Archives du 25 novembre 2011

Lycée Mounier : victoire contre l’arbitraire

Publié le 25 novembre 2011

Voila encore une leçon de Grenoble ! Le tribunal administratif de Grenoble vient de sanctionner vigoureusement le Président de la Région qui n’avait pas le droit de décider la diminution de capacité du lycée Mounier et de fermer des bâtiments. Il sanctionne le Recteur de l’Académie qui n’avait pas le droit de changer la zone de desserte du lycée. Il sanctionne l’Inspectrice d’Académie qui n’avait pas le droit de limiter à 105 le nombre d’élèves en seconde au lycée pour la rentrée 2010-2011. Il sanctionne les autorités académiques pour avoir refusé d’accepter la demande de dérogation d’inscription d’un élève en seconde…

Quel gâchis ! Heureusement que la mobilisation a été exemplaire, car sûrs de leur bon droit « les Mounier » n’ont jamais baissé les bras.

L’ADES, qui a beaucoup aidé pour les recours, se félicite de cette victoire du droit sur l’arbitraire.

Maintenant il faut vite réparer tous les dégâts commis.

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Le droit à l’eau pour tous, hommage à Danielle Mitterrand

Publié le 25 novembre 2011

Le combat pour l’accès de tous à une eau potable, au niveau mondial, date de longues années et s’est amplifié face à la marchandisation de l’eau par les grands groupes multinationaux, dont les majors françaises (Générale des Eaux Véolia et Lyonnaise des eaux Suez). La privatisation de l’eau de Grenoble par illégalités et par corruption, contre laquelle nous nous sommes mobilisés a été un moment important de ce combat. Rappelons qu’il a fallu se battre contre le maire corrompu et sa majorité à partir de 1989, puis en 1995, contre M. Destot qui voulait poursuivre les contrats issus de la corruption en transformant la COGESE (100% Lyonnaise des Eaux) en Société des Eaux de Grenoble (société d’économie mixte, ville-Lyonnaise).

La remunicipalisation de notre service public en 1999-2000 a démontré que même dans des grandes villes il était possible de revenir sur la main mise des grands groupes privés sur des services publics. Danielle Mitterrand qui avait créé sa fondation « France Libertés », se mobilisait sur le droit à l’eau. Très intéressée par l’expérience grenobloise, sa rencontre avec Raymond Avrillier avait donné naissance à une collaboration étroite sur le droit à l’eau.

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Les élus Ecologie et Solidarité : des élus qui travaillent

Publié le 25 novembre 2011

Le groupe des élus « Ecologie et Solidarité » à la ville de Grenoble a édité son bilan à mi mandat. Bien que dans l’opposition, ce groupe d’élus pèse fortement sur l’activité municipale en imposant le débat et en proposant des alternatives aux mauvais choix du maire et de sa majorité.

Au sommaire :


Une Ville conviale ?

  • Payez, vous êtes filmés !
  • Un stade vide, pas assez de piscines
  • “Ouvrir la culture !“ : Trois questions à Olivier Bertrand

Une Ville soutenable ?

  • Bien circuler et facilement, cʼest pour quand ?
  • Quintuple 0 pour la majorité sur les JO
  • Politique économique : hors sujet, hors champ
  • GIANT : un nom qui veut tout dire

Une Ville solidaire ?

  • CCAS : 3 questions à Marina Girod de lʼAin
  • LOGEMENT SOCIAL : 3 questions à Maryvonne Boileau
  • Pour la Villeneuve, pas dʼidées neuves
  • Un PLU qui nʼa pas plu.
  • Chauffage urbain : les usagers sur le grill
  • IMPÔTS LOCAUX : 3 questions à Hakim Sabri, Président de groupe

Conclusion…

Le bilan est disponible en ligne

Service public à l’eau

Publié le 25 novembre 2011

La gestion du Stade des Alpes semble en faire saliver plus d’un, et parmi les candidats, on trouve de tout. Des multinationales du BTP et des autoroutes qui au fil des années ont sauté sur toutes les occasions offertes par le secteur public pour se diversifier, des petites entreprises (qui ne doivent pas connaître la crise) et même une association.

Constatant la descente vertigineuse du GF38 passé de ligue 1 (élite du football professionnel) en CFA 2 ( 5ème division amateur), la Métro (communauté d’agglomération) propriétaire du Stade des Alpes a décidé en avril dernier de lancer un appel à candidature en vue d’une délégation de service public sous forme d’affermage.

Les investissements restant à la charge du propriétaire, le prétendant retenu (autrement appelé le fermier) qui versera une redevance, prendra également à son compte les travaux d’entretien. Outre les recettes issues de l’exploitation du stade, le titulaire pourra percevoir des recettes publicitaires mais aussi des subventions publiques.

L’objectif de cette délégation est évidemment de rentabiliser cet équipement en augmentant les manifestations sportives (hors football), spectacles, concerts, location de salons, séminaires, activités économiques, commercialisation des espaces commerciaux… Mais n’est-ce pas déjà ce que tentent de faire en ordre dispersé et avec toutes les difficultés que l’on connaît, Alpexpo, Alpes Congrès, le Summum, le Palais des Sports, l’Office du Tourisme ?

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Déplacements, le lobby automobile refait surface !

Publié le 25 novembre 2011

Des associations de chefs d’entreprises viennent de lancer avec de gros moyens une campagne sur le thème : « Déplacements il est temps d’agir ! ».

Un supplément au Dauphiné libéré du 23 novembre décline sur 8 pages leurs 10 propositions. Le décor est planté en introduction : «  Aujourd’hui notre efficacité est largement handicapée par un manque dramatique de fluidité des déplacements qui nous pousse à renoncer à des marchés, qui surenchérit nos coûts, stresse nos salariés, éloigne nos clients et partenaires… La situation ne cesse de se dégrader, sans qu’aucun projet réaliste ne vienne éclairer l’avenir : la situation est donc très grave. »

Ce discours est le même depuis des dizaines d’années à la veille de prises de décisions publiques sur l’organisation des déplacements. Ici c’est le futur SCOT (schéma de cohérence territoriale) qui est visé : « Nous n’avons pas vocation à réagir à l’ensemble des volets du SCOT. Cependant nous affirmons que celui-ci minore les impacts économiques et sociaux de la congestion et qu’en matière d’infrastructures de déplacements, les préconisations ne sont pas à la hauteur des problèmes et des enjeux ».

Evidemment les deux premières propositions réclament la mise à 2 fois 3 voies de l’A480 et de la rocade sud et si l’élargissement de la rocade sud n’est pas réalisable alors il faut relancer le contournement de l’agglomération par le nord avec un péage. Les 8 autres propositions sont très classiques et reprennent ce qui était proposé dans les défunts PDU (Plan de déplacements Urbains) ou repris dans les discussions du projet de SCOT ou du prochain PDU : régulation des vitesses sur les voies urbaines, développement du fer et des transports en commun, le câble, la limitation des déplacements, changements dans l’organisation du travail…

Il est tout de même navrant de voir des gens (responsables d’entreprises, qui devraient avoir les pieds sur terre !) continuer à s’enfoncer dans des erreurs profondes de diagnostic sur les déplacements automobiles dans l’agglomération.

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Débat d’orientation budgétaire au conseil municipal du 21 novembre

Publié le 25 novembre 2011

Un débat important qui précède le prochain vote du budget, sur les orientations budgétaires, a donné lieu à des interventions intéressantes.

Un compteur qui s’affole : Le 1er adjoint a insisté lourdement sur les différences entre l’endettement de l’Etat, qui est un mauvais endettement et celui des collectivités qui est un bon endettement. Ceci résulte des contraintes de la loi qui interdit aux collectivités territoriales d’avoir des budgets de fonctionnement en déficit et qui interdit d’emprunter pour financer le fonctionnement, alors que l’Etat emprunte pour rembourser les intérêts des emprunts… Pour imager la dérive de la dette de l’Etat et au contraire la stabilité de la dette de Grenoble, le 1er adjoint a fait projeter une diapositive où deux compteurs indiquaient l’évolution en temps réel de la dette de l’Etat qui s’accroit de 1000 € par seconde alors que la dette de Grenoble et plus généralement des collectivités est stable. Ceci était très pédagogique, sauf que le compteur de la dette de l’Etat évoluait beaucoup trop vite puisque c’était au moins de 2000 à 3000 € par seconde ! La chose est suffisamment grave pour ne pas avoir besoin d’exagérer le trait. Et si l’endettement de Grenoble est un bon endettement, pourquoi vouloir à tout prix diminuer cette dette quand l’équilibre financier est assuré, sinon pour justifier la trop forte hausse des impôts ?

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