Chauffage urbain, Safar s’échauffe puis se refroidit

Publié le 5 février 2012

Le 25 janvier, a eu lieu à la mairie de Grenoble une réunion entre les 6 communes délégantes et le « Collectif pour un Chauffage urbain Juste et Solidaire. »

J. Safar (adjoint au maire) a voulu imposer un ordre du jour qui aurait renvoyé les discussions à plus tard et surtout avec d’autres interlocuteurs dans le cadre d’un comité des usagers regroupant de nombreux représentants qui pour la plupart ne se sont pas intéressés aux tarifs du chauffage urbain.

Bien évidemment le collectif ne l’entendait pas ainsi, lui qui a depuis des mois fait des demandes précises qui n’ont jamais reçu de réponse. Il a demandé que les points de l’ordre du jour soient inversés : d’abord ses questions et le calendrier de travail, puis le comité des usagers.

J. Safar a voulu imposer la discussion sur le comité des usagers. Devant le blocage il a décidé une suspension de séance. Au retour il a admis que sa méthode n’était pas la bonne et décidé d’un calendrier de travail sur certains des points demandés par les usagers. Il est clair que des communes n’entendent plus suivre aveuglément la ville de Grenoble.

A noter encore une manœuvre bassement politicienne de la part de J. Safar. Il a pris le prétexte d’un recours déposé par un élu du groupe « Ecologie et Solidarité » contre l’avenant d’octobre 2011, annonçant que dans ces conditions le collectif ne pourrait accéder aux documents car la ville en aurait besoin pour se défendre. Sous entendu, c’est la faute aux élus écologistes si l’information ne peut pas être complète.

Cela veut donc dire qu’il y a effectivement des documents cachés qui pourraient nuire à la ville dans cette affaire s’ils étaient mis sur la table ! C’est un terrible aveu qui laisse entendre que la gestion de ce service n’est pas irréprochable et qu’il faut cacher certaines informations qui pourraient nourrir l’illégalité de l’avenant !

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