Archives du 11 février 2012

Enquêtes publiques sur les modification et révision du PLU

Publié le 11 février 2012

Deux enquêtes publiques se déroulent simultanément à la mairie jusqu’au 29 février 2012. Il s’agit de modifier et de réviser le PLU (Plan Local d’Urbanisme) sur une grande partie du territoire de la ville. Ce sont deux dossiers très importants, et curieusement ils ont été confiés à un seul et même commissaire enquêteur. Il est alors permis de douter que ce commissaire puisse mener de telles enquêtes dans de bonnes conditions. De plus les dossiers sont difficilement consultables (et pour certains impossibles) dans un petit bureau de la mairie. Ces conditions ne sont pas conformes à la règle qui impose que l’enquête doit permettre une information complète du public.

Vu l’importance des changements envisagés du PLU, il aurait été normal de mettre les dossiers à disposition du public dans plusieurs endroits (antennes de mairie, la Plateforme) et que plusieurs commissaires enquêteurs soient nommés.

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L’immobilier, une vraie fixation

Publié le 11 février 2012

A l’heure où des pans entiers de l‘appareil de production étaient démantelés, où des salariés allaient grossir les rangs de l’ANPE, l’ancêtre de Pôle Emploi, certains parlaient de reconversion de bassins d’emplois et promettaient une société de services. Il fallait être bien naïf pour les croire, à fortiori quand, aidée par la financiarisation de l’économie et le dumping social entre autres, la production est allée s’égailler sous d’autres cieux.

Curieusement, aujourd’hui, les mêmes, toujours aussi sûrs d’eux appellent à la réindustrialisation du pays. Localement et singulièrement Grenoble intra-muros, n’a pas échappé à cette sorte de fatalité. Merlin-Gerin, Neyrpic, Bouchayer-Viallet, Cémoi, Joya, Lustucru, Valisère etc. ont en des temps et formes différents, disparu du paysage pour ne laisser que leurs noms. En s’éloignant de la ville elles ont mis de la distance avec les salariés et leurs domiciles. Certains diront qu’elles ont emporté avec elles leurs nuisances, d’autres déploreront la perte de nombreux emplois et d’une forte culture ouvrière. Une chose est sûre, cette « évolution » a laissé sur le carreau une grande partie de la population qui, à son tour a déserté la ville pour la banlieue ou la grande région grenobloise. En 2008 selon l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), les ouvriers représentaient 8,5% de la population grenobloise contre plus de 30% de cadres, professions intellectuelles et professions intermédiaires. Parallèlement les friches industrielles (sauf Cémoi) ont fait le bonheur des promoteurs immobiliers. Il faut cependant saluer une exception !

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Où l’on reparle du grand stade

Publié le 11 février 2012

Stade des AlpesSur recours d’Hakim SABRI, président de l’ADES en 2007 et aujourd’hui conseiller municipal de Grenoble depuis 2008, le tribunal administratif de Grenoble annule deux délibérations de la communauté d’agglomération grenobloise (La Métro) de 2007 et 2008 liées au stade des Alpes et proposées par M. Migaud, l’actuel 1er président de la Cour des Comptes qui veille maintenant sur la bonne utilisation de l’argent public.

Actuellement sont en discussion les candidatures à la reprise de la gestion du stade en délégation de service public. C’est donc une très bonne chose, qu’au bout de 5 ans, le Tribunal administratif déclare illégales les délibérations qui autorisaient la convention de location du stade au GF38. Hakim Sabri a été surpris de voir que la majorité de la Métro louait le stade sans aucun détail sur le calcul de la redevance d’occupation du domaine public. Il a donc engagé un recours en annulation de ces délibérations, et le TA lui a donné entièrement raison le 31 janvier 2012. Si la loi avait été appliquée, la redevance aurait dû être beaucoup plus élevée. La Métro va donc être obligée de faire toute la lumière sur les coûts réels du stade (dont les amortissements) et l’ensemble de tous les avantages en nature procuré au prochain délégataire si il y en a un. Voila comment on améliore les politiques publiques.

Voir la conférence de presse qui détaille ce jugement et ses conséquences.

Vivre à Grenoble s’organise, se renforce et agit

Publié le 11 février 2012

La nouvelle association « Vivre à Grenoble » regroupe de nombreux collectifs de quartiers qui agissent sur leur cadre de vie et tout particulièrement sur l’urbanisme et les déplacements.

La politique d’urbanisme de la majorité municipale est de plus en plus contestée pour de nombreuses raisons : celle par exemple de la recherche de l’hyper-densification qui ne profite qu’aux promoteurs, et qui induit une ville pour les riches par la dérive des prix du foncier et des logements. Celle encore de l’absence totale d’une vraie démocratie locale : aucun dossier d’urbanisme important ne présente une véritable co-construction des projets avec la population (sauf en ce qui concerne les quais). S’il existe bien des réunions d’information, elles ne permettent jamais des discussions ouvertes sur différents scénarios. Les projets, ficelés à l’avance, n’évoluent qu’à la marge et sont imposés aux habitants.

Vivre à Grenoble demande un moratoire sur les grands projets (Esplanade, Presqu’ïle, Flaubert…) afin qu’un large débat s’ouvre dans la ville autour d’une révision globale du PLU. Avec comme objectif de redéfinir les règles d’urbanisme pour un développement urbain respectueux de la ville et de ses habitants, une ville à taille humaine où il fasse bon vivre pour tous.

Vivre à Grenoble est une association à présidence collégiale

Pour tous renseignements voir le site internet de Vivre à Grenoble

Législatives 1ère circonscription, dernières nouvelles de la droite UMP

Publié le 11 février 2012

Le feuilleton se poursuit sur la 1ère circonscription pour les élections législatives des 10 et 17 juin 2008. L’UMP nationale a investi comme candidat J.C. Peyrin, conseiller général du canton de Meylan. Il est soutenu par de nombreux parlementaires UMP de l’Isère qui déclarent : « Cette candidature nous apparaît comme étant la plus naturelle ». Mais la maire de Meylan, adhérente à l’UMP, ne l’entend pas de cette oreille et maintient sa candidature, soutenue par le nouveau sénateur M. Savin (UMP) qui déclare : « Marie-Christine Tardy, c’est le choix gagnant pour nous tous. ».

Ce qui est amusant, c’est que les tracts d’annonce des deux candidatures déposés en même temps dans les boîtes aux lettres des habitants de la 1ère circonscription proviennent du même diffuseur. C’est une coïncidence curieuse qui amène à se poser la question : n’est ce pas une division organisée par la droite elle-même pour essayer de grappiller le plus de voix possibles au 1er tour et espérer ainsi reconquérir la circonscription ? A suivre.

IDEX : pourquoi l’échec ?

Publié le 11 février 2012

Lors de la première vague d’affectation des IDEX (initiatives d’excellence, appel à projets dans le cadre du grand emprunt), où seules trois candidatures avaient été acceptées – Strasbourg, Bordeaux et Paris -, le jury avait retoqué le projet grenoblois au motif notamment qu’« il n’est toujours pas apparu de vision commune d’une université unique qui rassemblerait, positionnerait et mettrait à profit les forces principales de la région de Grenoble. »

Malgré une deuxième chance offerte au site Grenoble-Savoie via la possibilité de redéposer un dossier pour la 2e vague, ce point n’a pu être débloqué, et Grenoble n’est donc à nouveau pas retenu dans le cadre de cet appel à projet.

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Face à l’impotence, à quand une mairie écologique et solidaire, bref efficace? Quel boulot !

Publié le 11 février 2012

Il ne suffit pas de construire de bons budgets, et ceux de la majorité ne le sont pas, il faut aussi s’assurer que la machine municipale et ses nombreuses «annexes» a la meilleure efficacité possible, par la mise en place de plus fortes coopérations et de solidarités entre les élus de la majorité et entre les services. De nombreux exemples nous démontrent que l’action de la Ville pourrait être beaucoup plus efficace au bénéfice des citoyens si des changements structurels étaient mis en place. Trop souvent, on assiste à un allongement du temps entre le moment de la décision et sa concrétisation qui se heurte à de multiples passages entre différents élus et différents services… Ceci est particulièrement visible en ce qui concerne les réalisations sur le terrain à la demande d’associations ou d’unions de quartiers.

Que de services dans un seul secteur, il n’est pas rare d’en compter une bonne quinzaine et donc, indemnités obligent, autant d’élus. Trouver une date pour une première réunion entre tous ces élus et services est mission impossible ! Gérer ensuite les multiples interfaces, il vaut mieux y renoncer tout de suite. L’impotence, c’est ça ! Et il y a pire ! Toute cette impotence sectorielle est doublée, triplée, voire quadruplée compte tenu de nos empilements politico-administratifs (Métro, CG38, Région, Etat).

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Mounier, la mobilisation continue

Publié le 11 février 2012

Lire quelques précisions sur notre article du 17/2/12

Le conseil régional a enfin fixé le cahier des charges et la capacité maximale du futur lycée (1500 élèves) qui sera reconstruit à côté de l’actuel, préservant ainsi la continuité éducative sur le site. Suite au jugement définitif du tribunal administratif, la capacité d’accueil du lycée revient à l’ancienne capacité dès la rentrée 2012.

Mais le Recteur ne veut rien entendre pour la prochaine rentrée et reste sur sa position de refus d’utiliser le bâtiment D pour des cours, et de maintien des effectifs à minima ne permettant ni le retour des BTS, ni des options, et ce en contradiction avec le jugement du Tribunal Administratif de novembre qui avait clairement écrit que « les désordres constatés sur le bâtiment D du lycée Mounier n’affectent pas la stabilité de sa structure et que ce bâtiment peut continuer à être exploité ». Les Mounier ont repris une mobilisation d’ampleur pour faire céder le Recteur dans sa tentative de casse du projet du lycée.

Dans ce même but, l’ensemble des groupes d’élus du conseil municipal de Grenoble (majorité et oppositions) ont signé une déclaration sur l’avenir du lycée.

En voici quelques extraits :

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