Archives de mars 2012

La majorité municipale s’éclate

Publié le 23 mars 2012

Ils partirent 6 et il n’en reste plus qu’une ! Le groupe Modem, emmené par un ancien du cabinet du maire corrompu avait négocié 6 élus avec M. Destot en 2008 qui voyait là une bonne occasion de se débarrasser des élus écologistes trop exigeants à son goût. Suite à des malversations le chef du groupe, déchu, créait son propre groupe de 3 élus. Mais sur les 3 restants au groupe Modem, l’un, ne pouvant voter Bayrou, se ralliait à C. Lepage et un autre appelait à voter Hollande. La seule restée fidèle au chef du Modem, est l’adjointe au maire B. Doutriaux qui est en charge de l’administration générale et du contentieux. Nous avions déjà noté son incompétence sur certains dossiers, maintenant elle utilise les moyens de la ville pour faire connaître son soutien à F. Bayrou. Faut-il rappeler que l’utilisation des moyens d’une commune dans une campagne électorale est expressément interdite et que cela peut entrainer le rejet du compte de campagne du candidat et donc l’absence de remboursement des dépenses par l’Etat. Mais que fait le maire ? Il tient vraiment mal sa majorité…

L’homme qui valait 1,9 millions d’euros

Publié le 23 mars 2012

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Bon an mal an, malgré les aléas économiques, la SEM (Société d’Economie Mixte) Alpexpo a toujours su maintenir ses activités : foires, salons, congrès… On ne peut pas en dire autant de l’Association Palais des Sports qui, pour continuer de fonctionner, n’a jamais cessé d’être renflouée par la Ville de Grenoble. Or comme nous l’avons relaté, ces dernières semaines c’est la panique à Alpexpo. Le Conseil d’Administration demande à ses actionnaires de verser en urgence 2 M€. Une décision qui sera soumise au conseil municipal lundi 26 mars. Comment en est-on arrivé là?

Petit retour sur l’histoire récente. En place depuis les années 1990, le directeur général d’Alpexpo est soudainement remercié en 2008. Guy Chanal lui succède en janvier 2009, tout en conservant la direction du Palais des Sports. Une situation plutôt inédite qui voit un homme cumuler à plein temps deux fonctions dans deux structures aux statuts différents, association et SEM. M. Destot ne tarit pas d’éloges sur cet homme qui à coup sûr va « sauver » Alpexpo. D’emblée, après avoir pris connaissance des comptes de l’entreprise, G. Chanal exige du conseil d’administration d’avoir carte blanche en échange de quoi, il s’engage à réduire de moitié le déficit qu’il évalue à 1 M €.

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Stop à la démolition du 50 Galerie de l’Arlequin

Publié le 16 mars 2012

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Ils sont de plus en plus nombreux à s’élever contre la démolition de 68 appartements de bonne qualité au 50 Galerie de l’Arlequin. Aucune des raisons avancées pour la justifier ne résiste à l’analyse. Un objectif qui a la vie dure puisque le corrompu l’avait déjà envisagé et s’était finalement abstenu devant l’opposition de la population. Mais c’était une autre époque, celle où notre maire avait promis de ne jamais démolir ces bâtiments.

Cette attaque contre le logement social est incompréhensible dans cette période très difficile pour de nombreuses familles. Imposer une telle charge au bailleur ACTIS est contraire à la solidarité la plus élémentaire envers les locataires qui verront leurs loyers augmenté plus vite à l’avenir.

Un collectif se mobilise et ne désespère pas de faire reculer la majorité municipale sur cette mauvaise décision qui ne servira à rien, sauf à diminuer le nombre de logements sociaux et mettre en difficulté le bailleur ACTIS.

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Des immeubles, les pieds dans l’eau

Publié le 16 mars 2012

Les histoires de nappe phréatique ne datent pas d’aujourd’hui à Grenoble. Souvenez-vous du fameux parking de la place de Verdun (surnommé par nous Water l’eau !), initié par le maire corrompu avec des marchés suspects. Il devait compter 4 niveaux en sous sol, mais a été limité à 2 en raison de la nappe phréatique au risque de flotter et d’en détourner le cours. Plus tard, les promoteurs du grand stade ont découvert tardivement (à nos dépens financiers) qu’il fallait augmenter la profondeur des fondations pour que le stade soit construit correctement. Une première variante du projet de rocade-nord prévoyait son passage en souterrain sous le CEA (Centre d’Etudes Atomique), menaçant de déranger la nappe phréatique avec des conséquences inconnues pour certains équipements installés sur le polygone.

La frénésie de constructions dans tous les secteurs de la ville pourrait être à l’origine de remontées inhabituelles de la nappe phréatique. C’est le cas de plusieurs copropriétés et immeubles qui constatent que garages et sous-sol sont inondés Dans le quartier Berriat, 4 copropriétés ainsi que la clinique mutualiste subissent ces inondations. Pour l’instant les raisons exactes restent encore inconnues. Toutefois, il est tout à fait curieux que lors des études d’impacts des différents projets immobiliers cet aspect n’ait pas été étudié.

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Alpexpo, du très mauvais bricolage financier

Publié le 16 mars 2012

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C’est la panique à la mairie de Grenoble et à ALPEXPO, le conseil d’administration de la SEM (Société d’Economie Mixte) a demandé le 1er mars 2012 aux actionnaires de verser d’urgence 2 millions d’euros en compte courant d’associés, car les banques ne se précipitent pas pour prêter à une société en aussi mauvaise santé. Ces apports seront rémunérés au taux de 1% et le seront pour une durée d’un an renouvelable jusqu’à 4 ans.

Mais la loi précise que cette avance ne peut pas être versée si les capitaux propres deviennent inférieurs à la moitié du capital social (somme réellement versée par les actionnaires). Or fin 2010 les capitaux propres de la SEM étaient de 0,864 M€ et la moitié du capital social de 0,762 M€.

Le résultat de 2011 est très négatif et les capitaux propres fin 2011 très inférieurs à la moitié du capital social. Cet apport en compte courant n’est alors pas possible, à moins de faire semblant de ne pas arrêter les comptes à temps ou de ne pas connaitre le résultat de l’année écoulée. Tout cela s’apparente à du mauvais bricolage.

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Les tarifs du Chauffage urbain bientôt jugés

Publié le 16 mars 2012

Incroyable mais vrai : le Tribunal administratif de Grenoble va enfin juger les recours déposés ces dernières années contre les tarifs du chauffage urbain. Le premier recours date de… février 2005, soit plus de 7 ans ! Pourtant il ne s’agit pas d’un dossier complexe, qui aurait nécessité une expertise… Cette lenteur inadmissible est difficilement compréhensible car dans ces questions contractuelles le temps est précieux. En effet la délégation de service public du chauffage urbain arrivera à échéance fin décembre 2017 pour Grenoble. Les conditions concrètes d’une éventuelle annulation des tarifs sont différentes si l’annulation arrive en 2006 soit 11 ans avant la fin du contrat plutôt qu’en 2012 soit seulement 5 ans avant la fin. Les conséquences économiques pour le délégataire (ici la CCIAG) ne sont pas du tout les mêmes. La justice tient de plus en plus compte du temps qui reste et se montre souvent très indulgente lorsque ce temps est relativement court.

Au cours du deuxième trimestre 2012 le tribunal administratif de Grenoble se prononcera sur les tarifs d’avant 2008 et sur les tarifs depuis juillet 2008 jusqu’à octobre 2011. Des annulations apporteraient un soutien important aux usagers du chauffage urbain qui poursuivent leurs mobilisations pour obtenir le remboursement des trop perçus dans leurs factures et voir définir enfin des tarifs justes et solidaires pour cet important service public trop longtemps laissé sans contrôle.

Gare de Grenoble, un coût qui déraille !

Publié le 16 mars 2012

Le projet de rénovation de la gare SNCF prend forme, la concertation règlementaire touche à sa fin et des voix se sont élevées sur le coût de cette opération qui avec 36 M€ semble bien chère.

Nous avions signalé que c’était les collectivités locales qui apportaient plus de 70 % des financements, par contre c’est la filiale de la SNCF, « gare et connexion » qui est le maître d’ouvrage et qui mène la danse.

Le coût des seuls bâtiments voyageurs (propriété de la SNCF) s’élève à 13,7 M€. Or Gare et Connexion et Réseau Ferré de France n’apportent que 7,5 M€. En fait ils arrivent à se faire payer à peu près la moitié de leurs bâtiments sur lesquels ils auront la haute main et dont ils loueront au prix fort des emplacements à des services dépendant des collectivités locales (SMTC, VFD, Office du Tourisme…).

Dans cette opération, les collectivités locales ne se sont pas organisées pour imposer une autre répartition financière un peu moins à leur désavantage.

Gaz de Schistes, danger même en Isère

Publié le 16 mars 2012

Si le système d’exploitation du gaz de schistes a été, un temps, retoqué, les recherches en France et notamment en Isère ne se sont pas arrêtées pour autant, loin s’en faut. R. Avrillier et Europe Ecologie les Verts ont mis à disposition du public les documents liés aux demandes de permis d’exploitation des gaz de schistes dans la région qui sont actuellement en cours d’instruction par les services de l’Etat. Il s’avère qu’en Isère, le Vercors ouest est touché ainsi que le nord du département. Pour tout savoir sur ces permis, voir le dossier sur le site d’EELV Isère

Le projet MALIN, pour l’aide alimentaire aux plus démunis, pas si malin…

Publié le 16 mars 2012

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« Donnez un poisson à un enfant il mangera un jour, apprenez lui à pêcher, il mangera toute sa vie »

Dans un pays riche comme la France, la malnutrition des enfants et des adultes est révoltant. Grenoble n’échappe pas à ce fléau, d’où l’idée de proposer un projet nommé « MALIN » pour l’aide alimentaire aux plus démunis.

On ne sait pas si c’est malin pour les bénéficiaires, mais pour la multinationale de produits laitiers fournisseur de l’opération, c’est un bon placement à court, moyen et long terme.

Ce projet initié au plan national, a donné lieu à un protocole d’accord en 2010, entre des institutionnels, professionnels de santé publique, associatifs et industriels pour faciliter l’accès aux « produits alimentaires adaptés à la nutrition infantile à prix réduits. »

 Comment çà fonctionne

Le programme MALIN s’adresse aux enfants en bas âge moins de 4 mois à 3 ans.

Il consiste à sensibiliser les familles aux bonnes pratiques en matière de nutrition et de renforcer les connaissances sur l’alimentation de la femme enceinte, sur l’allaitement et l’alimentation de la mère et de l’enfant, sur la diversification alimentaire.

Son autre objectif est de « faciliter l’accès des familles en situation de précarité, RSA socle ou celles vivant sous le seuil de pauvreté à une alimentation adaptée aux besoins nutritionnels des enfants en bas âge ».

« Les familles inscrites peuvent se renseigner pour recevoir des actions d’accompagnement individuelles ou collectives, dans les maternités, centres PMI, etc. »

« Ces familles recevront tous les trimestres, des chèques de réduction, nominatifs d’une valeur totale de 315 €, entre le 5ème et le 21ème mois de l’enfant. Les chèques sont valables 3 mois dans tous les supermarchés qui vendent… » des produits commercialisés par une multinationale des produits laitiers.

Cette idée pourrait voir le jour à Grenoble, par l’intermédiaire du CCAS.

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Gribouille et l’A480

Publié le 16 mars 2012

Il nous avait déjà fait le coup. On se souvient que l’Etat s’étant désisté, A. Vallini avait décrété que le conseil général assumerait la maîtrise d’ouvrage de la Rocade Nord, avec le succès que l’on connaît. Jamais à court d’initiative, cette fois, il décide seul bien sûr, et toujours pour le compte du conseil général, de proposer une solution d’élargissement de l’A480 qui va bien au-delà du mauvais projet de l’Etat en cours d’élaboration. Ce serait une solution idéale pour accroître le trafic automobile et la pollution. Toujours est-il que dans les deux cas, il fait le bonheur du lobby routier, de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) et du MEDEF, jamais avares de louanges quand un politique, à fortiori de « gauche » partage à ce point leurs idées de bétonisation (projet Center Parc dans les Chambaran) et de multiplication à l’infini d’infrastructures routières et autoroutières. Dans un courrier qu’ils lui adressent, 15 patrons Isérois le remercient pour « son écoute… », assurés d’avoir été reçu cinq sur cinq.

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Le jeu du mail

Publié le 16 mars 2012

ZFU, ce sigle barbare cache en réalité un dispositif législatif dont certaines entreprises savent apprécier les bienfaits. Les premières Zones Franches Urbaines (ZFU) ont fait leur apparition dès 1997 avec, comme toujours, les meilleurs intentions du monde à savoir, créer de l’emploi dans des secteurs urbains dits en difficulté. Et l’Etat n’a pas lésiné sur les avantages consentis aux entreprises candidates à une installation en ZFU. Ainsi par exemple, toute entreprise peut bénéficier : d’une exonération d’impôts sur les bénéfices, une exonération d’impôts locaux, une aide à l’embauche de salariés, une exonération de cotisation d’assurance maladie maternité en faveur du dirigeant de ladite entreprise. L’exonération totale d’imposition des bénéfices s’applique dans la limite de 100 000 € par période de 12 mois et de 5 000 € supplémentaires par nouveau salarié domicilié en Zone Urbaine Sensible ou en Zone Franche Urbaine, pour un temps plein et ce pendant au moins 6 mois.

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Mounier, le Recteur fait de la mauvaise résistance

Publié le 10 mars 2012

Les Mounier au rectorat (photo GK)

Dernière nouvelle, le ministère de l’éducation nationale vient de faire appel du jugement du 24 novembre 2011 du Tribunal administratif de Grenoble qui donnait raison aux Mounier. Le Conseil régional qui en a la prérogative, n’avait pas autorisé le Président à réduire la capacité d’accueil du lycée. J.J Queyranne qui a pris cette décision seul, n’a donc pas pu faire appel du jugement. Ce refus opposé au Président par le Conseil Régional est un acte démocratique : le délibératif rappelant à l’exécutif quelles sont les limites de ses compétences.

Le Ministre, pour le compte du Recteur, n’a pas ces difficultés. Il essaye de réécrire l’histoire en expliquant que le Recteur a pris la décision de modifier le district de desserte (les collèges qui dépendent d’un lycée) du lycée Mounier de manière autonome et indépendamment de celle du Président de la Région de diminuer la capacité d’accueil de l’établissement. Il va avoir du mal à en convaincre la justice vu les écrits et les déclarations du Recteur depuis septembre 2010, lorsqu’il signait avec JJ. Queyranne le fameux courrier annonçant la fermeture du lycée Mounier à la rentrée 2011. Le ministre de l’éducation nationale affirme que le Recteur est compétent en sécurité des bâtiments, ce qui n’est évidemment pas la loi et était nié par le recteur lui-même dans ses écrits antérieurs. Il va falloir qu’ils harmonisent leurs arguments.

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Pollution atmosphérique toujours et encore…

Publié le 10 mars 2012

Pollution sur la cuvette grenobloise (photo GK)

Chaque jour, le réseau de surveillance de la qualité de l’air en Rhône Alpes, dont l’ASCOPARG à Grenoble, calcule un indice de la qualité de l’air, l’indice ATMO.

L’indice ATMO prend en compte quatre polluants réglementés, le dioxyde de soufre SO2, le dioxyde d’azote NO2,  l’ozone O3 et les particules fines PM10 (inférieures à 10 microns).

L’indice est calculé quotidiennement sur une période de 24 heures dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, le résultat est un nombre compris entre 1 et 10. Au dessus du niveau 5, la qualité de l’air devient médiocre ou mauvaise.

A Grenoble, les épisodes de pollution importante se succèdent à un rythme malheureusement trop rapide et depuis des années il ne s’améliore pas puisque pendant près d’un tiers des jours de l’année , il est égal ou au dessus de 5 à Grenoble.

Voici les pourcentages des jours d’une année où l’indice n’est pas bon à Grenoble :

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Vallini soutient encore le lobby routier

Publié le 10 mars 2012

Le Président du Conseil général de l’Isère (CGI) qui vient tout juste de sortir, pas très grandi, d’un conflit au tribunal Prudhommes avait sans doute besoin de se refaire la main. Pour ce faire, il n’a rien trouvé de mieux que d’annoncer la relance des investissements routiers superflus en proposant de financer l’élargissement de l’A480 à 2 fois 3 voies. Visiblement il est en manque de rocade et déclare que la rocade nord ne s’est pas faite parce qu’il n’a pas été suffisamment soutenu ! La vérité est qu’il a lui-même reculé au moment de lancer la réalisation de la rocade sachant bien que son dossier ne passerait pas financièrement et qu’il aurait été retoqué juridiquement. Comme tous les princes, il privilégie les dépenses d’investissements (qui s’inaugurent) au fonctionnement, particulièrement dans le social, compétence essentielle du CGI, pourtant bien mal traitée.

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ALPEXPO suite

Publié le 10 mars 2012

L’opposition de droite UMP avait demandé au maire de mettre en place une mission municipale d’information et d’évaluation sur ALPEXPO. Le maire n’avait pas daigné répondre.

Le 2 mars 2012, les présidents des 7 groupes de la majorité municipale (3 groupes de droite, 3 groupes dits de gauche et un groupe mi-droite, mi-gauche) ont fait la même demande. Il faut dire que c’est un peu la panique dans la majorité, suite à la communication du commissaire aux comptes de la SEM sur les comptes 2011. La presse a fait état d’un déficit de 1,9 M€. L’ancien directeur général, qui a démissionné, après un passage éclair, a donné des informations qui ne confirment pas ce chiffre. D’après lui le résultat net fin 2011 devrait être négatif de seulement (!) 485 000 €. Les résultats nets cumulés depuis 2007 jusqu’en 2010 atteignent -1,008 millions d’€. On est loin des 1,9 M€ annoncés. C’est plutôt l’opacité.

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Center Parcs, le projet toujours bloqué

Publié le 10 mars 2012

Les opposants à ce projet néfaste restent fortement mobilisés contre la volonté du maire de Roybon d’accepter l’implantation de ce complexe touristique qui ne respecte pas les exigences d’un développement équilibré et durable du pays des Chambaran. Il ne s’agit que d’affaire de gros sous malheureusement soutenue par la quasi unanimité des conseillers généraux, à l’exception des élus écologistes.

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Les alliés de droite de M. Destot amplifient leurs divisions

Publié le 10 mars 2012

Il y avait les anciens Modem (l’adjoint à l’immobilier) qui ralliaient la candidature Bayrou au grand dam du chef du Modem maintenu (voir notre article du 3 mars 2012). Voilà maintenant S. Gemmani qui après avoir été suspendu du Modem, risque l’exclusion puisqu’il choisit de soutenir C. Lepage et ne se prive pas de critiquer Bayrou. Comme toujours S. Gemmani a beaucoup de mal à rester à la même place. Il a été sur la liste de droite de M. Micoud aux municipales de 2001 puis sur la liste de M. Destot en 2008… Sa seule vraie constante, c’est de rester bien ancré à droite et depuis 2008 il est à l’aise dans la majorité droite-gauche de M. Destot, même s’il a des divergences importantes avec l’adjoint à la politique sociale.

Caserne de Bonne, mauvaises nouvelles !

Publié le 10 mars 2012

Caserne de Bonne (Photo GK)

Les fermetures de magasins dans la galerie commerciale se poursuivent sans que la mairie ne s’en inquiète (voir notre article du 9 décembre 2011). Le deuxième restaurant, la « Taverne d’Antan » vient de mettre la clef sous la porte, c’est ainsi le sixième commerce qui disparait. Les charges locatives imposées par Mercialys (gestionnaire de la galerie et filiale du groupe Casino) sont beaucoup plus importantes que prévues, des recours judiciaires de commerçants ont été déposés pour contester ces dérives non prévues contractuellement. Le choix qui a été fait par le maire et G. Fioraso (adjointe à l’économie) de faire gérer cette galerie commerciale par une société privée sans lui imposer un cahier des charges précis est une erreur. Elle va coûter cher à certains commerçants qui ont cru aux mirages des promesses au moment du lancement de cette opération commerciale.

Il en va de même des malfaçons dans certains bâtiments d’habitation notamment l’immeuble « le Connestable » dont le maître d’ouvrage est Vinci. Il a non seulement été livré avec beaucoup de retard mais il présente toujours d’importants défauts qui impactent négativement la vie des habitants, notamment des problèmes thermiques et des fuites d’eau.

La lutte contre le fichage continue

Publié le 10 mars 2012

Le Collectif Isérois pour le Retrait de Base Élèves (CIRBE) communique :

Si en Isère les écoles ont toutes fini, après intimidation et répression, par renseigner Base Elèves (à une exception près, la petite école de Montagne, près de St Marcellin), ailleurs en France, avec le CNRBE, de nombreuses écoles résistent encore.

Ces luttes de terrain sont confortées par un gros travail juridique et médiatique. Le Conseil d’Etat a rétabli notamment le droit d’opposition, et le procureur de Paris a adressé un rappel à la loi au ministère de l’Education Nationale, au sujet de l’absence d’informations des parents d’élèves sur Base Elèves. Depuis a été réalisée la saisie d’un juge d’instruction pour reconsidérer le classement sans suite des 2103 plaintes contre X au sujet de Base Elèves et des recours en Tribunal Administratif contre le refus de l’administration de respecter le droit d’opposition s’enchaînent. Les recours juridiques de directeurs sanctionnés se poursuivent. Certains gagnent, d’autres perdent. Plusieurs conseils régionaux  dont celui de Rhône-Alpes et de nombreuses municipalités ont émis des vœux contre le fichage. Les candidats à la présidentielle et aux législatives sont et seront interpellés sur le fichage par le CNRBE. De nombreux médias s’intéressent au fichage de la jeunesse. Comme nous l’avons toujours affirmé, le retrait de nombreuses données de Base Elèves ne rend pas pour autant ce fichier inoffensif. Le ministère est en train de reconstituer en dehors de Base Elèves de nouveaux fichiers recueillant des données nominatives, notamment sur les compétences avec le Livret Personnel de Compétences électronique (LPC).

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Ne souriez plus, sans le savoir vous êtes filmés

Publié le 3 mars 2012

A Lyon, les plaques informent les citoyens. Pas à Grenoble...

Pour en atténuer les effets négatifs, on est rapidement passé du terme « vidéo surveillance » à « vidéo protection », donnant ainsi l’illusion au citoyen qu’une caméra pouvait protéger et prévenir un crime ou un délit, et effacer du même coup l’idée que ce même citoyen était sous surveillance.

En 2010 , Grenoble comptait déjà une trentaine de caméras, le long des voies de tramway, de circulation et sur des espaces publics. Aujourd’hui, officiellement, on devrait en dénombrer 18 de plus, installées dans les secteurs Jardin de Ville, Square La Fleur et au Village Olympique, si l’on s’en tient aux déclarations de la majorité municipale. Pourrait-on en douter ? Probablement, quand on constate combien, dès l’origine, la question de la vidéo surveillance et de l’installation de caméras sur l’espace public a été traitée en petit comité qui n’a fini par informer de ses intentions que sous la pression des habitants. Douter encore quand le bilan de « l’expérimentation » promis par J. Safar l’adjoint en charge des finances et de la sécurité, se fait toujours attendre, sans parler du fameux Collège d’Ethique mal parti dès sa constitution.

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