Archives de février 2011

Cantonales : vote par procuration

Publié le 27 février 2011

Les 20 et/ou 27 mars vous ne serez pas sur place pour vous rendre au bureau de vote ? Pensez au vote par procuration !

Vote par procuration, mode d’emploi

Choix du mandataire

La personne qui donne procuration (le mandant) désigne librement la personne qui votera à sa place (le mandataire).

Le mandataire doit toutefois répondre aux conditions suivantes :

  • Être inscrit sur la liste électorale dans la même commune que le mandant, mais pas forcément être électeur du même bureau de vote.
  • Le mandataire ne doit pas avoir reçu d’autre procuration d’un mandant établi en France.
  • Il peut recevoir 2 procurations (maximum) seulement si au moins une de ces procurations a été établie à l’étranger.

Motif de l’absence

Le mandant indique les raisons de son absence par une simple déclaration sur l’honneur prévue sur le formulaire.

Il n’a pas à apporter de justificatif supplémentaire. Il peut s’agir de l’un des motifs suivants :

  • vacances,
  • obligations professionnelles ou formation l’empêchant de se rendre dans son bureau de vote le jour du scrutin,
  • état de santé, handicap, ou assistance à une personne malade ou infirme,
  • inscription sur les listes électorales d’une autre commune que celle de la résidence.

Établissement de la procuration

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Massacre général en Libye ! Rassemblement en soutien au peuple libyen

Publié le 25 février 2011

SAMEDI 26 FEVRIER à 15 H rue Félix Poulat- Grenoble

La répression du soulèvement contre le régime dictatorial de Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, a fait des centaines de victimes. La milice spéciale de Kadhafi et une partie de l’aviation, ainsi que les mercenaires étrangers, tirent sur tout ce qui bouge, on peut parler d’un massacre effroyable de civils.

Affirmons notre solidarité avec un peuple qui malgré cela poursuit sa révolte massivement et tente de se libérer peu à peu.

Nous appelons en même temps à exprimer le soutien aux autres peuples qui se soulèvent et se battent si courageusement pour la démocratie au péril de leur vie.

Mounier, le compte n’est toujours pas bon

Publié le 25 février 2011

Le maire s’était réjoui un peu vite de la décision commune du président de la Région et du recteur qui fixait à 3 le nombre de classes de seconde pour la rentrée 2011. Malheureusement n’accepter que 3 classes de seconde est une très mauvaise décision puisqu’elle implique que le collège Münch ne soit plus collège de secteur, comme l’a indiqué le recteur en le rappelant au Conseil d’administration du lycée. Nous avons dénoncé cette mauvaise solution qui ne respecte pas les conclusions des médiateurs qui indiquaient que pour maintenir Mounier dans sa spécificité il fallait 5 classes de seconde, c’est ce qui a ensuite été adopté par la commission compétente du Conseil régional, mais refusé par le président.

Le groupe PS et assimilés de la majorité municipale a posé une question orale au maire au conseil du 21 février. C’était surréaliste, comme si la majorité ne savait pas quelle était la position du maire, démontrant une nouvelle fois qu’il y a un manque de débat et de communication dans cette majorité.

Nous avions dénoncé cette solution à 3 classes de seconde, le groupe PS a demandé au maire de s’exprimer sur ce point indirectement en souhaitant que les collèges Olympique, Villeneuve et Münch restent les collèges de secteur du lycée Mounier. Manque de pot, le maire n’a pas changé d’un iota sa position. Il estime que la solution à 3 classes de seconde est la meilleure possible en essayant de faire croire qu’il en est l’initiateur alors qu’il a toujours été en retard sur l’évènement.

Donc rien n’est réglé : il faut maintenir la mobilisation pour qu’enfin le maire, le recteur et le président du Conseil régional acceptent 5 classes de seconde au lycée Mounier pour la rentrée 2011.

Dernière nouvelle, au Conseil régional, le président a demandé à être autorisé pour se défendre contre les recours déposés par des Mounier contre ses décisions et celles du recteur. Les écologistes et le Front de gauche ont refusé de donner cette autorisation estimant que le président avait pris ses décisions personnellement sans en référer au Conseil régional. Le président a été sauvé par la droite et le Front National qui ont voté avec le PS. A noter que J. Safar s’est absenté lors de ce vote pour ne pas avoir à choisir… Courage, fuyons.

Précision : au dernier conseil d’administration du lycée Mounier, il avait été annoncé la suppression de l’option théâtre. On nous signale que cette suppression a été annulée, il y aura donc une option théâtre à la rentrée.

A droite un revenant

Publié le 25 février 2011

Dans un entretien que lui a accordé le Dauphiné Libéré du 17 février 2011, Richard Cazenave n’exclut pas de se représenter aux élections législatives de 2012 et aux municipales de 2014 à Grenoble. Voici un petit résumé de la carrière politique de cet artisan actif du «système Carignon».

Directeur de la Compagnie de Chauffage (CCIAG) de 1983 à 1989 puis président de 1989 à 1995 et administrateur minoritaire en 1995.

Conseiller régional de 1986 à 1998 (Vice Président de 1992 à 1998). Député de 1988 à 2007 dans la circonscription taillée sur mesure par Pasqua pour la droite. Conseiller municipal de Grenoble de 1989 à 1995 avec Carignon et dans l’opposition de 1995 à 2001.

Exclu de l’UMP le 15 mai 2007 lorsqu’il se présente contre Carignon aux législatives de 2007, le 9 juillet 2010 le comité départemental de l’UMP s’est prononcé positivement pour sa réintégration (qui n’est pas encore officielle).

En 1995, lorsque la municipalité de gauche et écologiste chasse la droite corrompue de la mairie, c’est un écologiste, Vincent Fristot, qui devient Président de la CCIAG et découvre de nombreuses malversations (documents antidatés, dépenses qui n’obéissent pas à l’objet de la société…). Il dépose plainte, et R. Cazenave et d’autres responsables de la CCIAG sont mis en cause pour abus de biens sociaux et autres délits, ils seront condamnés par la justice.

En 1999, le maire agit pour limiter les pouvoirs du président écologiste de la CCIAG et faire stopper les poursuites contre R. Cazenave. Alors que la CCIAG s’était constituée partie civile et demandait le remboursement des sommes détournées par son ancien directeur général et son ancien président, M. Destot a fait retirer la demande de partie civile de la SEM, lors du procès en appel à Aix-en-Provence.

Mais pourquoi Michel Destot veut-il arrêter ou atténuer les poursuites contre R. Cazenave ? Voici ce qu’il disait à l’époque (Le Point du 8 février 1997) :

« Nous nous sommes battus en temps utile contre les agissements d’Alain Carignon et de son équipe. Désormais, j’ai envie de parler de l’avenir. La succession des scandales a terni l’image de la ville. Et je m’emploie surtout à la redorer pour attirer des investisseurs. »

La vérité historique nous oblige à dire que Michel Destot ne s’est pas beaucoup battu contre le système Carignon. Si quelques rares socialistes ont agi au coté des écologistes le maire, lui, n’a jamais voulu remettre en cause les liens entre la ville et les grands groupes (Générale et Lyonnaise) qui avaient pénétrés les services publics grenoblois à travers les différentes SEM. Il a beaucoup défendu la présence de la Lyonnaise dans l’eau et à GEG et de la Générale (devenue Véolia) dans la Compagnie de Chauffage et il est le premier défenseur des tarifs excessifs de la CCIAG.

R. Cazenave a aussi été trésorier du RPR de l’Isère et a été mis en cause pour financement irrégulier du parti politique dans l’affaire « cabinet Martin ». Il lui était reproché d’avoir utilisé des fonds détournés de la comptabilité du cabinet Martin, créé à Lyon et spécialisé dans l’ingénierie thermique, afin de financer illégalement le RPR. Il a été condamné par la cour d’appel de Lyon en 2005.

Donc R. Cazenave veut revenir aux affaires. Il est tout de même curieux que la droite n’arrive pas à couper définitivement avec les personnes qui ont participé au système de corruption qui a coûté très cher aux Grenoblois. Il faut dire que le maire actuel leur donne un bon coup de main en recyclant dans sa majorité des personnes ayant participé de près à ce système.

Cantonales 20 et 27 mars un vote important

Publié le 25 février 2011

Attention danger : l’abstention peut profiter à l’extrême droite. Face à la montée du Front National il faut vraiment que tous les républicains aillent voter.

C’est un vote important. Il s’agit de renforcer les priorités politiques du Conseil général dont la principale compétence (la moitié de son budget) est l’action sociale. Les impôts locaux ne sont que très faiblement redistributifs et rendent difficile une organisation correcte de la solidarité. De plus, l’Etat ne compense pas l’augmentation des dépenses sociales qu’il a transférées au conseil général. En 2011, la différence entre dépenses obligatoires et les remboursements de l’Etat atteint 112 M€ : 25 millions pour le RMI-RSA, 67 millions pour l’allocation personnalisée d’autonomie et 20 millions pour la prestation de compensation du handicap.

Néanmoins il est possible de faire mieux en faisant des économies sur des dépenses non obligatoires, dont certaines sont des dépenses de prestige ou inutiles pour l’amélioration de la vie quotidienne des habitants. Notamment le Conseil général pourrait renforcer ses effectifs pour les activités de proximité car il a des dépenses de personnel très inférieures à la moyenne des départements de même taille.

Si les écologistes avaient plus d’élus au Conseil Général et dans les autres assemblées, ils pourraient travailler à la mise en place d’une politique inverse de celle pratiquée dans les quartiers de la périphérie en agissant pour un renforcement des services et de l’action publics délaissés : bureaux de poste, centre sociaux et embauche d’éducateurs de rue, équipements sportifs et culturels démultipliés, commissariats… Bref, il est urgent d’inverser la vapeur.

A ces cantonales, il faut dire non à la droite et à l’extrême droite et voter pour les candidats écologistes et Alternatifs soutenus par l’ADES à Grenoble : Olivier Bertrand, Hakim Sabri et Christine Garnier.

Coût du stade des Alpes, les mensonges continuent

Publié le 25 février 2011

Dans le Dauphiné Libéré du 24 février, le Président de la Métro répond à une question du journaliste sur le coût du stade : « Hors investissement, toutes charges (dont les salaires des 12 personnels de la Métro qui travaillent au SA) et recettes comprises, le déficit restant à la charge de la Métro était de 770 000 € en 2009. »

Ceci est totalement faux, il suffit de se reporter à l’analyse détaillée de l’OFiPoPu (Observatoire des finances et des politiques publiques) dans sa lettre n° 17 bis, analyse qui n’a pas été contestée.

En oubliant les coûts liés à l’investissement (3,8 M€), voici les dépenses de fonctionnement effectuées par la Métro en 2009 pour le stade, telles que décrites dans le compte administratif 2009 (page 37 du document distribué aux élus) :

  • 270 K€ de dépenses liées à l’organisation d’un premier concert dans l’équipement, à savoir le concert de Johnny HALLYDAY le 1er juillet 2009,
  • 508 K€ de dépenses de personnel correspondant à 13 équivalent temps plein,
  • 652 K€ de dépenses d’entretien avec notamment l’entretien du terrain,
  • 596 K€ pour le nettoyage et la sécurité de l’équipement,
  • 470 K€ pour la maintenance,
  • 331 K€ de dépenses d’administration générale,
  • 211 K€ de fluides.

Il faut rajouter à ces sommes le coût des prestations de service que paye la Métro au GF 38 (achat de places et publicité pour la Métro) : 332 250 € pour  une année (voir délibération du 3 juillet 2009).

Soit un total des dépenses réelles de fonctionnement de 3,37 M€

Les recettes de fonctionnement indiquées dans le CA 2009 sont de 1,71 M€, auxquelles il faut retrancher 160 k€ de taxe foncière non facturée au GF38 contrairement à ce qui était indiqué dans le CA 2009 de la Métro.

Le déficit réel (hors coût de l’investissement) pour 2009 est donc de 1,72 M€  et non de 0,77 M€ !

Mais pourquoi une telle différence ? En fait la Métro veut faire gérer le stade par une société privée dans le cadre d’une délégation de service public, elle a donc intérêt à présenter un coût de fonctionnement assez faible pour attirer des gestionnaires. Mais qui va vouloir prendre en charge un tel équipement sans club sportif suffisamment attractif pour le rentabiliser ? D’autant plus que la Métro n’entend pas y mettre plus de 500 000 € de dépenses à sa charge. A suivre…

Les dernières nouvelles de la majorité droite-gauche à Grenoble

Publié le 25 février 2011
  • Au conseil municipal du 21 février, l’adjoint chargé de l’éducation essayant de justifier l’augmentation du montant des aides aux écoles privées par rapport au précédent mandat : « un élève de l’école privée coûte moins cher qu’un élève de l’école publique ». Et il l’a répété deux fois au cas où il n’aurait pas été compris. Stupeur sur certains visages de ses collègues de la majorité. Avec ce genre de réflexions, il est à craindre que la majorité municipale accompagne le gouvernement dans son entreprise de destruction du service public d’éducation au profit du secteur privé, sous prétexte d’économies.
  • Lors d’une conférence de presse relatée dans le Dauphiné Libéré du 21 février, le groupe PS et assimilés a déclaré pour anticiper les critiques des écologistes «  Oui, Grenoble doit avoir une action économique pour rester attractive. Cela ne nous pose pas de problèmes à partir du moment où un euro dépensé rapporte 10 fois plus » ! Mais il ne précise pas à qui ça rapporte autant. Est-ce aux actionnaires privés qui empochent les subventions publiques, aux bureaux d’études proches, est ce à la Ville ? Ce chiffre est tout à fait surprenant. Jusqu’à maintenant les plus optimistes disaient qu’un euro dépensé pour créer un emploi direct entraînait la création de 3 emplois indirects. Décidemment cette majorité raconte n’importe quoi, espérant que plus c’est gros et mieux ça passera. Mais il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai, comme aime à le dire le maire. Aussi nous attendons avec impatience la démonstration précise de ce nouveau miracle économique.

Conseil municipal de Grenoble 21 février, petit florilège des dérapages

Publié le 25 février 2011

En présentant le projet d’aménagement des quais de l’Isère, Jacques Chiron a parlé de la place « Louis » Jouvin et comme aucun de ses collègues de la majorité n’a songé à le reprendre, « Louis » Jouvin est venu à plusieurs reprises dans son exposé. Alors Jouvin, oui ! Mais pourquoi Louis ? Bizarre, bizarre ! Faut-il voir dans cette erreur le résultat d’un surmenage en raison des multiples fonctions de Joël, pardon Jacques Chiron (Conseiller général, adjoint au maire en charge des déplacements, Président de la SEMITAG…), ou bien les effets de la diffusion récente d’un film de Louis Jouvet. Comme c’est bizarre. En tout cas Xavier Jouvin, le promoteur de la ganterie dans notre région, serait certainement troublé de se voir affublé d’un autre prénom.

Moralité : à force de se faire du cinéma, les élus prennent de moins en moins de gants.

On pourrait le dire par exemple de Ph. Falcon de Longevialle adjoint à l’immobilier, un vrai feuilleton à lui seul. L’épisode le plus récent remonte au dernier conseil municipal où il présentait les résultats du PLU (Plan Local d’Urbanisme) lancé en 2005. Dans cet exercice, il a démontré que dans la bataille des egos il n’était pas si mal placé. En 2005, il ne se préoccupait guère des politiques menées par la majorité de gauche et écologiste de l’époque, ce qui ne l’a pas empêché d’employer « nous » pour parler du travail réalisé tout en appelant à faire preuve de modestie. On se demande bien à qui pourrait s’adresser cette recommandation. Cerise sur le gâteau, il n’a pas hésité (peu impressionné par les chiffres) à déclarer qu’en 3 ans (donc depuis qu’il est aux affaires) la ville avait réalisé pas moins de 10 ha de végétalisation. Cet homme qui travaille pour son propre compte est un magicien, on ne le dira jamais assez.

On n’a toujours pas trouvé où étaient les 10 ha en question, mais s’il le dit… c’est sans doute faux.

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UMP 38 loin de la parité et de la démocratie…

Publié le 25 février 2011

Comme l’UMP 38 est mise sous tutelle, c’est Paris qui a tranché pour désigner les candidats pour les cantonales, désignation très démocratique !

L’UMP a eu du mal à mettre des candidats dans tous les cantons renouvelables, seulement 23 présentés ou soutenus sur 29. De plus seules 5 candidates ont été sélectionnées, mais l’UMP fait un peu mieux que le PS (5 femmes sur 27).

Ces deux partis sont battus à plate couture par les écologistes qui présentent la parité parfaite (14 femmes pour 28 cantons).

Contre le regroupement des centres médicaux-sociaux par le Conseil général

Publié le 18 février 2011

Dans une lettre ouverte au Président du Conseil général de l’Isère (texte ci-dessous), l’intersyndicale CGT- CFDT demande de suspendre la réorganisation prévue concernant le regroupement des centres médico-sociaux en Isère et dénonce ses conséquences néfastes sur le travail social.

Elle organise un « Pic-nic action«  le jeudi 24 février de 12h à 14h, sur le parvis de l’Hôtel du département.

« Les mouvements de décentralisation ont profondément transformé les politiques d’action sociale. Le Conseil général de l’Isère a fait le choix de la territorialisation de ses services ; les multiples réorganisations passées et à venir de notre collectivité ont donc des conséquences importantes sur les pratiques d’intervention sociale. Le travail social se voit ainsi mis à l’épreuve du management et des impératifs gestionnaires.

Progressivement, on assiste à la remise en cause du travail social en tant que pratique d’accueil et d’accompagnement des personnes vulnérables.

Le Conseil général préfère privilégier une gestion de service sans qualité, déshumanisée, conforme aux idéaux d’une politique libérale rompant avec la politique de proximité et abandonnant les publics les plus fragiles.

Ce modèle qui tend à se généraliser ne permet plus d’appréhender la complexité de la pratique sociale ; il cherche au contraire à la simplifier pour mieux l’instrumentaliser en la réduisant à des dispositifs qui occultent la prévention et l’accompagnement global.

Si nous n’en prenons pas la mesure, nous risquons de voir nos professions s’éloigner de leur vocation première au service des populations fragilisées, à prendre soin des personnes les plus démunies.

Les évènements survenus l’été dernier à Grenoble ont mis en lumière la nécessité de maintenir et même remettre au cœur des quartiers dits « sensibles » des services publics et notamment des équipements sociaux de proximités. Face aux difficultés, un accompagnement social et l’accès facilité aux droits et aux services médico-sociaux restent une priorité.

Le regroupement des centres médico-sociaux du département va donc à l’encontre de toutes les réflexions sur le développement social local. »

Dernières nouvelles de Mounier

Publié le 18 février 2011

Il est proposé d’avoir 3 classes de secondes à la rentrée, pour lesquelles il n’est prévu que 105 lycéens contre 239 cette année. Beaucoup de professeurs ne pourront pas faire tout leur service au lycée, mais devront postuler ailleurs pour le compléter.

Lors de la réunion du Conseil d’Administration du lycée Mounier qui s’est tenu le 14 février, le proviseur a indiqué que toutes les options pourront ouvrir sauf latin-grec et théâtre.

MAJ le 21/2/11, information du collectif Mounier : contrairement à ce qui avait été annoncé lors de cette réunion, l’option théâtre serait maintenue.

Les lycées Mounier, Vaucanson et Argouges sont indiqués comme lycées pilotes pour l’opération du ministère « autour des sciences autrement ». Seuls les collèges Lucie Aubrac (Villeneuve) et Village Olympique sont les collèges du secteur de Mounier (admission automatique à Mounier en seconde), mais pas le collège Münch, contrairement aux indications du maire de Grenoble.

Le CA a voté des motions pour protester contre cette baisse à trois classes de secondes et demander le maintien des BTS dans les locaux ou à proximité afin de les garder administrativement dans le lycée. Il est dénoncé l’éclatement des services sur plusieurs sites et le non suivi des préconisations de la commission de la formation initiale et des lycées de la région qui maintenait 450 élèves sur site pour les 3 prochaines rentrées. Votée à l’unanimité, une dernière motion demande à la Ville de Grenoble de rechercher 4 classes à proximité pour permettre que les BTS puissent fonctionner dans le cadre de Mounier (sinon il y a un grand risque qu’ils n’y reviennent plus dans 6 ans).

La mobilisation doit se poursuivre pour imposer que les classes de secondes soient toutes ouvertes et que le collège Münch fasse partie du secteur du lycée Mounier, pour maintenir la mixité sociale qui est l’une des réussites de ce lycée.

Mobilisation au Collège Fantin-Latour

Publié le 18 février 2011

Le jeudi 17 février, le collectif Fantin-Latour, composé des parents d’élèves et du personnel du collège Fantin-Latour à Grenoble, a organisé une manifestation pour refuser la pénurie organisée par l’Etat et le Conseil Général.

Aux coupes claires dans les postes d’enseignants appliquées par le gouvernement et à une augmentation importante du nombre d’élèves, s’ajoute une gestion à l’économie du Conseil général qui conduit à un manque de postes d’agents d’entretien. Le collectif n’accepte pas que le collège accueille les élèves dans des conditions d’enseignement, de confort et de sécurité dégradées, il demande :

  • Une solution rapide et pérenne au problème des effectifs.
  • Un agent supplémentaire à la restauration scolaire.
  • Une dotation en enseignement à la hauteur des besoins du collège et des élèves.

Y a-t-il publicité mensongère sur le canton 1 de Grenoble ?

Publié le 18 février 2011

La candidate socialiste sur le canton 1, dont le sortant est Olivier Bertrand d’Europe Ecologie –Les Verts a choisi comme slogan : « Une voix pour faire gagner la gauche ». Peine perdue, le canton est déjà à gauche et même écologiste.

Nous frisons la publicité mensongère puisque cette candidate est conseillère municipale dans la majorité de M. Destot, c’est-à-dire dans une majorité qui n’est pas à gauche puisqu’elle accueille des élus bien à droite, anciens adjoints, collaborateurs et soutiens du maire corrompu A. Carignon.

Nous tenons à rappeler qu’au conseil municipal de Grenoble, elle a tout voté : les augmentations d’impôts après avoir promis l’inverse, le gaspillage d’argent pour la préparation des Jeux Olympiques à Grenoble, le soutien à la rocade-nord jusqu’au bout …

Si par hasard elle gagnait, le canton resterait-il à gauche ? Personne ne peut le garantir puisqu’en tant que conseillère municipale, elle ne tient pas les promesses importantes faites aux électeurs.

Le principe de précaution doit alors s’appliquer : il est préférable de ne pas voter pour la candidate PS, mais de voter pour Olivier Bertrand et Radia Bourderbane, d’Europe Ecologie- les Verts, soutenus par les Alternatifs et l’ADES.

La « nuit de l’orientation » nuit à l’orientation !

Publié le 18 février 2011

Un de nos fidèles lecteurs, retraité de l’Education Nationale, nous transmets la lettre qu’il a envoyée au Recteur et au Président de la Chambre de commerce et d’industrie, à propos de la « nuit de l’orientation ».

« Sensible aux différents messages publicitaires diffusés, je me suis déplacé à la Nuit de l’Orientation organisée dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie le vendredi 11 février pour mettre à jour mes connaissances sur la problématique de l’orientation des élèves de l’enseignement secondaire de l’agglomération grenobloise.

Quelle ne fut pas ma surprise (j’aurais peut-être dû m’y attendre) de trouver un dispositif « de foire du Trône », qui certes pouvait donner une impression de réussite et de succès populaire. En fait, il ne servait qu’à privilégier les privilégiés et à marginaliser les laissés pour compte et les déficients sociaux. Les jeunes qui avaient la chance d’avoir des parents aptes à exprimer une attente, ceux qui avaient une curiosité ciblée pouvaient bénéficier de l’apport des professionnels alors que le jeune issu d’une famille qui ne pouvait l’accompagner et exprimer déjà une attente professionnelle se trouvait désarçonné par un véritable parcours d’obstacles… J’aurais été un jeune habitant d’un quartier sud je n’aurais accumulé qu’amertume en rentrant à mon domicile tellement l’organisation du salon, qui se voulait peut-être égalitaire, devenait discriminante. La ségrégation était flagrante.

Je serais très curieux de connaitre les résultats d’une évaluation (sur les informations reçues et la motivation professionnelle suscitée) auprès de 10 classes de troisième et de seconde des quartiers Sud de Grenoble et de 10 classes de troisième et de seconde des quartiers Nord Est. Passée dans l’établissement scolaire, elle ne prendrait que peu de temps aux élèves et vous pourriez alors mesurer l’impact réel de cet événement, en repérer l’efficacité. Une telle manifestation d’un enjeu aussi important pour les jeunes devrait avoir un autre objectif qu’un simple taux de fréquentation…ou des photos dans la presse locale.

Je suis obligé de constater que cette « privatisation » de l’orientation des élèves fréquentant les établissements scolaires (publics et privés) n’est que le reflet de la politique gouvernementale actuelle destinée à faire de la sélection sociale sans le dire. Elle ne fait qu’améliorer l’information des populations socialement privilégiées mais conforte aussi les familles modestes dans l’idée que l’Ecole n’est pas faite pour eux.

Persuadé que les initiateurs d’une telle manifestation auront à cœur de compenser et d’infléchir cette première tentative en mettant en place d’autres dispositifs destinés aux enfants issus des classes modestes qui leur permettront d’accéder à la réussite républicaine.

Avec mes regrets et mon profond respect pour les nombreux intervenants à cette soirée qui n’ont pas mesuré leur implication. »

Correspondants de nuit à la Villeneuve

Publié le 18 février 2011

La Ville a mis en place ces dernières années 8 correspondants de nuit à la Villeneuve pour tenter de désamorcer les conflits, éviter le tapage nocturne, le squat des coursives… Ils travaillent jusqu’à 1 heure du matin la semaine et 3 h du matin le week-end. Suite aux évènements de l’été dernier, la majorité municipale avait promis de les renforcer par 4 postes supplémentaires. Ce n’est toujours pas fait alors que la Ville dépense sans compter pour la vidéosurveillance.

Les élus écologistes avaient proposé pour le budget 2011 d’augmenter les dépenses de personnel de 1 million d’euros pour améliorer la présence publique dans les quartiers, tout en diminuant fortement les impôts locaux. Refus de la majorité. Et pendant ce temps les correspondants de nuit s’épuisent face à une situation qui se dégrade fortement. Il faut souligner que c’est le maire qui a la compétence de la police contre les troubles du voisinage, il n’est pas inutile de le lui rappeler.

Pétition pour garder le marché de l’Arlequin là où il se trouve actuellement

Publié le 18 février 2011

Une pétition circule pour ne pas déplacer le marché Villeneuve de la place de la Galerie de l’Arlequin. Situé au cœur même du quartier et à proximité de deux maisons de retraite, il est un lieu d’échanges et de rencontres entre les habitants de toutes origines (sociales, culturelles…).

Les militants de l’Union de Quartier de la Villeneuve ont déposé un exemplaire de la pétition au rez de chaussée de la maison de retraite qui donne sur le marché. Ses habitants, se déplaçant parfois à l’aide d’un déambulateur, font facilement leurs courses au pied de chez eux. Ce qui leur permet aussi de rencontrer des habitants et des commerçants, de discuter un peu.

Au cours d’une brève visite, l’adjointe (du groupe GO) chargée des personnes âgées, a exigé le retrait immédiat de la pétition et copieusement « engueulé » le personnel de la maison de retraite.

Il ne fallait surtout pas que les habitants de la maison de retraite soient consultés. Bien sûr, comment imaginer qu’ils soient pour le déplacement du marché qui est si pratique pour eux et qui leur permet de rester indépendants !

Une habitante de l’Arlequin.

Assistance à tous les étages

Publié le 18 février 2011

On connaît le penchant des banques pour la diversification de leurs activités, et si elles ne distribuent pas encore le pain, elles peuvent être agence immobilière, assurance etc. Voilà que cette épidémie gagne désormais nos sociétés locales. Prenons l’exemple de GEG (Gaz Electricité de Grenoble), distributeur d’énergies. Naïvement on pourrait penser qu’en tant que société spécialisée, elle assure la totalité de son métier à savoir les recherches de fuites de gaz ou encore les réparations éventuelles. Eh bien pas du tout ! Non seulement elle ne le fait pas, mais elle incite fortement ses abonnés, et ce pour le compte de Doméo SA, à signer « un contrat d’assistance canalisations d’alimentations gaz » (mais cela vaut aussi pour l’eau ou l’électricité). Pour la modique somme de 47,88€ par an (jusqu’au 30 /06/2011, après on verra !) l’abonné se voit offrir, de « nombreux services exclusifs ». N’est-ce pas formidable ?

Mais qui est donc Doméo SA ? C’est une société chargée de développer et de commercialiser des offres de services d’assistance à domicile auprès des particuliers. Quoi d’autre ? Doméo SA est une société de Véolia (ex Générale des Eaux). Et c’est sans doute le fait du hasard, il se trouve que l’ex Lyonnaise des Eaux est actionnaire de GEG. Un peu pour la Lyonnaise, un peu pour la Générale des Eaux et la boucle est bouclée. Ainsi en est-il d’un service municipal né en 1903, devenu plus tard Régie municipale, puis Société d’économie Mixte selon la volonté du maire corrompu. De citoyen, l’abonné est devenu consommateur dont il faut tirer le meilleur, sous forme sonnante et trébuchante au profit des actionnaires.

Parking de l’hôtel de ville suite

Publié le 18 février 2011

Le groupe des élus socialistes et apparentés à la mairie de Grenoble édite maintenant des brèves électroniques. Dans la brève n°5, ils polémiquent sur le coût du parking sous le stade, en contestant le chiffre de 500 k€ par an pendant 30 ans que nous avions annoncé.

Pour eux c’est seulement 200 k€ par an pendant 40 ans (110 k€ d’amortissements et 90 k€ d’intérêts des emprunts).

Revenons donc aux réalités des chiffres. Le 26 septembre 2005, le Conseil municipal vote le coût de construction du parking sous le stade (seuls les écologistes votent contre) pour 13 millions d’euros HT. Les amortissements d’une telle somme, étalés sur 40 ans (pour prendre le chiffre de la majorité droite-gauche) représentent 325 k€ par an.

Le Compte administratif 2009 de la ville indique qu’en fonctionnement, le parking coûte 160 k€ et ne rapporte que 30 k€ ! La majorité feint d’oublier ce déficit. De plus il faut ajouter à ces sommes environ 90 k€ d’intérêts des emprunts contractés pour financer cet investissement.

Conclusion, le coût annuel du parking dépasse les 500 k€ (325 + 130 + 90= 545).

C’est un exemple parmi d’autres d’un pur gaspillage d’argent public puisque ce parking ne sert à rien, personne ou presque ne vient s’y garer.

Ce qui est amusant c’est que le groupe socialiste et apparenté reprend le chiffre de 90 k€ comme montant des intérêts des emprunts, chiffre que nous avions estimé, alors que le maire était incapable d’avancer un chiffre dans sa réponse à une question orale des écologistes. Si même les « godillots » du maire lui font la leçon… rien ne va plus.

Une autre coopération décentralisée en Tunisie : difficile à comprendre pour certains

Publié le 18 février 2011

A la suite de la question des élu-es grenoblois du groupe Ecologie et Solidarité sur la pertinence du déplacement en Tunisie du 7 au 12 janvier 2011, de 2 élus de la majorité municipale, il faut se rendre à l’évidence, l’un des deux n’a visiblement, pas encore bien compris qu’il fallait procéder autrement.

Et comme pour le prouver, le président de la Société Publique Locale SAGES qu’il est également, n’a pas trouvé mieux que de proposer dernièrement à son conseil d’administration un projet de « coopération décentralisé » avec la ville de… Sfax (Tunisie). Plusieurs membres du conseil d’administration, élu-es de la majorité, ont immédiatement protesté avec virulence, arguant de la décision prise la veille en groupe majoritaire, que toute initiative de coopération décentralisée serait désormais soumise à un débat préalable. Apparemment, il s’avère que certains ont un mal fou à comprendre qu’une assemblée puisse fonctionner démocratiquement, leurs collègues vont devoir faire preuve de pédagogie et de beaucoup de patience.

Personne ne doute que la bonne santé économique de la Tunisie sera l’un des atouts de la réussite de ce grand mouvement de transformation. D’autant plus, que l’une des principales revendications porte sur les créations d’emplois, notamment pour des jeunes diplômés. Cependant, il est indispensable de prendre, ne serait-ce qu’un peu, le temps de réfléchir à la question de la coopération décentralisée avec Sfax.

La majorité a décidé d’un débat démocratique avec l’ensemble du conseil municipal, prenons-là au mot, seuls les actes comptent.

Concernant Sfax et la Tunisie, nous persistons à dire qu’il faut d’abord solliciter l’avis du nouveau Collectif de Tunisiens et Franco-tunisiens qui vient d’être créé à Grenoble. Cette instance rassemble une très grande majorité des composantes de la diaspora tunisienne. Il est vraisemblable qu’il y aura une demande de poursuite de la relation avec Sfax, mais elle pourrait peut être faire l’objet d’une orientation nouvelle avec des villes de l’intérieur du pays qui sont en plus grandes difficultés, économiques, sanitaires et sociales.

Ce collectif saura orienter la coopération sur ce qui lui paraît le plus essentiel dans l’immédiat pour aider le Peuple Tunisien à réussir sur la durée, à Sfax et ailleurs, ce qu’il faudra bien nommer une révolution.

GF38, Granturco toujours dans la course ?

Publié le 18 février 2011

Pris dans la tourmente financière et sportive, le GF 38 n’en finit pas de dérouler son feuilleton tragi-comique.

Ces derniers temps des entreprises locales emmenées par P. Streiff, chef d’une entreprise de génie climatique et accessoirement président de la Fédération départementale du BTP, ont proposé de mettre, un peu, la main à la poche pour « sauver » le club. Très rapidement on apprenait qu’elles avaient été sollicitées par la Ville de Grenoble qui une fois encore se mêle d’affaires privées hors de sa compétence. Pour finir, il fallait comprendre que ce tour de table des donateurs devrait servir à donner le coup de pouce financier à M. Granturco.

Disparu depuis plusieurs semaines faute d’accord avec Index, l’actuel propriétaire japonais du GF 38, M. Granturco revient donc sur le devant de la scène comme repreneur potentiel. A entendre P. Streiff, l’engagement des entrepreneurs locaux particulièrement prudents semble une opération à un seul coup. Sera-t-il suffisant pour convaincre M. Granturco ? J’y vais, j’y vais pas. Le feuilleton continue.