Par Claude Jacquier
Dans la commune de Grenoble, il ne reste donc plus désormais en piste qu’une seule liste, vraiment en phase avec ces défis, une seule liste humaniste et innovante, capable de mettre en œuvre cette transition nécessaire vers un modèle de vie ouvert aux possibles et soutenable dans le temps face aux contraintes. Il faut «voter utile», et le vote utile, c’est, à l’évidence, pour cette liste citoyenne, de gauche humaniste et écologiste arrivée en tête au premier tour.
Il était une fois… au sortir des années cinquante (1950 !) plusieurs listes qui s’affrontaient au premier tour d’une élection municipale dans une grande ville française. La liste du maire sortant de droite, gaulliste-MRP, affrontait alors deux prétendantes de gauche. La liste du maire sortant fût mise en ballotage et, à la surprise des médias, la jeune liste de gauche, citoyenne, plus novatrice, ayant milité notamment pour un service public de l’eau de qualité, arriva en tête de l’opposition devançant celle d’un parti de gauche (le parti communiste) alors dominant dans la commune et dans l’agglomération. Que croyez-vous qu’il arriva entre les deux tours ? La loi interdisant alors les fusions de second tour, la liste de la gauche traditionnelle se retira, non sans mal d’ailleurs, au profit des novateurs mieux placés. Au second tour, cette liste citoyenne l’emporta.
Cela se passait les 14 et 21 mars 1965 à Grenoble donnant ainsi le coup d’envoi d’un renouveau des manières de faire de la politique au niveau local et national. C’était, bien sûr, en d’autres temps…, il y a 49 ans, un jubilé. C’était le temps de l’innovation. C’était surtout le temps d’autres mœurs et d’autres pratiques où le respect des engagements et des promesses étaient encore des valeurs républicaines ! Il était une fois…
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