Michel Destot et le cumul des mandats, suite

Publié le 29 septembre 2012

Dans la Gazette des communes du 17 septembre 2012, M. Destot, avec cette fois, sa casquette de Président de l’Association des maires des grandes villes de France répond à la question :

Etes-vous favorable à la fin du cumul des mandats ?

Réponse : « Il s’agit d’une bonne mesure à condition, toutefois, de veiller à créer un statut de l’élu local pour ne pas dévaloriser la fonction territoriale et de s’assurer que la désignation des candidats aux élections législatives n’est pas le seul fait des partis politiques, mais bien celui des électeurs. »

La première condition posée par M. Destot sur le statut de l’élu fait référence au niveau d’indemnité aux élus. Il justifie le cumul par l’aspect financier. Mais la plupart des gros cumulards perçoivent plus plus de 8000 € d’indemnités de fonction par mois, sans compter les très nombreux avantages en nature. Les règles d’écrêtement de ces indemnités ne sont pas assez sévères. Autant il est normal que les élus aient les moyens d’exercer correctement leur mandat, autant il est malsain que ce mandat serve à leur enrichissement.

La deuxième condition justifie la position de M. Destot qui considère que le prince en fonction est le mieux placé pour connaître le désir des électeurs et qu’à ce titre il lui revient naturellement de choisir son successeur. C’est ainsi qu’il a procédé pour les législatives et qu’il fera de même pour les municipales si, et seulement si, il décide de ne pas se représenter pour un 4ème mandat.

On est assez loin d’une pensée démocratique avancée…

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