Mounier, la rentrée 2012 c’est maintenant!

Publié le 22 décembre 2011

Le conseil régional a majoritairement refusé d’autoriser son Président, Jean-Jacques Queyranne, à faire appel du jugement du tribunal administratif donnant raison aux Mounier. Seul le Front National a voté avec le groupe PS pour cette autorisation. De nombreuses indications montrent que Jean-Jacques Queyranne a fait de nombreux efforts pour rallier à sa cause tout ou partie de la droite UMP, mais en vain. Le jugement n’était pas suspensif, mais le Président de la Région et le Recteur auraient pu prétexter d’un appel pour attendre et ne rien changer. Désormais le jugement est définitif et la rentrée 2012 doit s’organiser comme en 2010.

Mais pour l’instant rien n’est fait et le recteur poursuit l’organisation de la rentrée 2012 comme si cette décision n’existait pas.

Les parents d’élèves, professeurs, personnels du lycée ou intéressés au retour à la situation normale demandent au Recteur et au Président de la Région d’agir vite pour préparer la rentrée dans les meilleures conditions. Le maire et ses adjoints sont bien silencieux, ainsi que les parlementaires et conseillers généraux PS. Les semaines qui viennent vont être décisives pour l’avenir du lycée. La mobilisation ne doit pas cesser.

A noter que la fermeture du lycée Jean Moulin à Lyon vient d’être annulée par le Tribunal administratif de Lyon pour le motif que le Recteur s’appuyait sur une décision illégale du Président de la Région qui avait « oublié » de faire délibérer le Conseil régional ! Comme pour Mounier, donc « même motif, même punition »… par un autre tribunal où la défense de la région a, là, été assurée in extenso. Ce qui invalide définitivement les raisonnements oiseux de J. Safar sur l’injustice qui résulterait de l’impossibilité de se défendre pour le président du conseil régional.

Le président du Tribunal Administratif de Grenoble a gentiment répondu à l’interrogation (inutile) de Jean-Jacques Queyranne sur les conséquences que pouvait avoir le jugement sur la responsabilité de la sécurité des personnes et des biens. Réponse : évidemment, il n’y a aucune conséquence des jugements à ce sujet !

Et comme le prétexte de l’insécurité des bâtiments a déjà été invalidé par le Tribunal, il ne reste plus qu’à organiser le retour à des conditions de scolarité normales…

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