Archives du 17 janvier 2013

Politique politicienne à Grenoble

Publié le 17 janvier 2013

Le maire de Grenoble, partira… partira pas avant mars 2014 ?

Le feuilleton du départ de M. Destot avant la fin de son mandat n’en finit pas d’alimenter les gazettes. Comme souvent, le maire parle et les commentateurs se perdent en conjectures. Lors de ses vœux, il a donné une information très précise : « Tout aura une fin, pas pour Grenoble, mais je ne resterai pas maire éternellement » et « contrairement à ce qui a été dit, ici et là, je ne me suis jamais engagé sur un calendrier ». Il précise que « la décision sera prise collectivement, de manière respectueuse, y compris envers moi-même, et en temps voulu ». Sous entendu, je ne vais pas me laisser mettre à la porte. En fait, le maire est contredit par G. Fioraso qui déclare dans le quotidien régional que le maire a déjà choisi son successeur. Les seuls absents de ce débat sont les électeurs qui ont voté (minoritairement) pour un maire et risquent de se retrouver avec un autre sans qu’on leur ait demandé leur avis.

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Rythmes scolaires : moi… moi m’sieur !

Publié le 17 janvier 2013

Grenoble en tête, toujours et dans tous les domaines, c’est le message que la majorité s’ingénie à faire passer. Et voilà qu’en tête, elle l’est aussi pour le changement dans les rythmes scolaires. Elle le clame si fort et depuis si longtemps que l’on est pour le moins étonné de n’en trouver nulle trace dans le budget 2013 puisque sa mise en place est prévue dès septembre. Pour aider au démarrage, l’Etat à prévu de contribuer à hauteur de 50 € par élève, soit 600 000 € pour les 12 000 élèves grenoblois. Dans le même temps, la ville a évalué le coût par élève à 150 €, mais l’adjoint à l’éducation s’est empressé de dire qu’il s’agissait là d’un montant approximatif. Mieux vaut être prudent en effet, car à cette heure, personne ne sait à quoi correspond ce chiffre.

En tout état de cause tout bien calculé, la somme globale pour la totalité des élèves s’élèverait à 1,8 M€, atténuée de la contribution de la dotation de l’Etat de 600 000 €, il resterait à la charge de la ville au bas mot 1,2 M€. Une somme qui pourrait être largement dépassée si l’on considère que ce temps spécifique de prise en charge des enfants qui doit se dérouler dans le prolongement de la pause méridienne ou pour le dire simplement le temps de repas, doit l’être par des professionnels ou des personnels formés pour en assurer la qualité. Et ces professionnels ne sont pas forcément les mêmes, s’ils interviennent en maternelle ou en élémentaire. Enfin, c’est compter sans le problème des locaux dans certains secteurs de la ville. Ainsi quand, pour faire face à l’augmentation des effectifs, la ville choisit le « grignotage » des espaces disponibles (pour créer de nouvelles classes) dans les écoles existantes, plutôt que d’en construire, elle se prive d’autant de capacité d’accueil péri-scolaire.

Finances, personnel, locaux ! Grenoble en tête ?…

Migaud : faites ce que je dis, pas ce que j’ai fait

Publié le 17 janvier 2013

Une dépêche de l’AFP du 10 janvier rapporte les propos du premier président de la Cour des comptes (Didier Migaud), lors de l’audience solennelle de rentrée de la Cour des comptes. «Dans le redressement à conduire, une priorité claire doit être donnée au levier « dépenses » par rapport au levier « recettes »», a déclaré M.Migaud. Il a également appelé à ce que l’Etat ne soit pas le seul à faire des économies, mais aussi tous les acteurs de la dépense publique, opérateurs de l’Etat, administration de sécurité sociale et collectivités territoriales.

Lorsqu’il était Président de la Métro, on ne peut pas dire qu’il ait appliqué ces préceptes. En effet il a fortement augmenté la dette de la Métro par des dépenses inutiles (exemple le stade) et à même récupéré 3 M€ dans le budget de l’assainissement (au détriment des usagers de ce service) pour équilibrer le budget de la Métro au lieu de diminuer les dépenses prévues du montant de cette somme ! Faites ce que je dis et ne regardez pas ce que j’ai fait.

Chauffage urbain, on peut perdre le NOR !

Publié le 17 janvier 2013

Depuis des années, la CCIAG (Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise) envisage de construire une nouvelle centrale sur la Presqu’île. Lors de l’établissement des nouveaux tarifs de 2008 les communes délégantes avaient prévu un nouvel investissement dans les moyens de production de la CCIAG à hauteur de 30 M€. Mais profitant du projet d’«Ecocité » (label attribué par l’Etat, issu du « Grenelle de l’Environnement ») sur la Presqu’île, la CCIAG a proposé de construire une nouvelle centrale biomasse, dénommée NOR (Nord Ouest Renouvelable) beaucoup plus chère (au moins 47 M€) avec de la cogénération, une boucle basse température…  Ce projet n’a pas encore été validé par les communes et certaines (notamment Echirolles) sont très réticentes à le voir se réaliser. Mais les pressions vont se faire de plus en plus fortes car le projet d’Ecocité est un projet phare (et pharaonique) du maire de Grenoble. Le rayonnement international de Grenoble serait en jeu, et GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New Technologies) le « MIT »(Massachusetts Institute of Technology) à la française de Jean Therme directeur du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), exige des innovations tout azimut. De plus la CCIAG est une vitrine nationale et internationale pour son actionnaire privé Dalkia (filiale de Véolia).

Alors qu’une bonne gestion d’un service public exige de faire les investissements strictement nécessaires au service, ce projet NOR doit être clairement refusé car il ne répond pas aux besoins du service.

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La rocade nord était illégale !

Publié le 17 janvier 2013

nitunnelniviaducIl aura fallu 5 ans à trois militants de l’ADES pour faire juger l’illégalité des délibérations du Conseil général de l’Isère qui lançaient la réalisation de la rocade Nord.

Le tribunal a jugé que la prise de maîtrise d’ouvrage par le Conseil général de la réalisation de la rocade était illégale. De même la délibération qui donnait délégation à la commission permanente de mettre en œuvre les procédures nécessaires à la réalisation de la rocade est annulée. Ceci signifie que ces décisions n’ont jamais existé. Donc toutes les dépenses (plusieurs dizaines de millions d’euros) liées à la rocade et engagées à partir de fin 2007 se sont faites dans l’illégalité la plus complète au détriment des contribuables de l’Isère.

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Les tarifs du chauffage urbain illégaux !

Publié le 17 janvier 2013

Comme attendu, suite à l’audience de décembre 2012 (voir notre article du 14 décembre 2012), le tribunal administratif a annulé le 16 janvier 2013, à la demande de l’ADES, les tarifs du chauffage urbain mis en place le 1er juillet 2008 par J. Safar. Cette décision aura des conséquences importantes pour les usagers qui demandent depuis de nombreux mois le remboursement du trop perçu dans leurs factures de 2008 à 2011. Nous reviendrons prochainement plus en détail sur cette question.

Menaces sur la qualité de l’eau de Grenoble ?

Publié le 17 janvier 2013

L’eau de Grenoble est naturellement pure et ne nécessite aucun traitement à l’ozone ou au chlore. La ressource durable et renouvelable résulte de la filtration naturelle de l’eau du Drac par les terrains sableux et alluvionnaires de la plaine de Reymure.

C’est le résultat d’une politique publique durable initiée en 1882 par nos responsables publics, et poursuivie par la remunicipalisation du service public de l’eau de Grenoble un temps livrée au privé par des corrupteurs et corrompus.

L’eau de Grenoble est pompée en profondeur dans la nappe du Drac sur le site de Rochefort par plusieurs puits. Le puits le plus utilisé et le PR4 (ou puits des Mollots) car il fonctionne par simple siphon contrairement aux autres puits. Le PR4 fournit environ 60 % de l’eau délivrée par la Régie des Eaux de Grenoble (REG).

Des décisions qui pourraient être prises prochainement par l’Etat d’augmenter le débit réservé du Drac jusqu’à 5,5 m3/s en aval du barrage de Saint Georges de Commiers pourraient mettre en cause la qualité de l’eau de Grenoble si l’augmentation de ce débit n’était pas raisonné et raisonnable.

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Réunions sur le budget 2013

Publié le 17 janvier 2013

tirelireComme d’habitude, la majorité municipale présente le budget 2013 dans chaque secteur. Il faut espérer que les interventions des élus soient plus courtes que d’habitude pour laisser du temps aux questions des habitants. Il faut aussi regretter que le projet de budget ne soit pas discuté publiquement avant le vote du Conseil municipal. Cette année il y a eu un léger progrès puisqu’il y a eu en 2012 une présentation publique des orientations budgétaires, mais avec un scénario unique ce qui enlève beaucoup de l’intérêt à ce genre d’exercice. Rappelons que la majorité municipale s’était engagée à mettre en place des formations sur le budget et que ceci n’a jamais été fait.

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