Archives du 2 mars 2010

A Grenoble, un meeting national pour les élections régionales

Publié le 2 mars 2010

Si vous avez apprécié Eva Joly lors de son passage à Grenoble à l’occasion des élections européennes, vous pourrez venir l’écouter jeudi 4 mars à 20 h à la Halle Clemenceau, 40 Boulevard Clemenceau, lors d’un meeting d’Europe Ecologie animé par Noël Mamère et avec de nombreuses personnalités nationales.

A la Métro, la bataille de succession fait rage

Publié le 2 mars 2010

On devrait connaître le 12 mars le successeur de D. Migaud à la présidence de la Métro. Cela se bouscule au portillon. Le premier à se mettre en lice a été le maire de Grenoble qui ne recule devant aucun cumul. Ce qui est inquiétant c’est qu’il accumule les mandats mais ne les remplit pas correctement. Par exemple, il est parmi les députés un de ceux qui travaille le moins. Il suffit d’aller sur le site http://www.nosdeputes.fr/ pour le comparer aux autres députés PS de la région grenobloise (Fioraso, Issindou, Migaud et Brottes), la courbe de présence de M. Destot à l’assemblée nationale est proche de celle d’un encéphalogramme plat !

Aucun des autres prétendants déclarés (MM. Baïetto, Issindou et Ferrari) ne nous semble capable de changer la manière dont la Métro fonctionne et aucun ne s’est inquiété de ses dérives financières et n’a hésité à augmenter les impôts sans ouvrir un débat à ce sujet dans l’agglomération. Aucun contrôle démocratique n’existe sur cette institution, puisque les membres du Conseil de communauté ne sont pas élus directement sur un programme.

A suivre

Les promesses oubliées sur les antennes de téléphonie mobile

Publié le 2 mars 2010

Pour se faire réélire, M. Destot a beaucoup trop promis. Oubliée la non augmentation des impôts, oubliée aussi la promesse d’enlever les antennes de téléphonie mobile à la Villeneuve.

Bien avant la mobilisation des habitants sur les pollutions engendrées par les antennes, ACTIS avait accepté l’installation d’antennes sur deux sites, aux Baladins et rue des Fleurs. Cela rapportait un peu d’argent et permettait de donc de diminuer un peu les loyers. En 2003, le contrat pour l’implantation des antennes aux Baladins a été prolongé d’une dizaine d’années. Puis un collectif s’est créé en 2007 et a milité pour que les antennes soient déplacées, ce qui a été fait rue des Fleurs au terme du contrat avec l’opérateur. La présidente d’ACTIS de l’époque a toujours été d’accord pour que les antennes soient déplacées à condition que la ville paye la rupture de contrat avec l’opérateur, afin de ne pas faire supporter aux locataires le coût important de la rupture. L’ADES a toujours milité pour la diminution de puissance des antennes et pour une vérification indépendante des opérateurs que la puissance ne dépasserait pas 0,6 V/m. Durant la campagne des municipales de 2008, M. Destot a transmis un courrier au collectif s’engageant à faire enlever les antennes avant juin 2008 !!! Mais depuis rien n’est fait au prétexte que le contrat ne s’arrête qu’en 2012 !

Il n’y a aucun problème pour que les antennes qui sont aux Baladins soient enlevées, il suffit que le maire paye le dédommagement à l’opérateur. Mais maintenant que les élections sont passées le maire ne veut pas payer.

Grenoble a été choisie comme une des villes où sera expérimenté la baisse de puissance des antennes, mais cela ne n’exonère pas le maire d’appliquer sa promesse.

Le collectif antennes Villeneuve ne baisse pas les bras et pourrait faire un procès à Bouygues-Telecom s’il trouve les fonds nécessaires, afin que les antennes des Baladins soient enlevées.

« 24 heures sans nous », une initiative intéressante

Publié le 2 mars 2010

Un collectif d’immigrés a lancé un appel pour organiser le 1er mars une journée sans immigrés, afin de montrer que leur présence et indispensable pour faire marcher l’économie de notre pays. Cette initiative symbolique peut amener chaque citoyen à s’interroger sur la manière dont sont traités les immigrés et à protester contre la politique indigne menée actuellement. Même si elle n’a pas eu un fort écho, cette manifestation devrait se répéter à l’avenir.

Profitons de cette rubrique pour réaffirmer la revendication de voir enfin les résidents étrangers (non communautaires) accéder au droit de vote aux élections locales. Ces derniers payent des impôts locaux, sont des usagers des services publics et participent à la vie de la cité, mais ils restent des citoyens de seconde zone, puisqu’ils n’ont pas le droit de participer à la désignation des élus, ni d’être élus dans un conseil municipal. Le 6 mars, place aux Herbes à Grenoble, l’ADES participera à une action rappellant l’urgence de faire voter une loi allant dans ce sens.

MJC l’emploi en grand danger…

Publié le 2 mars 2010

La majorité municipale a décidé de changer ses relations avec les MJC en leur imposant des conventions qui mettent l’emploi de ce secteur en grand danger. Depuis des années, les MJC ont été obligées de diminuer les emplois suite à des diminutions des aides diverses. Ces structures associatives sont administrées par des habitants bénévoles qui ont élaboré le projet de chaque structure et les activités à développer en fonction des besoins du secteur concerné. Ces activités sont centrées principalement orientées vers les enfants et les adolescents, mais aussi pour des adultes et des personnes âgées. Dans les quartiers, ce sont des lieux importants pour le maintien du lien social. Jusqu’à présent, la municipalité versait des subventions de fonctionnement aux MJC pour qu’elles équilibrent leur budget global. Aujourd’hui il y a un changement fondamental la politique municipale, ce qui revient à une municipalisation de fait en imposant des orientations. La ville subventionne, selon son « bon vouloir » et uniquement les activités en direction de l’enfance et la jeunesse. Les MJC se trouvent alors dans une situation qui les oblige, soit arrêter les autres activités soit les « rentabiliser », c’est-à-dire faire payer le prix coûtant, ce qui rend ces lieux ingérables à court terme.

Conclusion, les MJC vont devoir encore licencier du personnel…

Cette politique municipale est incohérente : soit elle municipalise clairement les activités socioculturelles en direction des jeunes et elle y met les moyens et offre un statut durable, soit elle laisse une vraie marge de manœuvre aux associations gestionnaires de ce secteur dans le cadre de négociations partenariales. La politique adoptée est une municipalisation cachée mais sans en assumer les conséquences, transformant les associations en « sous-traitants », travaillant au moindre coût avec des statuts très précaires. Comme dans le secteur de la solidarité, les associations deviennent la « variable d’ajustement des politiques publiques ».

Les élus écologistes ont posé une question orale lors du Conseil municipal du 22 février dernier, demandant au maire qu’il s’engage à ce que cette politique n’entraîne aucun licenciement. La réponse du maire ne nous rassure pas, puisqu’il ne s’est pas engagé sur ce point.