Archives du 17 février 2012

Précision sur la reconstruction du lycée Mounier

Publié le 17 février 2012

Notre article précédent pouvait laisser comprendre que la reconstruction du lycée ne se ferait pas sur le site actuel, il n’en est rien, la reconstruction se fera le long de la rue Peretto et non à la place des bâtiments actuels, ce qui permet la reconstruction tout en maintenant les activités sur le site.

Autre précision : si le recteur n’organise pas le retour des BTS à la rentrée 2012, les différentes options sont, fort heureusement, maintenues pour les secondes, premières et terminales.

La mobilisation pour que le Recteur applique le jugement du tribunal administratif se poursuit. Espérons que la période électorale sera propice à le faire changer d’attitude et que le nombre de secondes soit augmenté dès la rentrée permettant de revenir à l’ancien district de recrutement du lycée, incluant le collège Münch.

La fausse note salée

Publié le 17 février 2012

Au fil des ans La Fabrique Opéra confirme et amplifie son succès. Ce projet qui avait pour objectif initial de faciliter l’accès à l’opéra au plus grand nombre a largement réussi puisque chaque année les spectateurs sont toujours plus nombreux (plus de 10 000 spectateurs pour l’édition 2011 avec Carmen de Bizet). Du 22 au 25 mars prochain c’est Aïda de Verdi qui sera donné au Summum grâce aux élèves du Lycée Argouges pour les costumes, à ceux du Lycée J. Prévert de Fontaine pour les coiffures, aux apprentis charpentiers, menuisiers et peintres de l’IMT (Institut des Métiers et Techniques) pour les décors, grâce encore aux élèves du Conservatoire, des écoles de musique, des écoles d’ingénieurs, des membres de l’orchestre Universitaire…Bref ! un projet unique en son genre qui fédère toutes les énergies, ne bénéficiant paradoxalement de très peu d’aide des collectivités hormis la Région, le Conseil général, et dans une moindre mesure La Métro (Communauté d’agglomération). Et Grenoble ? Non seulement la ville ne soutient pas le Fabrique Opéra, mais cette année elle a jugé utile de se distinguer. Elle vient en effet de l’épingler à hauteur de 7 336,05 € (on appréciera la méticulosité du calculateur) pour affichage sauvage. Quelle mouche a bien pu piquer la ville ? Faut-il comprendre que pour elle, la Fabrique Opéra constitue un affront, une initiative qui ne correspond pas aux canons culturels portés par l’adjointe ? Si la ville avait voulu exprimer son aversion à la Fabrique Opéra , elle ne s’y serait pas prise autrement.

Cependant, et comme nous l’avons déjà demandé, il faudra bien qu’un jour la ville s’explique sur ce rejet et mieux encore, sur la sanction qu’elle vient d’infliger. De même faudra-t-il qu’elle justifie la mansuétude dont elle fait preuve à l’égard d’autres nombreux affichages sauvages qui, eux, échappent aux contraventions.

Après « Danse avec les Loups », tchatte avec Safar

Publié le 17 février 2012

Chaque année le scénario est écrit d’avance : la majorité municipale fait voter le budget en décembre et organise après coup des réunions publiques, le plus souvent clairsemées, pour informer la population de ses choix. C’est ce qu’elle appelle la « démocratie participative ». Une fois n’est pas coutume, cette année, nous avons eu droit à une innovation (pour reprendre une formule chère à nos édiles pour ne pas dire « moderne »). J. Safar, adjoint aux finances, à la sécurité etc, a tchatté (action d’échanger de façon simultanée par internet) avec les Grenoblois à propos du budget 2012. D’aucuns et probablement l’intéressé lui-même espéraient un raz de marée. Mais la montagne a finalement accouché d’un petit bout de la queue de la souris. Le compte-rendu de ces échanges qui figure sur le site de la ville fait état de 27 questions-réponses. Encore faut-il nuancer ce résultat quand on apprend que onze questions proviennent de petits farceurs de l’équipe du journal bimestriel « Le Postillon ». Des questions auxquelles J. Safar s’est appliqué à répondre le plus sérieusement du monde. Il ne se sent pas de joie et montre sa plus belle voix quand malicieux, son interlocuteur lui susurre quelques flatteries telles que :

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Impôts locaux, il faut être précis

Publié le 17 février 2012

Il est pénible de devoir corriger systématiquement les annonces simplistes de la majorité municipale sur l’évolution de la pression fiscale locale.

Dans le dernier numéro des Nouvelles de Grenoble (février –mars 2012, page 12), on apprend que la majorité a choisi la non-augmentation des impôts locaux depuis 2009 !

En fait la majorité a augmenté violemment les taux de 9% pour l’année 2009 puis ne les a plus augmenté et ceci devrait être le cas jusqu’à la fin du mandat.

Pourtant les contribuables voient leurs impôts augmenter régulièrement. En effet, c’est en augmentant chaque année les bases fiscales du niveau de l’inflation, que le gouvernement fait évoluer d’autant les impôts même si les taux restent stables.

Donc il est faux d’annoncer la non-augmentation des impôts locaux.

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Les JO d’hiver à Grenoble, ils y en a encore qui y pensent !

Publié le 17 février 2012

Décidément certains responsables politiques ne pensent qu’à ça ! Depuis l’échec cuisant de la candidature de Grenoble pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2018, on pouvait penser que l’affaire était définitivement enterrée, d’autant plus qu’elle a coûté très cher aux contribuables grenoblois.

Mais J. Safar qui se voit déjà maire de Grenoble remet un jeton dans la machine.

Le 8 février 2012, il déclare à Citylocalnews :

“Si il y a une vraie volonté au plus haut niveau de l’Etat d’organiser à nouveau des Jeux d’hiver, ce qui n’était clairement pas le cas la dernière fois, alors, Grenoble est forcément la ville la mieux placée en France. Je ne serais pas de ceux qui fermeraient la porte. Mieux: si les conditions sont réunies, je dis que nous serions fous de ne pas saisir cette opportunité”.

Ce qui est fou, c’est ce discours totalement déconnecté des préoccupations de Grenoblois, lassés de ces projets pharaoniques qui vont à l’encontre de leurs aspirations à mieux vivre dans leur ville. Cette question devra être définitivement tranchée lors des prochaines élections municipales, car il y a mieux à faire pour améliorer la vie quotidienne pour tous.

Stationnement, il est temps de réfléchir un peu plus

Publié le 17 février 2012

Une frénésie de suppression de places de stationnement dans la ville se fait jour. Dès qu’un projet d’aménagement se met en place, il y a suppression des places de stationnement sur voirie et diminution du nombre de places de garages obligatoires dans les immeubles neufs.

Tout le monde sait bien que la restriction du stationnement en centre ville des « pendulaires » (les habitants des autres communes qui viennent travailler à Grenoble) est un des moyens efficaces pour limiter l’utilisation de la voiture en ville. La bonne politique suivie à Grenoble a porté ses fruits, mais elle n’a pas été appliquée avec autant d’ardeur dans les autres communes de la Métro.

Il faut poursuivre sans relâche cette politique rendant plus difficile le stationnement sur les lieux de travail et en offrant des facilités pour les alternatives à la voiture (par exemple le pass mobilité proposé sur la presqu’île qui est une bonne politique). Mais il ne faut pas confondre restriction du trafic automobile et restriction du stationnement des résidents.

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Plan climat de la Métro, pas assez appliqué

Publié le 17 février 2012

Les objectifs du plan climat-énergie de la Métro sont de diminuer d’au moins 20% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020 par rapport au niveau de 2005, et ce en :

  • diminuant de 20% les consommations d’énergie par habitant ;
  • augmentant la production d’énergie renouvelable sur le territoire pour atteindre 16% de la consommation totale d’énergie du territoire (au lieu de 8% en 2007).

L’ ALEC (agence locale de l’énergie et du climat) effectue des bilans annuels du plan climat de la Métro. Elle vient de terminer le bilan 2009. En voici quelques extraits :

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