– Les réactions des oppositions à propos des décisions sur l’éclairage public dénotent des attitudes très inquiétantes par rapport au droit et à la manière de gérer un service public. Nous connaissions les propensions de la droite à continuer les pratiques passées, mais nous découvrons que J. Safar était prêt à tout pour contourner les règles de droit dans les marchés publics ! La commission d’appel d’offres est très pluraliste puisque les oppositions y sont représentées par Mmes Agobian et Béranger (comme titulaires) et son travail a été tout à fait régulier.
M. Chamussy demande la démission du président de GEG, alors que ce dernier n’y est pour rien. Ou bien la Commission d’Appel d’Offres a mal fait son travail et il n’a qu’à s’en prendre à son représentant qui n’a pas été à la hauteur ou bien il critique l’ancienne présidence de GEG et l’ancienne majorité qui a monté tout le dossier.
J. Safar est lui beaucoup plus imprudent en déclarant publiquement (DL du 15-10): « Oui il y a des règles dans un appel d’offres. Mais ça n’empêche pas la volonté, de mouiller sa chemise. Franchement, si j’étais toujours président de GEG, vous croyez que je ne me serais pas battu comme un chien sur ce dossier ». Il était donc prêt à interférer dans une procédure de marché public, ce qui est sanctionné lourdement par la justice, les pratiques marseillaises seraient-elles importées à Grenoble (ingérence, prise illégale d’intérêts…). Il faut qu’il assume la bêtise des choix qu’il a fait pour GEG. Ce n’est pas à la fin d’une procédure qu’il faut s’apercevoir qu’elle était dangereuse, il vaut mieux réfléchir avant.
– GO évolue lentement dans sa pensée sur la gestion directe des services publics. Fermement opposé au retour en régie de l’eau de 1996 à 1999, GO en est maintenant un défenseur. Par contre pour l’électricité le retour en régie ne serait pas bien car il aurait parait-il des conséquences sur l’emploi. Il serait intéressant que GO en fasse une démonstration un tant soit peu argumentée.
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