GEG : le service public à la sauce Safar, indigeste !

Publié le 25 janvier 2014

Voila un témoignage oh combien symptomatique du fonctionnement de certains services public à Grenoble. GEG, service public, présidé par J. Safar est incapable de prendre en compte des situations anormales dans lesquelles il a pourtant une part de responsabilité. Une locataire d’un logement social, femme seule, mère de deux enfants, aux faibles ressources, intègre son logement fin 2012. Ce logement a un chauffage au gaz et donc devrait bénéficier d’un tarif B1 (0,066 €/KWh), mais GEG lui propose sans aucun conseil et sans s’enquérir de l’équipement du logement, un tarif dit B0 (0,0863 €/KWh) soit 30% plus cher !

C’était le contrat qu’avait passé le prédécesseur dans ce logement. Mais il est tout de même surprenant que GEG n’ait pas indiqué qu’il y avait plusieurs types de contrat possibles ! Evidemment la personne n’arrive pas à payer l’intégralité de ses factures de gaz et en décembre 2013, GEG la met en demeure de payer environ 1000 €. La personne fait un recours gracieux auprès de J. Safar lui demandant que GEG baisse la facture au tarif B1 depuis le début de son contrat, ce qui représente la réalité de sa situation et diminue d’autant la dette. Pas de réponse.

Heureusement la CAF intervient et participe à hauteur de 600 € à l’épurement de la dette. Pourtant n’y a-t-il pas un budget pour des difficultés sociales à GEG ? La CAF est bonne fille de financer les manquements professionnels de GEG. Cette histoire mériterait un bon article dans un magazine de défense des consommateurs. Depuis décembre 2013, GEG a changé le contrat, mais n’a pas voulu reconnaître que ce contrat aurait dû être changé depuis un an. Donc il reste à cette femme à payer encore 400 € à GEG. Et pour en rajouter une couche, GEG a instauré une limitation de puissance d’énergie délivrée à cette personne. Une double peine… Pour mémoire le slogan de GEG : « Vivons l’énergie autrement » !

Entre 2001 et 2008, un Comité des Usagers avait été mis en place et se réunissait 3 fois/an, avec la participation des représentants des associations de défense des locataires. Durant le mandat 2008-2014, malgré quelques promesses du président, auxquelles personne n’a cru évidemment, ce Comité des Usagers ne s’est jamais réuni. Le président n’avait pas le temps de s’en occuper  !

La démocratie participative réelle n’est sans doute pas sa préoccupation majeure. Il valait mieux prolonger sans discussions le contrat de concession pour une durée de 30 ans !

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.