Conseil municipal et vidéosurveillance, suite

Publié le 4 janvier 2013

CameraBouleLors du dernier conseil municipal, M. Safar s’est auto-glorifié d’être celui qui a décidé d’implanter la vidéosurveillance dans 3 quartiers de Grenoble , déclarant qu’il poursuivrait cette politique. Mais comme souvent, il est à craindre que les promesses soient aussitôt oubliées. J. Safar avait promis une évaluation de ces implantations qui coûtent très chères et qui, au vu des expériences dans d’autres villes, sont inefficaces. Donc encore une politique virtuelle qui fait croire qu’on agit, qui peut rapporter des voix, mais dont l’efficacité n’est pas démontrée. La vidéosurveillance ne peut pas remplacer la présence humaine.

Lors de ce conseil municipal le « collège d’éthique » est enfin rentré dans la légalité. Ce sera un comité consultatif présidé par un élu et non une structure indépendante du conseil municipal. On peut espérer que ses travaux permettront d’évaluer la pertinence de la vidéosurveillance, et qu’ils seront rendus publics. Mais on est en droit d’en douter, comme l’on peut douter de son objectivité puisque ce comité sera probablement présidé par J. Safar, celui là même qui est chargé de mettre en place la vidéosurveillance. Il y a donc fort à parier qu’il trouve que la politique municipale suivie est la bonne. M. Safar se retrouve piégé, lui qui voulait un comité indépendant de la mairie pour faire valider sa politique, se retrouve obligé d’être juge et partie, ce qui est toujours inconfortable politiquement.

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