Archives du 7 novembre 2009

Prix éco-quartier : il faut toujours rendre à César ce qui est à César…

Publié le 7 novembre 2009

Communiqué du 6 novembre 2009

La Ville de Grenoble a reçu « le prix grand prix national éco-quartier » du ministère de l’écologie pour les réalisations du quartier de Bonne.

Il n’est pas inutile de rappeler que les contraintes HQE et au-delà imposées aux constructions de la Caserne de Bonne ont été enlevées de haute lutte par Pierre Kermen, ancien adjoint à l’urbanisme à l’environnement, contre les fortes réticences du Maire de l’époque et de son adjointe à l’économie.

VisiteBonne
Pierre Kermen, adjoint à l’urbanisme à l’environnement
, et élu écologiste, fait visiter le chantier de Bonne à Michel Destot (mandat 2001-2008)

Evidemment le maire actuel a oublié d’inviter son ancien adjoint à l’urbanisme à la remise des prix. Seul l’architecte a pensé à lui signaler cette cérémonie.

Il est donc étonnant de voir dans les louanges tressées par la presse que nulle part il n’est rendu hommage au travail de l’ancien adjoint à l’urbanisme et aux services de la Ville.

Ceci est à rapprocher de ce qui s’est passé récemment à Jean Macé où le maire actuel ne se souvenait plus que le maire du mandat précédent (1) avait essayé d’empêcher la démolition reconstruction du quartier Jean Macé, défendue par l’ancienne Présidente d’ACTIS !

Personne n’est dupe à Grenoble et le caractère innovant des solutions prises à de Bonne ne doivent rien à M. Destot, G. Fioraso et Ph. De Longevialle.

Grenoble se retrouve pour l’instant dans le même système que sous le stalinisme en URSS où les photos des « renégats » étaient supprimées dans les documents officiels.

L’ADES espère que les médias sont encore capable de retracer l’histoire telle qu’elle s’est passée et prendront contact avec Pierre Kermen pour rétablir simplement la vérité.

(1) : Pour les non-grenoblois : ces 2 Maires n’en sont qu’un, Michel Destot

bonneKermen
Pierre Kermen en 2009 devant l’un des immeubles du quartier De Bonne : le chantier avance !


Débat public – Non aux augmentations excessives des impôts locaux, pour une autre politique locale.

Publié le 7 novembre 2009

tirelire

Communiqué du 6 novembre 2009

Débat public des organisations de gauche et écologiques opposées à la politique fiscale de la majorité municipale de Grenoble, le 10 novembre

Les feuilles d’impôts sont tombées et les contribuables grenoblois doivent payer les très fortes augmentations décidées par la majorité municipale de Grenoble et par la Métro.

A Grenoble, des dizaines de milliers de ménages n’arrivent plus à boucler les fins de mois à cause des pertes de revenus et des augmentations incessantes des charges multiples (logement, transport, santé, alimentation, éducation, services publics, assurances,…).

La politique gouvernementale est la première responsable de ces dégradations et les collectivités locales devraient être des échelons de résistance face à cette situation. Malheureusement, certaines participent à la détérioration de la situation sociale.

Pour les organisations politiques de gauche et écologistes l’impôt doit être un moyen de solidarité. Les impôts locaux sont très injustes et ne remplissent que partiellement ce rôle.

Les justifications annoncées par la majorité municipale grenobloise pour augmenter les impôts, ne tiennent pas et une autre politique est possible tout en maintenant et développant le service public local.

A l’invitation de l’ADES, les organisations de gauche et écologistes – Verts de Grenoble, Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Démocratie Citoyenne – opposées à ces décisions antisociales, participent à un débat public où des alternatives seront proposées. La démocratie la plus élémentaire exige que les décisions des collectivités locales soient débattues sur la place publique avant d’être prises.

Débat public le 10 novembre à 20 h 15 à la Maison des Associations : Non aux augmentations excessives des impôts locaux, pour une autre politique locale