Archives du 10 décembre 2010

Déplacements dans la région urbaine : des évolutions très intéressantes

Publié le 10 décembre 2010

Tous les 10 ans est menée une « enquête ménages déplacements » (EMD) approfondie sur les déplacements des habitants de l’agglomération et de la région urbaine. La dernière datait de 2002 (EMD 2002), le SMTC a décidé d’avancer à 2010 l’enquête ménage (EMD 2010). Ces enquêtes très détaillées permettent de quantifier les évolutions dans les déplacements (nombre, modes, destinations…), ces données sont essentielles pour planifier à moyen et long terme les politiques publiques dans ce domaine, notamment les plans des déplacements urbains. Le 6 décembre ont été donnés les premiers résultats de l’enquête EMD 2010.

Les évolutions qui ont été mesurées entre 2002 et 2010 sont très intéressantes, car pour la première fois la mobilité générale a diminué. Or les perspectives dans les scénarios à moyen et long terme prévoyaient une augmentation continue des déplacements, ce qui n’est donc pas la réalité.

En 8 ans, sur la région urbaine (254 communes) il y a une diminution de 1% du total des déplacements journaliers, avec des changements très importants dans le choix des modes de déplacements : vélo + 34%, transports en commun + 19 %, marche à pied + 2%, et surtout automobile – 6 %.

Les scénarios adoptés (notamment le PDU) prévoyaient une augmentation de 7% des déplacements de 2002 à 2012, avec une augmentation des déplacements automobiles dans la Région urbaine (RUG). Ils supposaient une forte augmentation des trafics d’échange entre la Métro et la RUG, or l’augmentation est beaucoup moins forte que prévu et le trafic automobile d’échange a beaucoup stagné grâce au recours aux transports en commun. Le phénomène de périurbanisation est confirmé mais avec une évolution plus lente en termes de déplacements, il y a 8% de plus de déplacements dans la RUG hors agglomération (Métro) compensé par 8 % de moins dans l’agglomération.

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Mounier, la déstructuration du lycée poursuivie…alors qu’une médiation s’enclenche enfin !

Publié le 10 décembre 2010

Des membres du conseil d’Administration du lycée ont été reçus par le Recteur le 2 décembre, suite à la manifestation réussie devant le rectorat malgré les mauvaises conditions météo. Il ressort de cette réunion que le recteur n’a été informé par la Région sur le problème du lycée que le 2 septembre 2010. Le Président de la région lui a parlé d’un mouvement de masse des bâtiments (les fameux 1 mm par mois) et qu’il s’agissait d’un château de cartes. Le recteur n’a aucun pouvoir de décision, il applique les décisions du Président du Conseil régional. Il dément avoir prononcé les propos sur l’asile psychiatrique (les journalistes présents ce jour apprécieront). Donc le recteur n’est pour rien dans l’affaire, toute la responsabilité est celle du Président Queyranne.

Une rencontre a eu lieu le même jour avec la majorité municipale, dont le maire. Il n’en est pas sorti grand-chose puisque les opinions des représentants de la majorité ne sont pas identiques entre-elles, loin de là, ce qui est lourd de conséquence car elle n’agit pas vis-à-vis de la Région avec la force qu’il faudrait.

Le premier médiateur nommé par le Président de la région n’a pas accepté la mission, n’ayant pas les coudées franches pour la mener à bien. Un nouveau médiateur accompagné de 3 personnes a été nommé le 6 décembre, le communiqué du Président de la région précise leur mission :

« · écouter les différentes parties afin de renouer le dialogue au plus vite avec l’ensemble des interlocuteurs, pour permettre une réflexion partagée et constructive sur le devenir du lycée,

· réfléchir aux moyens qui permettront de maintenir les acquis éducatifs jusqu’à la construction d’un nouvel établissement et de bénéficier des compétences de la communauté éducative qui sont reconnues et appréciées,

· élaborer des recommandations susceptibles de créer un consensus.

Le groupe de projet sur l’avenir du lycée Mounier se réunira pour la 3ème fois début 2011. »

Mais bizarrement le Président de la Région n’entend pas changer de position pour le court terme : pas de classes de secondes à la rentrée 2011 à Mounier.

Donc rien ne change pour le rectorat qui précipite les choses en donnant aux lycées de l’agglomération les prévisions de redéploiement le matin même de la nomination des médiateurs ! Belle provocation du recteur nommé par Sarkozy à qui JJ Queyranne n’ose pas s’opposer. Pourtant il devrait lui notifier clairement ce que demandent notamment les élus écologistes à la région : stopper tout redéploiement pendant le temps de la concertation.

Il est tout de même sidérant de voir à quel point les hauts responsables socialistes, dominés par leur culture gestionnaire, s’avèrent incapables de parler clairement et de relayer en haut lieu la colère des usagers et des personnels du service public de l’Education Nationale qui n’ont d’autre solution que de continuer leur remarquable mobilisation.

Une nouvelle élue au Conseil municipal de Grenoble, mais pour combien de temps ?

Publié le 10 décembre 2010

Suite au décès de Mme Tavel, conseillère municipale communiste, c’était la suivante sur la liste de la majorité municipale qui était appelée à siéger. Il s’agit de Mme Dabrowski, militante PC, qui a été installée officiellement lors du conseil municipal du 29 novembre.

Mais se pose la question de son éligibilité puisque Mme Dabrowski est fonctionnaire municipale détachée à la Régie des Eaux de Grenoble, puis transférée en catastrophe à la Métro. Un recours a été déposé au Tribunal Administratif pour contester cette installation. Il est clair qu’un salarié d’une mairie ne peut pas être élu au conseil municipal, mais est ce que le changement de dernière minute le permettra ? La justice dira le droit. A suivre.

Nouvelles de la Villeneuve

Publié le 10 décembre 2010

Le ramassage des ordures laisse à désirer

Le système de collecte éolienne a été (ou est) en cours de remplacement selon les secteurs du quartier Villeneuve, soit par des bacs regroupés, soit par des conteneurs enterrés, à proximité des immeubles, à des endroits où des bennes peuvent venir collecter les bacs et les conteneurs. Cela modifie beaucoup les habitudes des usagers et il apparait donc que certains ont du mal à les faire évoluer. Mais cette situation est aussi de la responsabilité de la Métro et de la Mairie qui ont insuffisamment consulté les habitants et les copropriétés sur les scénarios possibles avant de décider. Comme quoi, en matière de services publics faisant appel à la citoyenneté des usagers au quotidien, il est important de les associer aux choix. Et dans ce domaine comme dans d’autres, la Métro et la Mairie ont encore de gros progrès à faire…

La collecte des déchets s’est dégradée notamment à l’Arlequin. Avant les changements, de nombreux habitants se servaient de vide-ordures, maintenant ils doivent descendre les sacs en bas de l’immeuble et malheureusement de nombreux sacs sont déposés dans les coursives et dans les galeries. Des gamins s’amusent parfois avec les sacs qui se déchirent. Au 30/40 Arlequin et aux Cascatelles les ordures déposées à côté des containers dégagent de fortes odeurs avec en plus des rats crevés, empoisonnés par les raticides de la mairie… Par contre soyons justes : c’est aux Cascatelles et dans les immeubles de l’avenue de Constantine que les meilleures performances du tri sont constatées !

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Pour défendre la sécurité, une action citoyenne efficace, grâce à la Boutique Citoyenne

Publié le 10 décembre 2010

Le 18 août 2009, 38 habitants de la rue Servan à Grenoble, transmettent au maire de Grenoble une pétition lui demandant d’agir pour que la rue Servan et la Place du Temple soient accessibles aux véhicules de secours contre l’incendie.

Le 14 septembre 2009, le maire répond que certains aménagements ont été faits pour résoudre ce problème. Les habitants constatent que les aménagements dont parle le maire ne répondent pas à leur demande.

Face à ce blocage, un habitant vient demander conseil à la Boutique Citoyenne située au 12 rue Voltaire, cette dernière donne des conseils bénévolement aux citoyens qui ont des problèmes avec l’administration.

La Boutique citoyenne suggère à l’habitant de faire un recours gracieux auprès du maire pour lui demander d’agir pour prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin que les véhicules de secours puissent accéder à la Place du Temple (où il y a la cantine du collège Bayard) et à la totalité de la rue Servan. Devant le silence du maire à l’expiration du délai de deux mois, l’habitant dépose le 5 mai 2010 un recours au Tribunal Adminstratif (TA) pour faire annuler le refus du maire d’agir.

Il dépose au même moment une demande de référé suspension vu l’urgence de la situation. Lors de l’audience au TA, la Ville de Grenoble indique qu’au mois de novembre des travaux seront effectués dans la rue Servan, le juge des référés n’ordonne pas la suspension du refus du maire d’agir. Mais la pression est forte sur la Ville.

Durant le mois d’octobre, le service d’incendie et de secours vient procéder à un essai et constate (une nouvelle fois) que l’accès à la Place du Temple n’est pas possible de même que le passage dans la rue Servan en direction de la rue Très Cloître.

Le 2 novembre, l’adjoint aux déplacement de la Ville organise un moment d’échange dans la rue Servan avec diverses personnes, dont l’habitant en question. L’adjoint expose les travaux qui doivent permettre de résoudre enfin ce problème de sécurité contre l’incendie. Le 19 novembe les travaux débutent et devraient se terminer vers le 10 décembre, pour un coût de 15 000 €.