Hébergement d’urgence et Conseil général : coupes sombres

Publié le 15 février 2013

Le conseil général de l’Isère envisage pour 2013 de ne plus assurer l’hébergement d’urgence en louant des chambres d’hôtel privé.

Motif : c’est une prérogative de l’Etat, à lui de s’en occuper.

Décision : Coupe budgétaire de 4 millions d’euros.

Conséquences : 600 personnes à la rue en Isère, qui s’ajouteront aux 800 auxquels faisaient face la Préfecture et la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale) grâce à la mobilisation des centres d’hébergement, notamment dans la période hivernale.

Parallèlement le nombre de demandes d’hébergement dans l’Isère aurait augmenté de 20% entre 2011 et 2012.

Quelles solutions  possibles ?

  1. Augmenter l’offre d’accueil pour cet hébergement d’urgence. Des possibilités existent dans le patrimoine de l’Etat mais il faudra faire des travaux d’investissement et dégager des budgets de fonctionnement alors que le budget de l’Etat dans ce domaine de l’hébergement est bloqué depuis près de 10 ans.
  2. Accélérer la rotation des hébergés dans les centres ce qui suppose de trouver des solutions de sortie dans le patrimoine de logements ordinaires. Tout le monde connaît la crise du logement dans l’agglomération.
  3. Renoncer aux programmes de démolition de logements dont par exemple les 65 logements du 50 Galerie de l’Arlequin qui pourraient être mobilisés pour accueillir 150 à 200 personnes moyennant une gestion adaptée.

Le changement c’était maintenant ! C’était, à l’imparfait ! Vivement que la gauche soit au pouvoir.

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