Le site Médiapart a rendu publique une information qui courrait depuis plusieurs semaines en Isère : le Président du CGI (Conseil général de l’Isère) est mis en cause pour licenciement abusif en 2010, harcèlement moral et discrimination, par une ancienne assistante parlementaire. La plainte est jugée par le conseil des prud’hommes et a été mise en délibéré au 14 février 2012 (à la Saint Valentin …).
Décidément depuis quelques mois, l’image du nouveau sénateur de l’Isère est sérieusement dégradée, lui qui s’ennuie et déplore l’absence de journalistes au Sénat qu’il compare à un bordel des années 30 !
De nombreux personnels du CGI supportent de plus en plus mal l’autoritarisme qui règne au sein de cette institution. Les réorganisations se succèdent, la précédente n’est pas achevée que la suivante est déjà en cours. Cette agitation permanente dont le sens échappe aux personnels au premier chef, est une copie conforme du mode de management que l’on connaît dans les entreprises privées (tableaux de performance, production, rentabilité, évaluation…) sans tenir compte de la spécificité de l’action sociale et donc des relations humaines. Cette politique, si l’on peut la qualifier ainsi, a pour conséquence grave de démotiver les personnels et particulièrement ceux qui sont sur le terrain. En fait, la réorganisation récente des services avec réduction de la sectorisation (ce qui en soi peut être une bonne chose) a provoqué le départ de certains professionnels (souvent les plus compétents).
Ceci est d’autant plus mal vécu que de nombreux personnels sont sur le terrain, en direct avec les difficultés sociales qui augmentent. Les personnels ne se sentent pas suffisamment soutenus par leur hiérarchie, qui est poussée à faire des économies sur les frais de personnel.
Rappelons que le CGI est un département qui dépense peu en frais de personnel. Pour revenir dans la moyenne il faudrait embaucher environ 300 personnes. Ainsi il serait possible de renforcer les personnels de terrain dans les fonctions de politique sociale en particulier auprès des publics en difficultés.
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