Le PS un parti d’élus cumulards : le cas Safar

Publié le 7 décembre 2012

Après l’élection de Christophe Bouvier (conseiller municipal de Chasse-sur-Rhône) comme secrétaire fédéral du PS de l’Isère, J. Safar vient d’être nommé n° 2 de cette fédération avec la fonction de porte parole.

Ceci confirme que le PS est un parti d’élus et non de militants. On parlera plus exactement d’un syndicat d’élus, machine à fabriquer des élus, à les faire réélire et à organiser leur carrière. Il n’est plus question de formation à la citoyenneté ou d’intelligence collective pourvoyeuse d’idées et d’imagination. Le PS est devenu une agence de placement pour ceux qui aspirent à devenir des professionnels de la politique.

Le cas de J. Safar est à ce titre emblématique de cette reproduction de caste.

Il a gravi les différents échelons lui permettant de s’installer et de durer dans un métier très lucratif. Passé par le cabinet du maire de Grenoble, devenu adjoint au maire, il trace son sillon en cumulant le maximum de fonctions et d’indemnités. 1er adjoint au maire aux multiples délégations, 1er vice Président de la Métro, Président du groupe PS à la Région, président de GEG et maintenant n° 2 du PS 38. Est-il possible à un seul homme d’assurer correctement toutes ces fonctions, évidemment non ! Et c’est là, qu’à la place des élus, apparaissent les membres des cabinets en attendant l’heure où, à leur tour, ils seront recyclés en élus. Mais qu’est devenu le sens du service public désintéressé dans tout cela ? Il ne faut pas s’étonner de voir les élus cumulards coupés des réalités de la vie quotidienne et uniquement préoccupés par le maintien de leur statut, privilégier les apparitions médiatiques au détriment du travail de fond des dossiers avec les citoyens.

Mots-clefs : ,

Le commentaires sont fermés.