Les échos du Bd Jean Pain

Publié le 26 octobre 2013

vivre-a-grenoble-esplanadePeu avant la séance du Conseil municipal du 21 octobre 2013, sur le parvis de la mairie, l’association « Vivre à Grenoble » s’est rappelée au bon souvenir de la majorité municipale. Forte de 10 000 signataires grenoblois de la pétition contre le projet de l’Esplanade et malgré son inscription à l’ordre du jour du Conseil municipal du 17 juin dernier qu’elle avait su imposer, l’association estime que la majorité se comporte comme si ce débat n’avait jamais eu lieu. En effet à ce jour aucune réponse à ses demandes de non occupation du périmètre de l’Esplanade, de référendum sur le projet de l’Esplanade, ni à sa proposition alternative de moratoire jusqu’aux élections de mars 2014. Ainsi va la démocratie participative à Grenoble, lorsque 10% du corps électoral grenoblois s’exprime clairement. Et visiblement cela risque de durer puisque L. Masson adjointe à la démocratie locale présente sur le parvis de la mairie, et tournant le dos aux membres de « Vivre à Grenoble » indique aux journalistes dans un même mouvement que « la concertation, on est en plein dedans » et que « le projet a été retravaillé ». De deux choses l’une, ou le projet a été retravaillé et la concertation n’a plus lieu d’être, ou bien la concertation est en cours et le travail se poursuit. Or on apprend que le cabinet de Portzamparc présentera ses modifications. C’est bien ce que l’on disait, on attend toujours une vraie concertation.

Jérôme Safar candidat à la fonction de premier magistrat, adoubé par M. Destot, se la joue grand (petit) prince, magnanime, et dit vouloir tendre la main aux écologistes, Mais attention ! pas la joue. C’est sans doute dans cette logique qu’il vient d’annoncer, comme à l’accoutumée sans débat public ni évaluation du dispositif existant, que la ville disposerait de 84 caméras de vidéo surveillance en 2014, augmenterait les effectifs de police municipale, dont les patrouilles de nuit seraient armées. En voilà un, mais quoi de surprenant, qui soigne sa droite.

Fabien de Sans Nicolas ? mais si voyons… le chef de file de la droite aux municipales de 2008 ! Celui qui disait tant aimer Grenoble au point de payer de sa personne, de tout sacrifier à l’intérêt des habitants. Un petit tour dans l’opposition municipale et puis s’en va. Car depuis de très nombreux mois Fabien de Sans Nicolas à disparu corps et biens et pourtant il figure toujours dans l’organigramme du Conseil municipal. Pour être juste la majorité municipale elle aussi a perdu, mais depuis moins longtemps, sa conseillère municipale déléguée à la vie étudiante. Les deux ne reviendront pas avant la fin du mandat en mars 2014, mais ils continuent de percevoir leurs indemnités d’élus. Question : dans une période où l’argent public se fait rare, le maire a-t-il l’intention de demander à ces deux élus fantômes de rembourser les indemnités indues ?

Mots-clefs : , , , ,

Le commentaires sont fermés.