Préparation des élections municipales à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

A droite, il y a les primaires UMP dont on connait les candidats mais pas encore les modalités. Parallèlement d’autres candidats ont fait leur apparition : G. Dumolard, jusque là UMP n’entend pas participer à ces primaires et fait cavalier seul en lançant une campagne « société civile ». On n’oublie pas R. Cazenave qui, début 2012, a créé l’association : « Grenoble 2014 ». Un bel aveu de l’intérêt qu’il porte aux municipales à Grenoble, d’autant qu’il a demandé que cette association soit déclarée comme parti politique, dotée d’un mandataire financier.

Au Parti de Gauche, la situation évolue. Le Parti de Gauche a tenu son congrès national et a précisé sa stratégie pour les municipales et européennes. « Le 3ème congrès du Parti de Gauche a confirmé la stratégie d’autonomie rassembleuse et conquérante. Elle s’exprimera dans les deux échéances électorales de 2014, municipales et européennes. C’est pourquoi le Parti de gauche travaille dès maintenant à la concrétisation de cette stratégie lors du scrutin municipal partout où c’est possible en France. Dans les semaines à venir, dans toutes les grandes villes pour commencer, le PG va localement prendre contact avec ses partenaires du Front de Gauche et tous ceux qui, à gauche, refusent la politique d’austérité du gouvernement, pour avancer sur ces listes. D’ores et déjà, en comptant sur ses forces et ceux de ses partenaires qui se sont déjà montrés disponibles pour cela, il a établi une première liste de 60 villes qui répondront à cette ambition. ». Parmi elles, il y a Grenoble. Il y a donc une possibilité de construire à Grenoble une liste large, alternative à la politique municipale actuelle et refusant les fausses solutions de la droite et de l’extrême droite.

Le PCF : A Grenoble le PC est dans la majorité municipale hétéroclite, allié au PS, au Modem et aux anciens soutiens de Carignon. Les élus du PC votent tous les budgets et 99,99 % des délibérations proposées. Lors d’une récente conférence de presse, ils ont même souligné que les choix budgétaires de la ville n’avaient pas fait trop de mal aux Grenoblois. Ils ne doivent pas se souvenir d’avoir voté sans hésiter l’augmentation violente des impôts locaux fin 2008 ! Mais l’échéance des prochaines municipales approchant, le PC commence à s’interroger sur sa stratégie et essaie d’infléchir un peu son attitude à la mairie. Ses élus se sont abstenus sur la mise en place dès 2013 des nouveaux rythmes scolaires, mais cela ne constitue pas, convenons-en une stratégie politique. Le PC continue à être une roue de secours du PS car seul il ne peut espérer avoir des élu-e-s dans la commune-centre et des conseillers communautaires grenoblois à la Métro. Va-t-il enfin s’autonomiser en tirant le bilan de sa participation piteuse à cette majorité droite-gauche ? Seuls les actes comptent.

Coté PS, J. Safar qui piaffe d’impatience devant les tergiversations du maire toujours silencieux sur son avenir politique, pourrait bientôt faire sa déclaration de candidature. Mais l’impatience est-elle une marque de sérénité ? Et que disent et font les autres postulants potentiels ?

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