Archives du 5 mars 2011

Non à la fermeture d’un foyer logement pour personnes âgées à la Villeneuve !

Publié le 5 mars 2011

Sous prétexte d’économies, ces jours ci le maire devait valider avec les responsables du Centre communal d’action sociale – CCAS le projet de fermeture d’un des deux foyers logements à la Villeneuve (le Lac ou les Gentianes). Cela sans débat au conseil municipal et surtout sans aucune discussion avec les locataires et les personnels de ces établissements pour personnes âgées, dont certaines sont dépendantes. Encore un service public qui risque de disparaître dans un des quartiers qui demanderait au contraire un renforcement de la présence publique.

Toujours pour les mêmes raisons d’économies, les responsables du CCAS ont fait la proposition, sans débat avec les intéressés, de supprimer la restauration au foyer logement Notre Dame au centre ville et de faire se déplacer les usagers au foyer Saint Laurent. De même pour les résidents de Montesquieu puisqu’il est envisagé d’y supprimer également la restauration et de les envoyer déjeuner aux Alpins.

Comme au Conseil général la seule ligne directrice ce sont les économies budgétaires sans aucune considération pour l’importance du service public.

Face aux difficultés budgétaires c’est la panique au CCAS. Pourtant les élus écologistes avaient tiré le signal d’alarme lors de l’adoption du budget 2011 et la trop faible subvention donnée au CCAS.

Faire de la politique c’est faire des choix. Notre choix c’est un CCAS fort dans la tradition de Grenoble, des foyers de logement pour personnes âgées autant que de besoin, des services de restauration proches et accueillants, bref des services publics dont on soit fiers, au service de tous les citoyens.

La majorité gauche/droite qui a plutôt choisi le prestige des stades et autre nanos au service de quelques uns et sans crainte du gaspillage, doit maintenant se refaire… Alors haro sur le social et vivent les petites économies de subventions et les fermetures et autres regroupements comptables !

Mélange des genres et campagne des cantonales…

Publié le 5 mars 2011

Canton 1 de Grenoble : jeudi 24 février, la majorité municipale a organisé en toute confidentialité une réunion avec les habitants du quartier Chatelet. Le Conseiller général du Canton, Olivier Bertrand n’a pas été invité. Il faut dire qu’à quelques semaines des élections cantonales, le Maire et sa majorité gauche/droite font tout pour lui mettre des bâtons dans les roues. Évidemment, la candidate socialiste était présente, elle est même en photo dans le compte rendu de la réunion du quotidien régional. Mais plus grave, l’animateur de la réunion n’était autre que Jean Luc Sanvoisin, le suppléant de la candidate socialiste ! En tant qu’agent public de la Ville dont le travail consiste à intervenir sur le quartier où il se présente, il ne s’applique même pas l’élémentaire devoir de réserve qu’il doit respecter : il joue à fond sur la confusion des genres. Rappelons que les fonctionnaires sont soumis à un devoir de réserve. Le devoir de réserve « interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque » et que « le devoir de réserve s’impose à tout agent public. » (Conseil d’Etat, N° 97189, 28 juillet 1993). Attention au franchissement de la ligne jaune.

Série décalée

Publié le 5 mars 2011

Serions-nous assez fous ou inconséquents pour nous opposer, par simple posture idéologique (comme le dirait la droite et certains membres du PS) à une initiative permettant d’améliorer une situation sociale dégradée ? Peut-on dire cela de la désormais fameuse « série télévisée » de Villeneuve que la majorité a approuvé au dernier conseil municipal ?

A l’heure où le renouvellement urbain se précise avec le changement de la collecte des ordures ménagères, les projets de démolition des silos et des appartements du 50 Galerie de l’Arlequin, du projet de déplacement du marché… toutes décisions qui méritent débats. Après le discours calamiteux et démagogique (mais c’est un pléonasme) du Président de la République, jetant opprobre sur le quartier et alors que le chômage des jeunes est au plus haut, pendant que leurs cadets pâtissent des coups portés par le ministre de l’Education Nationale, on a le droit, en effet de s’interroger, sur la place d’une « série télévisée » dans un tel contexte. Tout d’abord quel en est l’objectif ? Une diffusion sur une chaîne télévisée ? Personne, et surtout pas les professionnels ne peuvent croire à la possibilité de tourner une véritable série pour une somme aussi limitée (180 000€). Pas plus un documentaire, avec les risques de stigmatisation que l’on connaît.

Pourtant ces 180 000€ pourraient être très importants pour combler d’autres besoins.

Alors s’il n’est pas question de série télé de quoi s’agit-il ? « … de développer un projet artistique innovant mais bien ancré au niveau local » est-il indiqué dans l’appel à projets. Fort bien, aussi peut-on s’interroger sur les raisons qui ont poussé la majorité à retenir un groupe d’associations quasi inconnues à Grenoble. Pour ce qui est de l’ancrage local, et de la création artistique et audiovisuelle, il nous semble que Grenoble est plutôt bien pourvue en associations qui ont fait leurs preuves (Les Arpenteurs, La Fabrique des Petites Utopies, Le Centre Audiovisuel de Grenoble… pour ne citer qu’eux).

On ne peut s’empêcher de voir dans ce projet une manière pour la municipalité de séduire les médias nationaux, et l’on imagine déjà les titres ronflants. L’art, la création, la culture en général vont de pair avec le social, et contribuent à l’épanouissement de chacun. Il n’y a pas de priorité contrairement à ce que d’aucuns laissent entendre. Encore faut-il que les principaux intéressés soient sinon à l’origine du moins étroitement associés à un projet.

On ne peut donc que douter de l’effet d’une telle initiative, née de l’esprit de quelques élus, et qui semble plaquée, artificielle et en décalage avec la réalité.

Les amendes de stationnement devraient augmenter

Publié le 5 mars 2011

Elles devraient passer à Grenoble de 11 à 17 euros avant l’été. Si cela se fait et si l’Etat reverse correctement ces amendes aux collectivités, cela devrait rapporter plusieurs millions d’euros supplémentaires au budget de la ville. Les amendes du stationnement ou de la circulation sont payées à l’Etat qui en redistribue une partie aux collectivités, et deviennent une recette de la section d’investissement. Actuellement la Ville de Grenoble encaisse environ 6 millions d’euros. Avec cette augmentation non prévue, la ville pourrait diminuer ses impôts locaux, afin d’en faire bénéficier les contribuables, mais rien n’est moins sûr, le maire voulant conserver sa cagnotte pour poursuivre sa politique dispendieuse.

A ce sujet l’adjoint chargé des déplacements a expliqué (voir le Dauphiné Libéré du 18 février) que le maire aurait souhaité, « plus qu’une hausse des PV, une dépénalisation du stationnement. Cela ne signifie pas la gratuité du stationnement mais une gestion des PV par les villes. Chaque commune, dans un cadre défini par l’État, détermine le montant des PV, se charge de la gestion et de l’encaissement. Mais l’État préfère garder la main… ».

Il nous paraît préférable de laisser cette prérogative à l’Etat, ce qui protège les élus des collectivités territoriales du risque de clientélisme.

Le refus de l’évaluation des politiques publiques à la région !

Publié le 5 mars 2011

Lors de la dernière session du Conseil régional, les élus écologistes ont proposé une évaluation démocratique des aides régionales afin d’évaluer l’efficacité des décisions prises.

Les élus écologistes ont décidé de déposer des amendements afin de renouveler la manière d’évaluer les politiques menées, en en confiant la responsabilité à l’assemblée délibérative pluraliste. Mais refus du Président et du PS.

Avec un budget de plus de 2,4 milliards d’euros, la région Rhône-Alpes mène des politiques dans des domaines variés. Pour cela, elle met en œuvre des dispositifs complexes : stratégies, schémas, plans, commissions, concertations… Mais comment mesurer l’impact de chacune de ces politiques ?

La question se pose avec d’autant plus d’acuité pour les aides économiques, dont la stratégie etait présentée à l’assemblée régionale le 25 février. Les résultats très mitigés concernant l’emploi sont-ils à la hauteur de l’argent public dépensé ? Une politique régionale sans mesure de son impact, c’est à chaque fois un pari lancé en espérant que ce pari portera des fruits. Les électeurs, ou plus exactement les abstentionnistes ne disent pas autre chose lorsqu’ils critiquent les politiques qui avancent des promesses mais qui ne rendent jamais compte des résultats.

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Canton 1, la droite essaye de faire du neuf avec du vieux

Publié le 5 mars 2011

Le candidat du parti radical (de droite) sur le canton 1 de Grenoble est Jean Charles Simiand. Il a fait partie de la municipalité de droite à Grenoble entre 1983 et 1989 et a participé de ce fait activement au système du corrompu. Il est devenu depuis 1995 proche du maire actuel de Grenoble.

Il ne se représente pas aux élections municipales à Grenoble en 1989, non pas qu’il soit fâché avec Carignon, mais parce qu’il veut devenir maire de Chamrousse dont la commune vient d’être créée.

Il se présente aux premières élections municipales de cette commune en mars 1989. Il est élu et désigné comme maire. Mais un recours contre son élection est déposé au Tribunal Administratif de Grenoble qui annule son élection, annulation maintenue par le Conseil d’Etat le 9 juillet 1989. Il soutenait qu’il était locataire d’un appartement depuis le 1er décembre 1988, mais il n’a pas prouvé qu’il était inscrit au rôle de la taxe d’habitation au 1er janvier 1989. Son élection en tant que conseiller municipal est donc annulée.

Au cantonales il a l’étiquette du parti radical (le parti de Borloo) et a obtenu le soutien du chef national du Nouveau Centre (droite). C’était sans compter avec la dureté de la vie politique en Isère où le représentant du nouveau Centre n’est pas d’accord et propose son soutien au candidat de l’UMP. Mais pour brouiller un peu plus les cartes, J. Ch. Simiand a pris comme suppléante une militante de l’UMP, comprenne qui pourra !

Au second tour il a déclaré qu’il soutiendra l’adversaire d’Olivier Bertrand quel qu’il soit, donc y compris la candidate PS. Cette dernière, qui n’hésite pas à dire que l’élection du candidat écologiste en 2004 était due aux voix de droite, devrait s’empresser de refuser le soutien d’un candidat de la majorité présidentielle. Mais le fera-t-elle, puisqu’aujourd’hui elle appartient à une majorité municipale qui a mélangé allègrement la droite et la vieille gauche (PS et PC) en 2008 ? Apparemment tout est bon pour dézinguer un conseiller général écologiste !

Les petits potins politiques

Publié le 5 mars 2011

La candidate du PS sur le canton 1 de Grenoble déclare dans le Dauphiné Libéré du 24 février : « Nous rencontrons par exemple des personnes âgées qui ne savent même pas qu’elles peuvent se tourner vers le Département pour obtenir l’APA » (allocation personnalisée d’autonomie ndlr). Or il faut savoir qu’à Grenoble c’est le centre communal d’action sociale – CCAS qui est chargé par le Conseil général de gérer ce dossier.

Donc s’il y a dysfonctionnement, cette conseillère municipale devrait s’en prendre à elle-même puisqu’elle est aussi administratrice du CCAS ! Ou alors s’agit il d’une mise en cause de l’action de son collègue Vice-président du CCAS, ce qui manquerait d’élégance et de solidarité majoritaire.

Précisons que pour connaître toutes les compétences du CCAS, il s’avère nécessaire de participer très assidûment aux conseils d’administrations et à ses groupes de travail…

Publicité mensongère : Mme Doutriaux, la candidate du Modem (droite) sur le canton 1 se déclare seule candidate indépendante, mais sans préciser indépendante de qui ou de quoi. Une chose est sûre, elle dépend du maire de Grenoble : elle fait partie de sa majorité et elle est adjointe à l’administration générale.

L’ami de Nicolas Sarkozy insulte un élu en plein conseil municipal : lors du dernier conseil du 21 février, J. Thiar (élu de droite de la majorité), comme il le fait souvent, se retourne pendant l’intervention de Gilles Kuntz et s’accoude à son bureau à 50 cm de lui pendant son intervention. Comme cette fois J. Thiar ajoute des simagrées à son attitude de défi, Gilles Kuntz interrompt son discours en demandant que son collègue arrête son manège. En plus de rires appuyés de la majorité, notre collègue s’entend répondre par l’élu de droite : « Gros naze ! ». Cette insulte a été enregistrée. Un minimum de respect de la démocratie et des élus serait-il trop demander à ce personnage ?

La mode des lettres ouvertes

Publié le 5 mars 2011

Le groupe PS et apparentés au conseil municipal de Grenoble a produit le 16 février 2011 une lettre ouverte à l’ADES (qui ne nous a jamais été envoyée !) concernant nos critiques contre le maire au sujet de l’avenir du lycée Mounier, en oubliant un fait incontournable : le maire s’est précipité pour soutenir le projet de fermeture du lycée Mounier décidé par le Président de la région au motif de questions de sécurité. Or chacun a pu mesurer que ce prétexte bien commode a maintenant disparu. Les faits sont têtus.

Le petit groupe des radicaux de gauche (PRG, filiale du groupe PS) à la région, dans une lettre ouverte, somme le groupe Europe Ecologie Les Verts de rentrer dans le rang, en arrêtant de proposer des amendements divisant la majorité lors des sessions du conseil régional ou alors de bien vouloir quitter la majorité ! Le groupe PRG ne voit la politique que par des alliances d’appareil produisant des majorités de godillots ! Il faut dire que l’essentiel de sa contribution aux débats du conseil régional consiste à faire du cirage de pompes du président et des Vice-présidents socialistes et PRG…

Un communiqué de l’association de la Maison des Habitants des Baladins

Publié le 5 mars 2011

Suite à une agression d’un des personnels de la Maison des habitants, l’association a envoyé le 25 février le communiqué suivant qui annonçait la fermeture de la Maison pendant 3 jours pour protester contre ces violences.

« LA MAISON DES HABITANTS DES BALADINS A NOUVEAU FERMEE !

C’est en permanence que de jeunes adolescents commettent sur la place des Géants des « incivilités » de toute sorte.

Après une série d’invasions du centre social, d’effractions, de vols, de dégradations, de menaces, d’injures de tout type, un nouveau pas dans la violence a été franchi mardi soir. Sur la place un des jeunes a tenté d’intimider un membre de l’équipe avec une arme de poing factice ou véritable.

Devant une telle escalade de la violence, y compris vis-à-vis des commerces, l’ensemble des professionnels de la Maison des Habitants des Baladins par un mouvement collectif, a décidé la fermeture du centre.

NOUS NE POUVONS ACCEPTER DE TELLES ATTITUDES DE LA PART DES JEUNES SANS REAGIR

Nous sommes toujours convaincus qu’il faut poursuivre le travail éducatif de la Maison des Habitants des Baladins, dans le respect de tous. C’est pour ces raisons que nous nous engageons dans la gestion de cette Maison pour qu’un service de qualité soit donné aux familles habitantes du quartier (service social, centre de loisirs, activités culturelles ou sportives, manifestations conviviales) avec comme seul objectif d’améliorer la qualité de la vie sur le quartier.

CES EXACTIONS INCESSANTES RENDENT IMPOSSIBLE LA REALISATION DE CET OBJECTIF

Le bureau de l’association, composé d’habitants bénévoles du quartier, tient à affirmer sa solidarité totale avec l’ensemble des personnels de la Maison des Habitants des Baladins. Qu’ils soient salariés du Conseil général (Assistantes sociales) de la Ville et du CCAS ou de l’association.

Avec les autres associations du quartier nous avons exprimé dans le texte « SOS VILLENEUVE » qu’ « Il est urgent que les décideurs prennent leurs responsabilités. Ils n’ont pas d’autre choix que d’investir financièrement et humainement dans les secteurs où ils peuvent agir : emploi, formation, éducation, rappel des règles, vie collective, lien social, animation »…

L’apport de moyens humains supplémentaires est une nécessité avant qu’une nouvelle étape dans la violence ne soit franchie avec des conséquences que nous ne voulons pas imaginer. Aujourd’hui des moyens supplémentaires sont alloués face à l’urgence de la situation et nous nous en réjouissons.

LA MAISON DES HABITANTS ROUVRIRA SES PORTES LUNDI (lundi 28 février ndlr)

Et les activités proposées pendant les vacances scolaires se dérouleront normalement.

Le foyer des habitants (51 place des géants) restera fermé durant cette période.

Nous n’accepterons plus aucune incivilité et nous porterons plainte de manière systématique à la moindre incivilité et injure.

PAR AILLEURS

Le bureau de la Maison des Habitants ne comprenait pas les raisons qui poussaient le Conseil Général, à retirer les assistantes sociales qui travaillent sur le quartier et à les regrouper au centre ville. Le maintien et le renforcement de la proximité des services sociaux et éducatifs restent pour l’association une exigence absolue. »