Archives du 25 mars 2011

Cantonales, un deuxième tour important à Grenoble

Publié le 25 mars 2011

Sur le canton 6, le Front National est présent au deuxième tour, il est fondamental de le battre le plus nettement possible. A ce sujet il est regrettable que la candidate du PS ait refusé de faire apparaître le soutien de Christine Garnier, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts, des Alternatifs et soutenue par l’ADES. La demande de Ch. Garnier était pourtant légitime de pouvoir mettre une phrase de soutien dans la circulaire aux électeurs, comme l’ont fait les autres candidats, au nom des 19 % d’électeurs qui ont voté pour sa candidature. Le sectarisme ne doit pas empêcher le vote contre le FN.

Sur les deux autres cantons, les électeurs vont pouvoir choisir entre deux projets politiques différents : celui d’Europe Ecologie – les Verts, des Alternatifs et de l’ADES ; et celui du PS et de ses alliés qui a montré ses limites et ses erreurs. L’élection de deux candidats écologistes à Grenoble serait une reconnaissance du travail accompli depuis de longues années contre la corruption, pour une gestion rigoureuse de l’argent public (contre l’augmentation non fondée des impôts locaux), pour une amélioration des services publics locaux pour tous au juste prix, dans une ville agréable à vivre maintenant et pour les générations futures, pour une vie démocratique locale rénovée sans le clientélisme et la mainmise de clans sur les institutions.

sabri-perrin

Sur le canton 3, c’est Hakim SABRI qui est candidat d’Europe Ecologie – les Verts avec comme suppléante Pascale Perrin représentant les Alternatifs.
http://hakimsabri.eelv-cantonales.fr/

OBertrand Radia Bouderbane

Sur le canton 1, nous soutenons Olivier Bertrand qui est candidat d’Europe Ecologie – les Verts, et qui est le conseiller général sortant. Suppléante Radia Bourderbane
http://olivierbertrand.eelv-cantonales.fr/

Le 27 mars, votons contre le FN
et pour Olivier Bertrand (Grenoble 1) et Hakim Sabri (Grenoble 3)

Les potins politiques – spécial cantonales

Publié le 25 mars 2011

Les derniers jours de campagne électorale sont toujours des moments où les politiques se « lâchent », soit par fatigue soit par angoisse du résultat.

La palme revient à J. Safar (PS) qui déclare à propos de Cécile Duflot, venue à Grenoble pour soutenir les candidats écologistes et appeler à battre le FN : « Cécile Duflot n’avait-elle pas plus intelligent à faire, à quelques jours du second tour, que de venir en Isère, un département qui restera de toute façon à gauche? Faut-il lui rappeler la situation politique en France, la présence de l’UMP et du FN, dans d’autres départements? » (interview à Grenoble Citylocal News le 22/3/11). Désormais, à Grenoble, les partis politiques devront demander une autorisation à J. Safar pour organiser des réunions publiques ! Il n’est pas inutile de lui rappeler ce qui se passait à Grenoble au début du premier mandat Destot. Alors que les écologistes à Grenoble et en Isère, avec en particulier leurs éluEs à Grenoble, étaient très actifs pour organiser les manifestations contre l’extrême-droite, M. Destot et son chef de cabinet M. Safar avait refusé un temps d’appeler à manifester contre la venue de Le Pen à Grenoble le 9 décembre 1996, s’opposant à ce que les éluEs du conseil municipal de Grenoble participent avec leur écharpe officielle à la manifestation organisée par plusieurs dizaines de mouvements. Malgré leurs hésitations, ce rassemblement antifasciste de plus de 20 000 personnes s’est tenu et a été le plus important de France depuis vingt ans contre l’extrême-droite.

Autre perle de J. Safar dans la même interview: « Oui, tout cela montre à quel point les écologistes s’intéressent surtout au pouvoir pour le pouvoir ». Venant d’un expert de la chose, il faut apprécier cette profonde analyse à sa juste valeur. Rappelons que seuls les écologistes ont présenté pour ces élections un projet détaillé et même chiffré. Donc le pouvoir pour le projet oui, le pouvoir pour le pouvoir, non. Nous ne sommes pas comme le PS, navrés J. Safar.

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Le 50 Galerie de l’Arlequin, toute une histoire

Publié le 25 mars 2011

Comme si l’histoire bégayait, tout commence dans les années 1993/1994. Le maire corrompu de l’époque avait déjà envisagé la démolition du 50 Galerie de l’Arlequin. Son adjointe, également présidente de l’organisme de logements sociaux l’Opale (aujourd’hui ACTIS) avait clairement indiqué aux habitants que la décision était prise et que l’on n’y reviendrait pas. Au cours de sa campagne pour les élections municipales de 1995, le candidat M. Destot clamait haut et fort que ce projet « n’avait ni queue, ni tête » et que lui, une fois élu, il ne serait plus question de démolition. Par la suite on a pu constater que les promesses non tenues étaient devenues au fil du temps une manière de gérer la ville. On pourra toujours arguer que depuis 1995, la vie, la ville, la société ont bien changé. Certes, pour reprendre une expression récurrente du premier magistrat de cette ville « il ne suffit pas d’affirmer pour avoir raison », d’autant plus en effet quand ces mêmes affirmations ne correspondent pas à la réalité. L’idée d’ouvrir la Villeneuve sur la ville, permettant par exemple un accès à tous au parc J. Verlhac, n’est pas totalement absurde et mérite débat. En revanche, affirmer que cette ouverture ne peut se réaliser autrement qu’en détruisant le 50 galerie de l’Arlequin est pour le moins saugrenu, puisqu’en arrière plan, un bâtiment barre l’horizon et interdit de fait cet accès. Le cabinet d’architectes INTERland, choisi par la ville pour mener à bien le projet de renouvellement urbain, ne s’y est pas trompé en n’intégrant aucune démolition dans son projet. Il en a fait les frais et s’est aussitôt fait remercier.

Le renouvellement urbain c’est aussi et surtout un long processus qu’il est convenu d’appeler concertation. Lire le reste de cet article »

La poste, toujours service public ?

Publié le 25 mars 2011

On peut en douter, à la lecture des faits suivants, qui nous sont communiqués par l’UPVO, Union des Professionnels du Village Olympique.

« Suite au départ en retraite bien méritée de notre facteur qui nous apportait le courrier vers 9h le matin, ce qui est une honnête heure pour satisfaire aux besoins d’une activité professionnelle pérenne en zone franche, le courrier arrive maintenant péniblement un peu avant midi, mais plus souvent après !

Le bureau de poste du VO, contacté, nous explique que la tournée est maintenant faite en heures supplémentaires… Ceci expliquant cela. Mais, oh bonheur inénarrable, il existe une solution que nous ne résistons pas au plaisir de partager avec vous …

Le conseiller clientèle de « La Poste Agence Télévente CP 108, 69266 Lyon Cedex 09 – www.laposte.fr/entreprises » nous propose pour la modique somme de 1 050 € par an et par tête (vous avez bien lu : mille cinquante euros … eh ! peuchère si l’on ose dire avé l’accent), une remise garantie du courrier avant 9h du matin du lundi au vendredi ! (Le samedi on se repose … non mais, qu’est ce que vous croyez ?).

Ah que nous aurions aimé que nos élus, dont les déambulations sous nos fenêtres se font au rythme des campagnes électorales, se battent contre la désertion des services publics plutôt que de nous laisser à la garde de leurs caméras de surveillance entre deux passages ! »

En bref : M. Boileau, GF38, logement social, super-embauches

Publié le 25 mars 2011

Maryvonne Boileau, le retour…

Suite à la démission du Conseil régional de Mme Marie-Noëlle Battistel (députée PS de la 4ème circonscription de l’Isère), M. Boileau retrouve le 156ème poste d’élu. Pour autant elle maintient son recours au Conseil d’Etat contre la décision de supprimer le 157 ème poste. Si elle gagne, c’est Eric Grasset de la liste PS qui sera appelé à siéger. Décidemment les écologistes sont unitaires pour deux !

GF38, rendez-vous le 8 avril

Un nouveau repreneur, Christophe Maillol, homme d’affaires investi dans le football français et brésilien depuis une dizaine d’années, a signé un protocole d’accord avec Index pour acheter tout ou partie du GF38. Le protocole d’accord peut être annulé jusqu’au 8 avril. Le repreneur se déclare prêt à apporter 3 M€. Pour l’instant l’avenir sportif et administratif du GF 38 est plutôt sombre. A suivre.

Logement public ou logement social ?

Quand le vocabulaire essaye de camoufler les réalités. De plus en plus de voix s’élèvent pour abandonner l’appellation « logement social » au profit de « logement public ». Pourtant ce logement est attribué sur critères sociaux et n’est donc pas accessible à tous, il ne répond pas aux exigences d’un service public stricto sensu. Pourquoi vouloir camoufler la réalité ? Il faut au contraire donner toute sa noblesse à l’appellation et expliquer que les 2/3 des Français peuvent y accéder. Le logement social pourrait être un des moyens de lutter contre la spéculation immobilière s’il était massivement construit.

Vous avez dit visionnaire ?

Un de nos lecteur nous signale : « il y a environ 10 ans quand je suis arrivé à Grenoble on disait que Grenoble était tout proche des 20% de logements sociaux (19,5%). 
Aujourd’hui notre cher Maire se vante d’avoir atteint les 20% et vise les 30%. C’est là que c’est drôle car si nous augmentons la part de logements sociaux sur la ville au même rythme que ces dernières années il nous faudra 200 ans pour atteindre l’objectif ! C’est cela un maire visionnaire ! Il fixe des objectifs à 200 ans… »

Le CCAS se paye une annonce dans Le Monde

Pour embaucher un collaborateur, le Centre communal d’action sociale – CCAS se paye une annonce à 5 400 € dans Le Monde Economie (15 mars). Pourtant pour le type de poste recherché il suffit d’utiliser les réseaux habituels (Gazette des communes, lettre du cadre, CNFPT…). On peut donc faire des économies autrement qu’en supprimant les primes des personnels les moins bien payés.

Le Maire de Grenoble embauche un super membre de cabinet pour sa communication !

Vu dans Le Monde Economie du 22 mars, pour encore plus cher (il y a de la couleur). « Grenoble l’esprit d’innovation. La ville recrute le Directeur de la communication et de l’animation ». Il est recruté directement « sous la responsabilité du député-maire », pas sous celle du Directeur général des services ! Il s’agit donc bien d’un membre de cabinet qui travaillera pour le député et le maire… Il est précisé qu’il doit être « doté du sens politique », sous entendu, d’une ouïe très développée pour entendre la voix de son maître.

Contrat d’Axe de la ligne de tram E, un déni de démocratie

Publié le 25 mars 2011

En application des principes de la charte adoptée par le Syndicat mixte des transports en commun – SMTC le 2/7/2007, le contrat d’axe décrit les engagements réciproques des communes et du SMTC sur l’axe de la ligne de tram E. Il a été présenté le 16 février 2011 au SMTC. Mais il n’a jamais fait l’objet de débats publics préalables… On apprend par exemple que la Ville de Grenoble ce serait engagée pour construire 3300 logements supplémentaires le long de la ligne E, 900 avant 2015, le reste avant 2020… Au fait y a-t-il toujours une charte de la démocratie locale à Grenoble ?