Enfin, après plus de 10 ans d’attente une nouvelle réglementation en matière de séismes

Publié le 21 mars 2011

Mise à jour 21 mars 2011

Suite à la situation au japon, et notamment aux impacts sur les centrales nucléaires, voici des éléments complémentaires :

Rappelons que le Sud Est est la région la plus nucléarisée de France !

Texte publié le 19 novembre 2010

Depuis 1991, date de la dernière réglementation préventive en matière de séisme, il est démontré, par des scientifiques en particulier grenoblois reconnus internationalement, que le classement de la région grenobloise en zone « 1b risque modéré » est erroné et doit être relevé.

Nous, écologistes grenoblois, l’avions relevé, annoncé et énoncé publiquement lors des différents plans d’occupation des sols, ZAC (dont les ZAC Europole), plans locaux d’urbanisme, enquêtes publiques sur les équipements et installations (grand stade d’agglomération et son parking souterrain, rocade Nord, autorisations d’INB du CEA et de l’ILL, autorisations des installations chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie, protection contre les inondations…).

Nos exigences n’ont pas été prises en compte.

Aujourd’hui, avec un retard de plusieurs années et un délai supplémentaire jusqu’au 1er mai 2011, ces affirmations étayées sont enfin prises en compte par des décrets n°2010-1254 et 2010-1255 et arrêté du 22 octobre 2010.

Parmi les modifications les plus importantes par rapport au zonage sismique de 1991, l’augmentation du niveau de sismicité de la zone allant de Chamonix à Grenoble, qui passe d’une zone Ib (zone de sismicité modérée) à la zone 4 (sismicité moyenne c’est-à-dire la plus importante de métropole dans le nouveau zonage).

La région grenobloise est donc dans une zone de sismicité la plus importante de France métropolitaine.

Cette information d’importance est passée sous silence par le site du préfet de l’Isère, car elle n’a pas fait l’objet d’un discours de M. Sarkozy.

Nous informons donc la population et les services publics concernés par la sûreté des installations et la sécurité des personnes et des équipements, ainsi que les services de secours de notre région.

Nous demandons que les services de l’Etat dans le département, et à défaut les maires des communes, informent la population et l’ensemble des services concernés, et que des exercices soient réalisés pour tester les moyens de secours en situation sismique.

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