A Grenoble, tout le monde, sauf l’inspection d’académie, savait qu’il allait manquer des classes pour respecter le maximum d’élèves par classe en maternelle et élémentaire. La mairie avait fait un gros travail de prospective et l’avait rendu public (voir sur le site de la ville, les effectifs scolaires prévus en 2014 et 2016). Il y a eu seulement 7 ouvertures de classes nouvelles alors qu’il en fallait 12. Les cinq classes manquantes se trouvent à Jules Ferry, Paul Bert, Daudet, Fernand Buisson et Jean Macé.
Les parents d’élèves ont manifesté leur mécontentement de voir des classes surchargées dès la rentrée (certaines avec 34 élèves). Avec le maire et l’adjoint aux écoles, les parents protestent contre la lenteur de réaction de l’inspection académique qui ne décidera de nouvelles ouvertures que le 10 septembre. La présence d’un membre du gouvernement (G. Fioraso) lors des visites des écoles n’a servi à rien pour débloquer cette situation. Pourtant la ville avait prévu cette augmentation forte des effectifs. Le manque de réactivité des services du rectorat est inquiétant.
Le gag politique de cette rentrée est dû au député Destot qui fait remarquer à l’école Lucie Aubrac qu’ « il faudrait construire une nouvelle école » !!! Mais c’est bien sûr, comment le maire Destot n’y avait-il pas pensé ? Certains politiques nous surprendront toujours.
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