Politique politicienne

Publié le 26 avril 2014

Michel Destot revient sur les cause de la défaite de la liste qu’il poussait aux municipales. Dans une interview au Point (publié le 22 avril) il répond à la question : «La perte de Grenoble par le PS est l’une des grandes surprises de ce scrutin. Quelles en sont les raisons ? ». Michel Destot «Trois facteurs ont joué. La déferlante de protestation nationale, comme un peu partout ; le FN et une droite à un très bas niveau, à 30 % environ, un résultat aggravé par la présence sur la liste UMP d’Alain Carignon ; et enfin un nouveau candidat socialiste… ». Tout le monde aura compris que dans l’esprit du maire sortant, ce n’est pas à cause du bas niveau (30%) de la droite et l’extrême droite qu’il a perdu (bizarre comme argument), mais parce que la tête de liste PS était nouvelle. J. Safar appréciera. Quant au bilan de sa gestion gauche-droite de son dernier mandat, il n’est pour rien dans ce qui est bien une défaite cuisante. Sur la fin de règne, certains élus, instruits par leur fou, gagnent en lucidité et reconnaissent leurs erreurs. Rien de tel avec Michel Destot qui, sur son blog, ces derniers mois en venait à accuser la médiocrité des Grenoblois.


Rassurons Eric Grasset et Alain Pilaud qui craignent qu’on oublie ce qu’ils ont fait durant le mandat précédent, et qui s’épanchent dans la presse locale. Nous n’allons pas faire comme leur équipe qui s’appropriait tout le travail des autres. Au contraire, non seulement nous ne nierons pas ce qu’ils auront fait de bien mais en revanche nous n’oublierons pas ce qu’ils ont fait de mal. Malheureusement les dégâts sont là : ALPEXPO et son trou abyssal, les trous financiers de la mise en place des rythmes scolaires… et sans doute d’autres dégâts qu’un bilan fouillé de leur gestion fera apparaître.


On peut savourer la coquille de France 3 Alpes dans son reportage sur le fait que le groupe ADIS (Agir pour un Développement Intercommunal Solidaire) présente un candidat à la présidence de la Métro. L’ADIS regroupe de 27 à 29 élus de petites communes et entend peser sur la mise en place de l’exécutif de la Métro. France 3 termine son billet sur l’ADIS : « La gauche a impérativement besoin de l’apport de toute ou partie des voix de l’ADES pour avoir la majorité absolue au sein de l’assemblée communautaire. » Merci pour la pub et nous confirmons que l’ADES pèse d’un grand poids à gauche dans l’agglomération ! Mais pas uniquement à gauche, car elle est là aussi pour orienter l’agglomération vers la transition écologique qui s’impose pour les générations actuelles et les générations futures.

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