L’Association pour la Démocratie, l’Ecologie et la Solidarité – ADES pourrait être pour certains un objet politique non identifié (OPNI).

C’est un mouvement politique local, issu du terreau associatif et syndical grenoblois, écologiste, de gauche (la vraie), en lien avec des élus et animant le débat sur les dossiers importants concernant les politiques publiques

Depuis 1983, date où, pour la première fois des militants écologistes et de gauche ont été élus à Grenoble, l’ADES (alors GEA, puis E2A) assure une liaison étroite entre élus et citoyens motivés pour changer et améliorer l’efficacité des politiques publiques au service des habitants en respectant la devise de la république « Liberté, Egalité, Fraternité ». S’il n’y a pas une liaison étroite avec un collectif de militants engagés, le système institutionnel a tôt fait de transformer les élu-e-s, soit en notables professionnels, soit en godillots. Les partis traditionnels ne sont plus des lieux de réflexion ou d’élaboration de propositions politiques mais des corporations d’élus sortants qui cherchent à pérenniser et cumuler leurs mandats, leurs indemnités et leurs avantages personnels qu’ils travestissent en intérêt général. Trop souvent ce sont les élus qui prennent le pouvoir dans les appareils politiques pour se construire localement des fiefs personnels. Les campagnes électorales deviennent le seul moment de leur engagement citoyen.

L’ADES est une association où se côtoient des cultures politiques diverses. L’ADES est constituée de militants actifs dans la société, sans appartenance partisane mais aussi d’adhérents à des mouvements politiques nationaux comme Europe Ecologie-les Verts, les Alternatifs, le Parti de Gauche. A chaque élection locale depuis 1983, des candidat-es soutenus par l’ADES ont toujours été présentés de manière indépendante au premier tour, en privilégiant des rassemblements larges et efficaces pour proposer un regard neuf sur les enjeux de cette ville et de cette agglomération afin de changer localement les pratiques politiques .

2008, a été un tournant historique puisque les candidat-es soutenu-es par l’ADES, les Alternatifs et Europe Ecologie ont décidé de se maintenir au second tour, en raison des conditions inacceptables proposées par la liste conduite par Michel Destot, qui regroupait des candidat-es adhérents au parti communiste, du centre droit, jusqu’à des anciens alliés de l’ancien maire condamné pour corruption. L’idée était de vouloir « donner une leçon aux écologistes » pour qu’ils deviennent plus dociles et donc moins exigeants sur les règles de la vie publique à l’avenir.

Grâce à des années d’expérience pratique dans tous les domaines de la vie locale, en particulier de la démocratie, de l’écologie urbaine, et de la solidarité, l’ADES est aussi devenue un lieu de réflexion et de formation des citoyens et des futur-es élu-es, dans les domaines couverts par les collectivités territoriales et par les services publics.

Mots-clefs : Communiqués, Municipales 2008

Cet article a été publié le lundi 22 avril 2013 à 20 h 07 min et est classé dans Politique. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.