Archives du 16 mars 2012

Stop à la démolition du 50 Galerie de l’Arlequin

Publié le 16 mars 2012

photo GK

Ils sont de plus en plus nombreux à s’élever contre la démolition de 68 appartements de bonne qualité au 50 Galerie de l’Arlequin. Aucune des raisons avancées pour la justifier ne résiste à l’analyse. Un objectif qui a la vie dure puisque le corrompu l’avait déjà envisagé et s’était finalement abstenu devant l’opposition de la population. Mais c’était une autre époque, celle où notre maire avait promis de ne jamais démolir ces bâtiments.

Cette attaque contre le logement social est incompréhensible dans cette période très difficile pour de nombreuses familles. Imposer une telle charge au bailleur ACTIS est contraire à la solidarité la plus élémentaire envers les locataires qui verront leurs loyers augmenté plus vite à l’avenir.

Un collectif se mobilise et ne désespère pas de faire reculer la majorité municipale sur cette mauvaise décision qui ne servira à rien, sauf à diminuer le nombre de logements sociaux et mettre en difficulté le bailleur ACTIS.

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Des immeubles, les pieds dans l’eau

Publié le 16 mars 2012

Les histoires de nappe phréatique ne datent pas d’aujourd’hui à Grenoble. Souvenez-vous du fameux parking de la place de Verdun (surnommé par nous Water l’eau !), initié par le maire corrompu avec des marchés suspects. Il devait compter 4 niveaux en sous sol, mais a été limité à 2 en raison de la nappe phréatique au risque de flotter et d’en détourner le cours. Plus tard, les promoteurs du grand stade ont découvert tardivement (à nos dépens financiers) qu’il fallait augmenter la profondeur des fondations pour que le stade soit construit correctement. Une première variante du projet de rocade-nord prévoyait son passage en souterrain sous le CEA (Centre d’Etudes Atomique), menaçant de déranger la nappe phréatique avec des conséquences inconnues pour certains équipements installés sur le polygone.

La frénésie de constructions dans tous les secteurs de la ville pourrait être à l’origine de remontées inhabituelles de la nappe phréatique. C’est le cas de plusieurs copropriétés et immeubles qui constatent que garages et sous-sol sont inondés Dans le quartier Berriat, 4 copropriétés ainsi que la clinique mutualiste subissent ces inondations. Pour l’instant les raisons exactes restent encore inconnues. Toutefois, il est tout à fait curieux que lors des études d’impacts des différents projets immobiliers cet aspect n’ait pas été étudié.

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Alpexpo, du très mauvais bricolage financier

Publié le 16 mars 2012

Tous droits réservés (photo DR)

C’est la panique à la mairie de Grenoble et à ALPEXPO, le conseil d’administration de la SEM (Société d’Economie Mixte) a demandé le 1er mars 2012 aux actionnaires de verser d’urgence 2 millions d’euros en compte courant d’associés, car les banques ne se précipitent pas pour prêter à une société en aussi mauvaise santé. Ces apports seront rémunérés au taux de 1% et le seront pour une durée d’un an renouvelable jusqu’à 4 ans.

Mais la loi précise que cette avance ne peut pas être versée si les capitaux propres deviennent inférieurs à la moitié du capital social (somme réellement versée par les actionnaires). Or fin 2010 les capitaux propres de la SEM étaient de 0,864 M€ et la moitié du capital social de 0,762 M€.

Le résultat de 2011 est très négatif et les capitaux propres fin 2011 très inférieurs à la moitié du capital social. Cet apport en compte courant n’est alors pas possible, à moins de faire semblant de ne pas arrêter les comptes à temps ou de ne pas connaitre le résultat de l’année écoulée. Tout cela s’apparente à du mauvais bricolage.

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Les tarifs du Chauffage urbain bientôt jugés

Publié le 16 mars 2012

Incroyable mais vrai : le Tribunal administratif de Grenoble va enfin juger les recours déposés ces dernières années contre les tarifs du chauffage urbain. Le premier recours date de… février 2005, soit plus de 7 ans ! Pourtant il ne s’agit pas d’un dossier complexe, qui aurait nécessité une expertise… Cette lenteur inadmissible est difficilement compréhensible car dans ces questions contractuelles le temps est précieux. En effet la délégation de service public du chauffage urbain arrivera à échéance fin décembre 2017 pour Grenoble. Les conditions concrètes d’une éventuelle annulation des tarifs sont différentes si l’annulation arrive en 2006 soit 11 ans avant la fin du contrat plutôt qu’en 2012 soit seulement 5 ans avant la fin. Les conséquences économiques pour le délégataire (ici la CCIAG) ne sont pas du tout les mêmes. La justice tient de plus en plus compte du temps qui reste et se montre souvent très indulgente lorsque ce temps est relativement court.

Au cours du deuxième trimestre 2012 le tribunal administratif de Grenoble se prononcera sur les tarifs d’avant 2008 et sur les tarifs depuis juillet 2008 jusqu’à octobre 2011. Des annulations apporteraient un soutien important aux usagers du chauffage urbain qui poursuivent leurs mobilisations pour obtenir le remboursement des trop perçus dans leurs factures et voir définir enfin des tarifs justes et solidaires pour cet important service public trop longtemps laissé sans contrôle.

Gare de Grenoble, un coût qui déraille !

Publié le 16 mars 2012

Le projet de rénovation de la gare SNCF prend forme, la concertation règlementaire touche à sa fin et des voix se sont élevées sur le coût de cette opération qui avec 36 M€ semble bien chère.

Nous avions signalé que c’était les collectivités locales qui apportaient plus de 70 % des financements, par contre c’est la filiale de la SNCF, « gare et connexion » qui est le maître d’ouvrage et qui mène la danse.

Le coût des seuls bâtiments voyageurs (propriété de la SNCF) s’élève à 13,7 M€. Or Gare et Connexion et Réseau Ferré de France n’apportent que 7,5 M€. En fait ils arrivent à se faire payer à peu près la moitié de leurs bâtiments sur lesquels ils auront la haute main et dont ils loueront au prix fort des emplacements à des services dépendant des collectivités locales (SMTC, VFD, Office du Tourisme…).

Dans cette opération, les collectivités locales ne se sont pas organisées pour imposer une autre répartition financière un peu moins à leur désavantage.

Gaz de Schistes, danger même en Isère

Publié le 16 mars 2012

Si le système d’exploitation du gaz de schistes a été, un temps, retoqué, les recherches en France et notamment en Isère ne se sont pas arrêtées pour autant, loin s’en faut. R. Avrillier et Europe Ecologie les Verts ont mis à disposition du public les documents liés aux demandes de permis d’exploitation des gaz de schistes dans la région qui sont actuellement en cours d’instruction par les services de l’Etat. Il s’avère qu’en Isère, le Vercors ouest est touché ainsi que le nord du département. Pour tout savoir sur ces permis, voir le dossier sur le site d’EELV Isère

Le projet MALIN, pour l’aide alimentaire aux plus démunis, pas si malin…

Publié le 16 mars 2012

Tous droits réservés (photo DR)

« Donnez un poisson à un enfant il mangera un jour, apprenez lui à pêcher, il mangera toute sa vie »

Dans un pays riche comme la France, la malnutrition des enfants et des adultes est révoltant. Grenoble n’échappe pas à ce fléau, d’où l’idée de proposer un projet nommé « MALIN » pour l’aide alimentaire aux plus démunis.

On ne sait pas si c’est malin pour les bénéficiaires, mais pour la multinationale de produits laitiers fournisseur de l’opération, c’est un bon placement à court, moyen et long terme.

Ce projet initié au plan national, a donné lieu à un protocole d’accord en 2010, entre des institutionnels, professionnels de santé publique, associatifs et industriels pour faciliter l’accès aux « produits alimentaires adaptés à la nutrition infantile à prix réduits. »

 Comment çà fonctionne

Le programme MALIN s’adresse aux enfants en bas âge moins de 4 mois à 3 ans.

Il consiste à sensibiliser les familles aux bonnes pratiques en matière de nutrition et de renforcer les connaissances sur l’alimentation de la femme enceinte, sur l’allaitement et l’alimentation de la mère et de l’enfant, sur la diversification alimentaire.

Son autre objectif est de « faciliter l’accès des familles en situation de précarité, RSA socle ou celles vivant sous le seuil de pauvreté à une alimentation adaptée aux besoins nutritionnels des enfants en bas âge ».

« Les familles inscrites peuvent se renseigner pour recevoir des actions d’accompagnement individuelles ou collectives, dans les maternités, centres PMI, etc. »

« Ces familles recevront tous les trimestres, des chèques de réduction, nominatifs d’une valeur totale de 315 €, entre le 5ème et le 21ème mois de l’enfant. Les chèques sont valables 3 mois dans tous les supermarchés qui vendent… » des produits commercialisés par une multinationale des produits laitiers.

Cette idée pourrait voir le jour à Grenoble, par l’intermédiaire du CCAS.

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Gribouille et l’A480

Publié le 16 mars 2012

Il nous avait déjà fait le coup. On se souvient que l’Etat s’étant désisté, A. Vallini avait décrété que le conseil général assumerait la maîtrise d’ouvrage de la Rocade Nord, avec le succès que l’on connaît. Jamais à court d’initiative, cette fois, il décide seul bien sûr, et toujours pour le compte du conseil général, de proposer une solution d’élargissement de l’A480 qui va bien au-delà du mauvais projet de l’Etat en cours d’élaboration. Ce serait une solution idéale pour accroître le trafic automobile et la pollution. Toujours est-il que dans les deux cas, il fait le bonheur du lobby routier, de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) et du MEDEF, jamais avares de louanges quand un politique, à fortiori de « gauche » partage à ce point leurs idées de bétonisation (projet Center Parc dans les Chambaran) et de multiplication à l’infini d’infrastructures routières et autoroutières. Dans un courrier qu’ils lui adressent, 15 patrons Isérois le remercient pour « son écoute… », assurés d’avoir été reçu cinq sur cinq.

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Le jeu du mail

Publié le 16 mars 2012

ZFU, ce sigle barbare cache en réalité un dispositif législatif dont certaines entreprises savent apprécier les bienfaits. Les premières Zones Franches Urbaines (ZFU) ont fait leur apparition dès 1997 avec, comme toujours, les meilleurs intentions du monde à savoir, créer de l’emploi dans des secteurs urbains dits en difficulté. Et l’Etat n’a pas lésiné sur les avantages consentis aux entreprises candidates à une installation en ZFU. Ainsi par exemple, toute entreprise peut bénéficier : d’une exonération d’impôts sur les bénéfices, une exonération d’impôts locaux, une aide à l’embauche de salariés, une exonération de cotisation d’assurance maladie maternité en faveur du dirigeant de ladite entreprise. L’exonération totale d’imposition des bénéfices s’applique dans la limite de 100 000 € par période de 12 mois et de 5 000 € supplémentaires par nouveau salarié domicilié en Zone Urbaine Sensible ou en Zone Franche Urbaine, pour un temps plein et ce pendant au moins 6 mois.

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