Politique politicienne : corrompu, acrobaties au centre, soutien illégal au PS…

Publié le 1 mars 2014

L’UMP sous le contrôle de Carignon. Le média PlaceGre’net et le Club de la presse de Grenoble organisent des débats contradictoires entre les têtes de listes aux municipales. Pour le premier débat sur l’économie, la fiscalité, les déplacements et l’urbanisme, M. Chamussy, s’était fait représenter par R. Cazenave, qui a eu plusieurs démêlées avec la justice (financement du RPR de l’Isère, abus de biens sociaux à la Compagnie de Chauffage). Pour le deuxième débat sur les questions de sécurité, de la vie culturelle et associative et l’action sociale il se fait représenter par… A. Carignon, qui s’est enrichi personnellement grâce à la corruption quand il était maire et président du conseil général. M. Chamussy est allé à Canossa. Il avait déclaré vouloir reléguer l’ancien maire corrompu dans l’arrière cours, mais la capacité de nuisance d’A. Carignon n’a pas de limites et le voila revenu au devant de la scène.

La droite centriste a enfin présenté son programme. Visiblement la chose a été laborieuse car la gymnastique était difficile pour un candidat qui a géré la ville durant 6 ans et qui essaye de proposer tout le contraire de ce qu’il a pratiqué (il n’est pas le seul dans ce cas). Sans rire il propose la transparence sur les processus de décision, c’est l’hommage du vice à la vertu ! On croit rêver lorsqu’il propose la mise en place d’un conseil consultatif de l’urbanisme. Et une proposition qui va faire du bruit : création d’une équipe spécialisée (?) de lutte contre le bruit et capable d’intervenir à toute heure et de faire respecter les règlements… Il serait intéressant de lui demander des détails sur cette police parallèle !

La droite UMP n’est pas à une contradiction près. M. Chamussy promet de diminuer les dépenses de fonctionnement de la ville et en même temps de ne pas diminuer les impôts ! C’est idiot s’il n’augmente pas les investissements. Mais il ne les augmentera pas puisqu’il compte sur des partenariats public-privé pour les payer. On sent ici la patte d’A. Carignon, champion incontesté de ces partenariats dangereux et très coûteux. (voir une exemple dans notre article Comment les « PPP » assèchent l’économie locale)

Le 20 février, le candidat du PS, J. Safar, accompagné de M. Destot, a obtenu le soutien public de plusieurs personnes morales pour sa campagne (voir le DL du 21 février) : l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, représentée par son président) et la SEM Innovia (représentée par sa directrice), notamment lors d’une visite de la caserne de Bonne. Rappelons que de tels soutiens sont interdits par la loi. La liste PS se démène pour se colorer de vert. Pour faire semblant d’être écologistes ils font appel à des personnalités extérieures mais n’arrivent pas à trouver d’écologistes grenoblois qui les soutiennent, car ils sont tous dans le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes mené par Eric Piolle.

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