Archives du 14 février 2012

L’IDEX Grenoblois n’aurait obtenu aucune voix du jury international !

Publié le 14 février 2012

Communiqué du 13 février 2012

Le jury international qui a voté sur les dossiers présentés par les candidats à l’IDEX n’aurait accordé aucune voix au dossier grenoblois !

Le président du jury, Jean-Marc Rapp qui est professeur de droit à l’Université de Lausanne a précisé qu’il était très important que tous les porteurs de projets soient engagés collectivement dans la même démarche de transformation et que la qualité scientifique était présente chez tout le monde.

Ceci confirme l’analyse de l’ADES qui pointait le déficit de gouvernance du site universitaire, l’absence d’université unique et l’absence d’association des acteurs réels du site (enseignants, chercheurs, étudiants, personnels). La qualité scientifique n’étant pas en cause.

Depuis des années les responsables politiques et en premier lieu, Michel Destot et Geneviève Fioraso ont essayé d’imposer leurs vues sur l’évolution de l’université et de la recherche grenobloise, en privilégiant la technologie, notamment liée au CEA. Le projet GIANT, préparé dans le plus grand secret a été un facteur de profonde division du milieu universitaire et de sa démobilisation. La grande priorité donnée depuis des années au pilotage de la recherche publique par l’aval est aussi une hérésie lorsque l’on sait que la recherche fondamentale ne se pilote pas comme un programme technologique.

L’ADES a souvent tiré le signal d’alarme devant cette politique à courte vue. Le rôle des responsables politiques et des collectivités locales est d’aider à l’émergence d’une grande université qui conserve les équilibres entre thématiques et entre territoires en veillant à une construction démocratique.

L’ADES regrette que le management politique de l’organisation de la science à Grenoble soit si déplorable. Le maire a une responsabilité considérable dans ce dossier.