Durant l’été on a pu noter une accélération des promesses par la majorité municipale sur des thèmes qui ont fait l’objet de lourdes polémiques :
Urbanisme
Devant les protestations des habitants à propos de la construction d’une tour à l’angle du cours de la Libération et de la rue des Alliés, le maire a enfin demandé aux services de la ville et a l’adjoint à l’immobilier de ne pas délivrer le permis de construire et au promoteur et son architecte de revoir le projet. Le maire espère ainsi repousser le projet à plus tard, si possible après les élections de mars 2014, mais il ne l’a pas arrêté : donc vigilance.
Scolaire
Suite à des implantations massives de nouveaux logements sans aucune réflexion sur les équipements publics qui devraient suivre, il manque cruellement de places dans certains groupes scolaires et de collèges.
Les parents d’élèves se sont mobilisés depuis des mois pour protester contre cet état de fait. A Jean Macé ce sont des préfabriqués qui vont pallier durant au moins 4 ans le manque de place en attendant la nouvelle école prévue pour 2017, alors qu’il était évident depuis des années qu’un afflux d’enfants était à prévoir suite aux créations massives de logements dans ce quartier. Pour la rentrée 2013 il y a création de 17 nouvelles classes à Grenoble et fermeture de 4. Devant les protestations et inquiétudes des parents d’élèves, la majorité municipale panique et fait tout à coup pleuvoir des promesses de réalisations de futures écoles tous azimuts : Presqu’île, Esplanade, Berriat-Ampère… N’en jetez plus ! Belle démonstration de son incapacité à penser l’évolution de la ville de manière équilibrée. Priorité à la production de logements, les équipements publics essentiels à la qualité de vie ne sont pas même envisagés, ou alors des années après.
En politique, seuls les actes comptent, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent disait J. Chirac, grand connaisseur en la matière.
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