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Rien d’étonnant puisque les mêmes causes produisant les mêmes effets, il était question cette fois d’un déficit de 660 000€ en 2013. Une situation qui continue donc de donner des signes de fragilité accrue et que le groupe des élus Ecologie et Solidarité a dénoncé par la voix de G. Kuntz, les erreurs de gestion et les irrégularités commises par l’ancienne direction. La nouvelle directrice elle, s’agace d’être sous les feux des projecteurs « …laissez nous travailler, on ne redresse pas un outil comme celui-là en 17 mois » Certes mais en quoi des élus soucieux de la gestion des deniers publics empêcheraient qui que ce soit de travailler ? Et c’est bien parce que la collectivité locale remet au pot qu’Alpexpo poursuit ses activités.
Pour tenter de faire face à un déficit cumulé avec des capitaux propres de 3, 2 M€ inférieurs à la moitié du capital social, le 26 mars 2012 le Conseil municipal votait un apport en compte courant de 1 M€. Or le 26 octobre dernier il s’agissait de transformer cette somme en capital social, d’y ajouter un apport de 889 000€ et c’est compter sans le déficit de 660 000€. Autant dire que dans ces conditions, la reconstitution des fonds propres de cette Société d’Economie Mixte relève de la gageure. Combien de temps encore la ville devra-t-elle ou pourra-t-elle supporter de financer Alpexpo à fonds perdus ?
Il est assez cocasse de voir que la droite dont une représentante siège au Conseil d’Administration depuis 2008 joue aujourd’hui la surprise et l’indignation devant cette gabegie. Aucun élu de droite, alors qu’ils avaient accès aux informations, ne s’est jamais ému de ce « tonneau des danaïdes » que déplore M. Chamussy. Tenter de se refaire une virginité à quelques mois des élections municipales ne gommera pas la lourde responsabilité de la droite, ni le fait qu’elle ait cautionné les dérives qu’elle a beau jeu de dénoncer aujourd’hui.
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