Archives du 30 juin 2012

Le Rouge & le Vert : le centième numéro de l’hebdo !

Publié le 30 juin 2012

En mars 2010, le bimestriel le Rouge & le Vert papier fait sa mue pour donner une lettre électronique hebdomadaire. Voici donc le 100ème numéro d’un hebdo qu’à chaque parution beaucoup attendent avec impatience et que certains redoutent. Son contenu ne figure pas dans la presse locale, le plus souvent sous influence. Une information, des faits, avec notre point de vue, notre opinion subjective totalement assumée et revendiquée à travers le tryptique qui fonde l’ADES : la Démocratie, l’Ecologie et la Solidarité….

Pour fêter ce 100ème numéro, notre illustrateur préféré Cled’12 nous a gratifié d’un dessin couleur, avec l’humour qui convient pour marquer clairement notre place dans la vie politique locale.

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Dessin Cled12, tous droits réservés

Au conseil municipal du 25 juin : compte administratif, subventions, PLU, Arlequin

Publié le 30 juin 2012

Très souvent absent dès les primaires socialistes, puis pendant la campagne présidentielle, le maire n’était plus habitué à siéger aussi longtemps au conseil municipal. Lundi 25 juin il est apparu visiblement fatigué (certains l’ont même pensé usé !).

Un compte administratif exceptionnel (à en croire le maire et l’adjoint aux finances) !

Il est vrai que les finances de la ville ne se sont jamais si bien portées depuis des dizaines d’années. Le mérite n’en revient pas à la majorité contrairement à tous les discours entendus, mais à l’effort fiscal des Grenoblois qui, au demeurant, s’en seraient bien passés. Rappel : après la campagne électorale 2008 des élections municipales, la majorité se fait élire sur la promesse de ne pas augmenter les impôts locaux. Un engagement facile à tenir puisque les majorités de gauche et écologistes entre 1995 et 2008 avaient redressé les finances mises à mal par le maire corrompu. L’évolution de l’inflation et les constructions nouvelles augmentaient mécaniquement les recettes fiscales ce qui suffisait à équilibrer les budgets malgré le désengagement de l’Etat, il n’y avait donc aucune nécessité à augmenter les taux des impôts. Mais il y avait les Jeux Olympiques de 2018 à préparer, la rocade nord à accueillir et les intérêts privés à aider sans contrepartie et la majorité a pris le prétexte de la crise pour augmenter les impôts.

Or en 2011, la situation financière de la ville est exceptionnelle et démontre que comme dans bien des cas, il n’existe pas qu’une seule politique possible et que les propositions des écologistes étaient très réalistes. Nous ne sommes pas opposés par principe à l’impôt qui devrait être l’outil fondamental de la solidarité. Malheureusement l’impôt local est très injuste, il faut donc le manier avec une grande précaution. Il est possible, en cas de besoin inattendu d’une année sur l’autre de faire évoluer sensiblement les taux des impôts, mais à contrario quand les caisses sont pleines on peut aussi diminuer la pression fiscale. En fait la majorité municipale n’est pas dans cette logique : elle rembourse les impôts (taxe professionnelle) aux grands groupes privés à Crolles (à travers les subventions versées) et les augmente fortement pour les habitants de Grenoble, une vraie pratique de droite très classique.

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Mounier, un jugement attendu…

Publié le 30 juin 2012

Comme attendu, la Cour Administrative d’Appel de Lyon a donc estimé qu’en annulant tous les actes du Président de Région et des autorités académiques, le Tribunal administratif de Grenoble avait bien jugé le dossier Mounier. Donc en toute logique la situation aurait dû revenir à celle de la rentrée 2010 avec le retour du collège Münch en totalité dans le district du lycée. Eh bien non ! Toute cette affaire, montée de toutes pièces avait pour but de rayer le lycée Mounier de la carte. Ils étaient quelques uns à penser que Grenoble comptait un lycée de trop, le maire, lui, rêvait d’un lycée d' »excellence » quelque part dans le secteur Flaubert… La victime était toute trouvée. Malheureusement pour nos décideurs, la mobilisation intense des élèves, des parents d’élèves, des personnels et des enseignants, soutenus par les élus écologistes à la ville et à la région, en a décidé autrement, Mounier continuera même si la solution actuelle (espérons non définitive) à 4 secondes et sans BTS, n’est pas satisfaisante.

Le Collectif Mounier demande à tous les élus représentant les citoyens de Grenoble et sa région de soutenir sa demande d’audience auprès du ministre de l’éducation nationale afin de trouver une issue à ce conflit qui n’a que trop duré ! Le silence persistant de Mme Fioraso face aux demandes d’intervention auprès de son collègue Mr Peillon (qui n’a toujours pas ordonné au recteur de stopper ses mauvaises actions…) est assez « lourd » !

La situation du SMTC passée au crible de la CRC

Publié le 30 juin 2012

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) a rendu ses observations définitives sur le SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun) dans un rapport détaillé de plus de 150 pages consultable en ligne

Nous reviendrons plus tard sur certaines analyses très intéressantes de la CRC sur la situation du SMTC. Il est intéressant de noter que la situation financière du SMTC est qualifiée de saine malgré une dette de plus de 650 M€. La Chambre recommande de créer un syndicat non plus à l’échelle de la Métro mais de la région urbaine. Ce serait effectivement un acte important qu’il faudrait engager rapidement. Le SMTC se fait taper sur les doigts à propos des fonds de concours (subventions) qu’il verse aux communes pour les aider à financer les abords des lignes de tram. Le SMTC n’a pas le droit de payer ce qui n’est pas strictement nécessaire à l’implantation des lignes de tram.

Politique politicienne grenobloise : diviser pour mieux régner ; la véritable oposition municipale

Publié le 30 juin 2012

Les grands stratèges politiques se réveillent au lendemain des élections législatives à Grenoble. On apprend :

Le PS estime que les écologistes d’EELV ont plusieurs problèmes qui rétrécissent leur espace politique, ainsi donc “leur problème, c’est l’Ades ! Tant qu’EELV n’aura pas l’ascendant, tant que le vert sera d’abord rouge, ils n’élargiront pas leur électorat” (Citylocal news du 20 juin). La tactique qui consiste à vouloir diviser est vieille comme le monde et à Grenoble depuis 1983, le pouvoir municipal a toujours cherché à diviser les écologistes et à en débaucher sans aucun succès. A. Carignon a inventé une association écologiste (formée de fans de 4 x4 !) pour essayer de torpiller la liste écologiste en 1989. M. Destot en 2008 a été obligé d’aller chercher un écolo à Seyssins pour lui fournir une petite touche verte… Chaque fois les écolos sont trop rouges et pas assez verts au goût de nos princes. Trop rouges c’est évident, car s’il faut chercher les vrais socialistes ce n’est pas au PS grenoblois qui a abandonné ses convictions qu’on les trouvera, mais à l’ADES. L’histoire grenobloise montre une grande unité d’action chez les écologistes de diverses étiquettes et depuis mars 2008, le groupe « Ecologie et Solidarité » (EELV, ADES, Alternatifs) s’oppose sans aucun état d’âme à la politique de la majorité municipale et vote, quand il y en a, les quelques rares bonnes décisions. L’existence de l’ADES, mouvement politique local, est pour beaucoup dans cette situation historique et la richesse des diverses sensibilités écologistes est au contraire un atout fort pour l’avenir. Que le PS grenoblois ne se rassure pas, l’alliance du rouge et du vert est une bonne alchimie dans la période politique actuelle et en s’élargissant largement elle pourrait disputer efficacement la première place à un PS qui s’est complètement disqualifié sur de nombreux dossiers municipaux.

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Les Unions de Quartier se rebiffent

Publié le 30 juin 2012

Une initiative suffisamment rare pour être signalée. Cinq Unions de Quartier (Centre-Gares, Championnet-Bonne-Condorcet, Foch-Libération, Centre Ville et Berriat-St Bruno-Europole) viennent d’envoyer le 20 juin, une lettre au maire et à l’adjoint aux déplacements à propos du maintien de places de stationnement sur le cours Jean Jaurès. La question du stationnement des résidents au centre ville est une question qui n’est pas prise en compte avec suffisamment d’attention par la majorité municipale. Voila encore un projet d’aménagement (les contre-allées du cours Jean Jaurès) qui n’a pas été élaboré avec les habitants. Vous avez dit : charte de la démocratie locale !

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Enquête publique sur le SCOT, dernier délai le 4 juillet

Publié le 30 juin 2012

Il est important de donner son point de vue dans les registres d’enquête publique, notamment pour des projets qui ont des implications fortes sur la vie quotidienne des habitants de l’agglomération. Seul le document DOO (document d’orientation et d’objectifs) est contraignant dans sa déclinaison au niveau communal, en particulier quand les élus doivent élaborer des documents de planification tels que le PLU (Plan Local d’Urbanisme). C’est donc par rapport à ses propositions ou manques qu’il faut réagir.

Les recommandations sont assez générales et laissent place à une certaine latitude dans les applications, mais sur certains dossiers la vigilance est de mise quant aux positions contraignantes, soit en positif, soit en négatif. En voici quelques unes (non limitatif).

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Décès de Maurice Fournier

Publié le 30 juin 2012

« C’est d’ailleurs là le rôle des élus, d’être à l’écoute des habitants »

C’est un pilier des Unions de Quartier et du CLUQ qui disparait. M. Fournier a été durant 15 ans le président de l’Union de quartier Arago-Jean-Macé, Martyrs. Pour lui rendre hommage, nous reproduisons l’interview qu’il nous avait donné en mars 2009 où il exposait sa vision de l’avenir de son quartier :

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La mer et Michel

Publié le 30 juin 2012

Sous le mandat précèdent (2001-2008), il avait fallu l’opposition farouche et la pugnacité des élus de gauche et écologistes pour faire céder les tenants d’un projet mégalomaniaque de type « Luna Park » sur le site de la Bastille. L’idée étant qu’au-delà des nécessaires aménagements utiles à tous comme par exemple l’accessibilité, la Bastille devait conserver ce qui fait son originalité, à savoir son caractère sauvage.

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