Chauffage urbain : des marges de manoeuvre sur les tarifs existent

Publié le 7 janvier 2012

Jusqu’à ces dernières années l’incinération des farines animales était une recette pour la Compagnie de chauffage (CCIAG.) En réalité depuis quelques saisons cette incinération est devenue une charge et donc un coût que la CCIAG intègre normalement dans le service rendu. Cette nouvelle donne nous a conduit à commettre une erreur dans notre article du 22 décembre dernier, rectifiée par un communiqué de l’ADES dès le 26 décembre 2011.

Nous avons déjà insisté sur la très forte augmentation des capitaux propres de la CCIAG par des tarifs excessifs permettant de faire des marges considérables. Pour la CCIAG la constitution de capitaux propres élevés permet de solliciter des emprunts bancaires à des taux intéressants. Mais pour nous, ce n’est pas aux usagers d’un service public d’assurer un capital élevé au gestionnaire du service, c’est aux actionnaires. Actuellement le capital social apporté par les actionnaires est de 5 millions d’euros alors que les capitaux propres atteignent 25 millions d’euros soit 5 fois plus. Pour GEG les capitaux propres n’atteignent pas deux fois le capital social.

Il y a donc des réserves importantes à la CCIAG pour rembourser le trop perçu ces dernières années et fixer des tarifs encore plus bas que ceux arrêtés au 1er novembre 2011, sous la pression des usagers.

La mobilisation doit se maintenir sur les élus des 6 communes délégantes afin que rapidement de justes tarifs soient édictés pour rembourser le trop perçu et gérer le service public au mieux des intérêts des usagers.

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