Pollution sur la cuvette grenobloise (photos GK)
Air Rhône Alpes (présidé par JM. UHRY), l’observatoire de la qualité de l’air de la région, publie les résultats d’une étude d’opinion sur les préoccupations, les attentes et la volonté d’action des rhônalpins. Il en ressort que les habitants de la région sont prêts à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air mais réclament un meilleur accès à l’information pour y parvenir.
Raison de plus pour aller critiquer le projet de Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) soumis à enquête publique jusqu’au 15 novembre, il manque singulièrement de moyens et de prises de décisions efficaces pour combattre la pollution de l’air.
A noter que l’association SERA (Santé-environnement Rhône-Alpes) vous convie à un débat autour de la qualité de l’air dans l’agglomération grenobloise le mercredi 6 Novembre à 19 heures à la Maison des Associations 6 rue Berthe de Boissieux.
Voici quelques extraits du sondage de l’IFOP pour Air Rhône Alpes auprès de 600 rhônalpins
« 83 % des rhônalpins sont préoccupés par la qualité de l’air qu’ils respirent.
En matière de sante et d’environnement, la qualité de l’air apparait comme la principale préoccupation des rhônalpins parmi 5 problématiques proposées. Elle est citée devant l’achat de produits alimentaires sans risques pour la santé, l’élimination des déchets ménagers, la qualité de l’eau potable et le changement climatique. Cette préoccupation s’avère encore plus forte chez les femmes (88%).
62 % des rhônalpins pensent que leur santé est davantage touchée par la pollution de l’air au quotidien que par les pics de pollution.
Les rhônalpins s’inquiètent des effets de la pollution de l’air sur leur santé au quotidien à 62 % contre 25 % pendant les pics de pollution. Cette inquiétude est encore plus marquée chez les urbains (67%) et les 25-34 ans (73%)…
Un décalage entre les sources de pollution citées et la réalité
Les activités industrielles et la circulation routière dont le transport de marchandises apparaissent comme les facteurs principalement responsables de la pollution de l’air, respectivement pour 85 et 80 % des sondés.
A contrario une faible part des sondes (20%) estime que le chauffage individuel au bois non performant (foyer ouvert et poêles a bois anciens) est un facteur très important de la pollution de l’air. On note que les 18-34 ans ont davantage conscience de leur contribution individuelle a la pollution puisqu’une personne sur deux cite le mode de vie comme facteur de pollution.
1 rhônalpin sur 2 envisage au moins une action individuelle pour lutter contre la pollution atmosphérique.
Parmi les actions citées par les sondés, on remarque que les motivations économiques, éco-citoyennes et les effets positifs sur la santé constituent de bons leviers d’actions.
Plus de 2/3 des rhônalpins s’estiment mal informés sur la qualité de l’air en général, ses effets sur la santé et l’environnement quel que soit la tranche d’âge ou le lieu d’habitation.
93% d’entre eux se déclarent intéressés par ces informations… »
Air Rhône Alpes va améliorer sa communication pour tenir compte des résultats de ce sondage : «Nous misons sur une communication positive visant a informer les rhônalpins sur la qualite de l’air, les sensibiliser aux enjeux et inciter à l’action individuelle comme collective en faveur d’une meilleure qualité de l’air. Nous comptons par ailleurs élaborer et diffuser des indicateurs sur l’efficacité des actions entreprises afin de montrer que les efforts consentis sont porteurs d’une amélioration de la qualité de l’air… »
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Mots-clefs : pollution atmosphérique, santé
