Il n’est pas inutile de se pencher sur l’analyse qu’a faite le pape des maladies du gouvernement du Vatican.

Par beaucoup d’aspects nos bureaucraties souffrent des mêmes maux.

Le vocabulaire employé est parfois spécifique au Vatican, mais est facilement transposable ailleurs.

Voila la liste des 15 maladies dont souffre la curie romaine.

1. La maladie de celui qui se sent «immortel», «immunisé» ou tout à fait «indispensable»
2. Le «marthalisme» (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive.
3. la maladie de la «pétrification» mentale et spirituelle.
4. La maladie de la planification excessive et du fonctionnarisme.
5. La maladie de la mauvaise coordination.
6. La maladie d’«Alzheimer spirituelle».
7. La maladie de la rivalité et de la vanité.
8. La maladie de la schizophrénie existentielle.
9. La maladie de la rumeur, de la médisance, et du commérage.
10. La maladie qui consiste à diviniser les chefs.
11. La maladie de l’indifférence envers les autres.
12. La maladie du visage lugubre.
13. La maladie qui consiste à accumuler.
14. La maladie des cercles fermés.
15. La maladie du profit mondain, des exhibitionnismes.

Ce qui sera intéressant de voir, c’est quels remèdes le pape va mettre en place pour guérir de ces 15 maladies…

A l’échelon local, nous savons, par expérience, que c’est grâce à l’irruption des citoyens et des usagers de services que les choses s’améliorent, et qu’au contraire, la maladie s’amplifie lorsque les ponts sont coupés entre administrations et administrés.
Et nous avons une certaine expérience de lutte contre les oligarchies qui s’emparent du pouvoir, cumulent et se maintiennent coûte que coûte, et se reproduisent entre elles (comme la curie…).

Mots-clefs : bureaucratie

Cet article a été publié le vendredi 9 janvier 2015 à 22 h 31 min et est classé dans Le Rouge & le Vert Hebdo, Politique. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.