Non au développement de la vidéosurveillance

Publié le 14 mai 2010

L’ADES est opposée à ces développements mettant en cause les libertés, et qui sont de plus inefficaces face aux incivilités ou violences qui se développent dans le domaine public. La présence humaine ne peut pas être remplacée par des caméras.

Le journal grenoblois “ Le Postillon ” mène une campagne très active contre les installations de caméras à Grenoble.

La Ligue des droits de l’homme a édité un petit fascicule “Contre la liberté surveillée, guide pratique de la vidéosurveillance ”.

Voici quelques extraits de la brochure de la LDH :

“ La LDH rappelle et maintient sa franche opposition à la multiplication de systèmes de vidéosurveillance en ce que ces systèmes sont attentatoires à la liberté fondamentale de circuler sans entrave ni surveillance, attentatoires à la vie privée, et sont un outil de contrôle social.

La LDH réaffirme son opposition à toute participation aux comités d’éthique ”

Le maire propose lors du conseil municipal du 17 mai, la mise en place d’un comité d’éthique en parallèle avec la multiplication des caméras dans la ville, espérant que ce comité fera disparaître comme par miracle les atteintes aux libertés causées par les nouvelles caméras.

Ces caméras et leur exploitation vont coûter cher et créer des illusions, alors qu’il serait plus efficace de renforcer la présence humaine, notamment des éducateurs dans les quartiers de la ville. N’ y aura-t-il que les élus écologistes pour s’opposer à cette politique sécuritaire qui ne veut pas dire son nom ?

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