Les lobbies se réveillent… et s’inquiètent de savoir s’ils vont continuer à être aussi bien traités que par le passé. Samedi 14 juin, l’orchestre des Musiciens du Louvre a fait trois concerts gratuits en ville et les musiciens en ont profité pour transmettre leurs inquiétudes au sujet de leur avenir et l’ont fait largement savoir dans les médias.
Pourtant, il n’y a aucune raison que leur avenir soit menacé, car c’est un très bon orchestre connu au niveau européen, c’est seulement le montant de l’importante subvention municipale qui peut être en diminution.
En fait, ils ne craignent pas pour leur avenir, mais pour leur subvention. Mais ce soutien municipal n’est pas indispensable pour eux qui ont de très nombreuses activités diverses en Europe et dans le monde. La ville de Grenoble, depuis de longues années, verse une subvention très importante à cet orchestre : en 2013 la subvention se montait à 438 000 € et un soutien en nature (locaux) était évalué à plus de 100 000 € ! C’est une des plus grosses subventions versée par la ville. En comparaison, le département et la région versent à eux deux 220 000 € de subventions.
Dans cette période de grandes difficultés financières les efforts seront demandés à beaucoup et d’autant plus à ceux qui ont été très bien traités, rien de plus normal.
Rajoutons aussi un certain nombre de maladresses de la part du chef d’orchestre qui ne plaident pas en sa faveur. En 2008, Marc Minkowski a participé activement et publiquement au soutien de la liste gauche-droite de M. Destot et lors du concert donné pour les vœux du maire en janvier 2014, il s’est permis de déposer son cahier de revendications pour l’avenir.
Il n’est jamais bon qu’une association subventionnée par la ville se mette en position d’obligé et soutienne en retour le clan politique en place, c’est ce qu’on appelle le clientélisme et malheureusement il est très développé à Grenoble, on l’a vu dans la composition de la liste de J. Safar et de son comité de soutien. Souhaitons que la nouvelle majorité mette fin à ce clientélisme et privilégie la compétence, le service rendu et l’intérêt général et que faibles ou puissants, tout le monde soit logé à la même enseigne.
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