M. Destot, le loser !

Publié le 21 octobre 2011

La liste des échecs de M. Destot est impressionnante, en voici quelques exemples.

  • Il dirige une entreprise de privatisation du Commissariat à l’énergie atomique qu’il conduit à la quasi-faillite (1989-1997), dont le directeur sera mis en cause pour falsification des comptes. Cette entreprise sera reprise par une filiale de la Lyonnaise des eaux ;
  • Il se fait élire par une majorité de gauche et écologiste pour remunicipaliser le service de l’eau de Grenoble et, une fois élu, veut poursuivre illégalement la délégation avec son partenaire de la Lyonnaise des eaux (1995-2000), mais est obligé grâce aux actions des écologistes d’accepter la création de la Régie des Eaux de Grenoble.
  • Il est élu maire de Grenoble en 2008 sans avoir la majorité des voix des électeurs, bien qu’il ait fait une large ouverture à droite.
  • Il promet un grand stade à une équipe de football professionnelle pour accroître le rayonnement de Grenoble, l’aventure se termine en eau de boudin, mais coûte très cher aux Grenoblois.
  • Il promeut une autoroute urbaine traversant Grenoble (rocade Nord) que la commission d’enquête publique déclare opposée à l’intérêt général (2010) ; les sommes englouties en pure perte dans les différentes études de ce mirage ont atteint 40 M€.

  • Il engage la Ville dans une candidature pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2018. Il se fait retoquer lamentablement par le comité olympique français. Cette pré-candidature a coûté cher aux Grenoblois, pour rien. Heureusement l’aventure s’est arrêtée là. Annecy n’a pas eu la même chance qui a englouti des sommes pharaoniques pour une candidature perdue d’avance. Tout le monde savait que la ville coréenne de Pyeongchang serait choisie, ayant déjà été deux fois qualifiée en finale et toujours en 2ème position.
  • Il soutient M. Strauss-Kahn, crée le comité de soutien à DSK (depuis 2006), considère DSK comme « le grand espoir du PS et de la France » (avril 2011) juste avant que cet homme soit mis en cause pour son comportement très socialiste (2011) ;
  • Il fait voter des plans de déplacements urbains en 2000, 2007 et 2008 qui sont annulés pour illégalités par la justice ;
  • Il fait voter en 2009 un plan local d’urbanisme qui est annulé pour illégalités par la justice (2011)
  • Aux élections sénatoriales (2011), il impose à la fédération PS de l’Isère son ami B. Soulage à la 3ème place de la liste Vallini, mais se fait retoquer par un vote des militants suite à l’opération J. Chiron – E. Giraud.
  • Il s’investit sans retenue dans la campagne de M. Aubry, espérant peut être devenir ministre, pour l’instant c’est largement raté. Pourtant il semblait encore croire à la victoire de sa candidate après le 1er tour des primaires.

Un conseil gratuit à F. Hollande : s’il veut gagner la présidentielle, surtout qu’il ne se montre pas trop avec M. Destot.

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