Les promesses oubliées sur les antennes de téléphonie mobile

Publié le 2 mars 2010

Pour se faire réélire, M. Destot a beaucoup trop promis. Oubliée la non augmentation des impôts, oubliée aussi la promesse d’enlever les antennes de téléphonie mobile à la Villeneuve.

Bien avant la mobilisation des habitants sur les pollutions engendrées par les antennes, ACTIS avait accepté l’installation d’antennes sur deux sites, aux Baladins et rue des Fleurs. Cela rapportait un peu d’argent et permettait de donc de diminuer un peu les loyers. En 2003, le contrat pour l’implantation des antennes aux Baladins a été prolongé d’une dizaine d’années. Puis un collectif s’est créé en 2007 et a milité pour que les antennes soient déplacées, ce qui a été fait rue des Fleurs au terme du contrat avec l’opérateur. La présidente d’ACTIS de l’époque a toujours été d’accord pour que les antennes soient déplacées à condition que la ville paye la rupture de contrat avec l’opérateur, afin de ne pas faire supporter aux locataires le coût important de la rupture. L’ADES a toujours milité pour la diminution de puissance des antennes et pour une vérification indépendante des opérateurs que la puissance ne dépasserait pas 0,6 V/m. Durant la campagne des municipales de 2008, M. Destot a transmis un courrier au collectif s’engageant à faire enlever les antennes avant juin 2008 !!! Mais depuis rien n’est fait au prétexte que le contrat ne s’arrête qu’en 2012 !

Il n’y a aucun problème pour que les antennes qui sont aux Baladins soient enlevées, il suffit que le maire paye le dédommagement à l’opérateur. Mais maintenant que les élections sont passées le maire ne veut pas payer.

Grenoble a été choisie comme une des villes où sera expérimenté la baisse de puissance des antennes, mais cela ne n’exonère pas le maire d’appliquer sa promesse.

Le collectif antennes Villeneuve ne baisse pas les bras et pourrait faire un procès à Bouygues-Telecom s’il trouve les fonds nécessaires, afin que les antennes des Baladins soient enlevées.

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2 commentaires sur “Les promesses oubliées sur les antennes de téléphonie mobile”

  1. MAINGRE dit :

    Bonjour,

    Si vous le permettez voici une question: Pourquoi souhaiter le retrait des antennes si une baisse de puissance est au programme? La santé des riverains seraient, dés lors, suffisamment préservé. Alors inutile de faire payer la Ville pour une compensation?!

    • admin dit :

      Il y a plusieurs éléments à prendre en compte.
      Tout d’abord, la promesse faite par Michel Destot de désinstaller ces antennes, et qu’il refuse de tenir. Ce sont des procédés politiques inacceptables.
      Ensuite, l’expérimentation nationale sur l’abaissement du seuil d’émission des antennes, dont Grenoble doit être partie prenante, n’offre en l’état actuel des connaissance aucune garantie pour la santé des populations : cela limitera en effet les risques liés aux rayonnements ; mais nous ne savons pas si même ce seuil ne peut pas être dangereux. D’où l’importance de conduire des études d’impact indépendantes, et en attendant les résultats, d’appliquer le principe de précaution en veillant à limiter au maximum les implantations d’antennes, d’éviter les zones à risque (écoles, hôpitaux…), et de régler le seuil d’émission au plus bas.
      Le site du CRIIREM peut être intéressant à consulter sur ces questions : http://www.criirem.org/