A droite lors du débat sur l’Esplanade un certain nombre d’élus de droite (Chamussy, de Longevialle notamment) ont raconté des contre vérités, cela devient une habitude. Selon eux, les écologistes et l’adjoint à l’urbanisme du mandat précédent ainsi que le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de 2005 auraient rendu possibles les projets de la majorité municipale actuelle. C’est évidemment un mensonge éhonté puisque la majorité actuelle a été obligée de réviser et de modifier profondément le PLU de 2005 pour lancer ses projets. L’UMP, elle, a laissé faire en ne faisant aucun recours contre ces mauvaises décisions.
Archives du 22 juin 2013
Rythme scolaires : fâcheux contretemps
« Rythmes scolaires : pourquoi ça va marcher ! » titraient les Nouvelles de Grenoble dans son n°156. Une affirmation digne de la méthode Coué où le doute n’a pas sa place. Car on cherche aujourd’hui encore les raisons qui permettent à la majorité municipale d’être aussi péremptoire.
Passons sur la valse hésitation qu’a suscité ces derniers mois, l’allongement ou non de la pause méridienne (le temps de repas) qui sera finalement modifié à la marge, soit un quart d’heure supplémentaire. « Ca va marcher ! » donc : le matin la classe commencera à 8h30, 8h45 ou 9h selon le choix des écoles : les parents et les fratries devant s’adapter et s’organiser pour les accompagnements. Pour la pause méridienne, l’embauche d’animateurs référents qui est sûrement une bonne chose ne résout pas le climat général dû au sureffectif des élèves, pas plus qu’il ne résout la qualité de l’encadrement. Après le temps scolaire contraint, suit à partir de 16h le temps périscolaire non obligatoire. La ville là encore promet la qualité. Mais pour l’heure c’est le flou qui domine.
Chauffage urbain : il ne faut pas voter un très mauvais avenant
Le collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire, qui regroupe des copropriétés et les fédérations de locataires, a fait le point sur la préparation du nouvel avenant au contrat de concession qui sera proposé à la rentrée aux 6 conseils municipaux des communes délégantes. Le collectif, après une analyse précise de la manière dont cet avenant a été préparé a décidé de demander aux communes de ne pas voter cet avenant car il ne répond pas aux demandes des usagers : pas de remboursement du trop perçu, pas de tarif juste et solidaire.
Esplanade, tout reprendre dès le début
Après plusieurs mois de réflexion, la majorité municipale a accepté d’organiser une séance spéciale du conseil municipal sur le projet Esplanade. On ne peut pas dire que ce fut une grande réussite car on a eu droit à un très long rappel du projet qui avait déjà été présenté le 24 mai lors de la réunion d’information. La seule nouveauté a été l’intervention de l’association « Vivre à Grenoble » qui a mis les pieds dans le plat et donnée des informations inédites.
Malheureusement il n’y a pas eu de réponses argumentées de la part des défenseurs du projet qui ne veulent rien céder et qui prévoient de voter la réalisation de la ZAC en septembre prochain.
Ce que l’on peut retenir de ce premier et peut être unique débat contradictoire :
Esplanade : le maire en apesanteur
Un Conseil municipal « Spécial Esplanade » a donc eu lieu lundi 17 juin. Qu’aura donc retenu le maire de cette soirée exceptionnelle d’une part, du fait de sa configuration -pour la première fois des Grenoblois opposés à un projet ont pu s’exprimer dans l’enceinte municipale- et d’autre part en raison de sa durée (4h30) due notamment aux nombreuses prises de paroles des élus de la majorité ?
Comme d’habitude, malgré de louables efforts l’intervention de M. Destot aura laissé le sentiment que Grenoble était très loin de ses préoccupations au point de parler et d’écrire « Mieux Vivre à Grenoble » à propos de l’association « Vivre à Grenoble » acteur phare de la soirée.
Directions d’ACTIS suite
Ce qui s’est passé récemment à ACTIS n’est pas anodin (voir notre article du 13 mai et droit de réponse de la Présidente d’ACTIS) et nous indiquions le 13 juin que cette décision était remise en cause par la présidente alors que c‘est elle-même qui l’avait défendue. Il semblerait que notre article initial soit à l’origine de ce brusque revirement que nous trouvons positif. C’est ce qu’il faut comprendre à travers un commentaire de la Présidente d’ACTIS qui explique ce revirement par souci de protéger l’organisme HLM d’une prise d’otage due à des manœuvres politiciennes (bigre !).
Les résultats de l’enquête ménage-déplacements de 2010 enfin publiés !
Il aura fallu attendre des années pour que l’enquête ménage-déplacements (EMD) réalisée en 2010 livre ses données. Ce n’est que maintenant que des résultats détaillés sont accessibles : http://www.smtc-grenoble.org/emd-2002-2010-les-premiers-resultats
Voila quelques comparaisons avec l’EMD précédente qui datait de 2002 pour la ville de Grenoble et la Métro. Légère baisse du nombre total de déplacements journaliers et diminution de la voiture avec transfert sur les modes doux.
Victoire, la déchetterie Charvet abandonnée
La Ville et la Métro avaient décidé de transférer la déchetterie Jacquard sur le terrain Charvet pour libérer le terrain Jacquard pour une opération immobilière (encore une…). Le collectif Vivre à Flaubert s’est mobilisé contre ce projet car il allait impacter de nombreux riverains par les nuisances sonores déjà importantes à cause de certaines activités. Grâce à l’annulation par le conseil constitutionnel d’articles du code de l’environnement la règlementation s’est durcie. La Métro a estimé que devant la forte contestation animée par Vive à Flaubert, il fallait mieux arrêter ce projet.
Carton rouge à l’adjoint à l’immobilier et à la majorité municipale qui expliquaient aux habitants que ce projet de déchetterie n’était pas négociable. La victoire n’en est que plus agréable.