ont été enlevées de haute lutte par Pierre Kermen, ancien adjoint à l’urbanisme à l’environnement, contre les fortes réticences du Maire de l’époque et de son adjointe à l’économie.
Pierre Kermen, adjoint à l’urbanisme à l’environnement, et élu écologiste, fait visiter le chantier de Bonne à Michel Destot (mandat 2001-2008)
Evidemment le maire actuel a oublié d’inviter son ancien adjoint à l’urbanisme à la remise des prix. Seul l’architecte a pensé à lui signaler cette cérémonie.
Il est donc étonnant de voir dans les louanges tressées par la presse que nulle part il n’est rendu hommage au travail de l’ancien adjoint à l’urbanisme et aux services de la Ville.
Ceci est à rapprocher de ce qui s’est passé récemment à Jean Macé où le maire actuel ne se souvenait plus que le maire du mandat précédent (1) avait essayé d’empêcher la démolition reconstruction du quartier Jean Macé, défendue par l’ancienne Présidente d’ACTIS !
Personne n’est dupe à Grenoble et le caractère innovant des solutions prises à de Bonne ne doivent rien à M. Destot, G. Fioraso et Ph. De Longevialle.
Grenoble se retrouve pour l’instant dans le même système que sous le stalinisme en URSS où les photos des « renégats » étaient supprimées dans les documents officiels.
L’ADES espère que les médias sont encore capable de retracer l’histoire telle qu’elle s’est passée et prendront contact avec Pierre Kermen pour rétablir simplement la vérité.
(1) : Pour les non-grenoblois : ces 2 Maires n’en sont qu’un, Michel Destot
Pierre Kermen en 2009 devant l’un des immeubles du quartier De Bonne : le chantier avance !