Le département passe à droite, bonjour les dégâts

Publié le 3 avril 2015

CDISans surprise le département a basculé à droite. Le nouveau président est le député J.P. Barbier, encore un cumulard. Il faut remarquer que depuis des années A. Vallini et le PS n’ont pas arrêté de donner la priorité à des politiques de droite, particulièrement dans les déplacements, l’hébergement…. Ce n’est pas une surprise que les électeurs aient préféré l’original à la copie. Depuis des années A. Vallini et son équipe ont voulu imposer des choix qui ont cassé toute majorité large de toute la gauche et des écologistes. Ce n’est pas en dépensant sans compter pour la Rocade Nord, Center Parcs et défendant l’élargissement de l’A480, la relance de l’A51 qu’il pouvait espérer trouver des alliés coté écologistes, alternatifs et de gauche. Cette mauvaise politique va donc malheureusement se poursuivre.

En ce qui concerne la politique sociale, il n’a eu de cesse avec son directeur général de traiter de manière indigne les personnels qui sont en première ligne face aux difficultés sociales de plus en plus profondes. Il s’est retiré en grande partie de l’hébergement hôtelier même si celui-ci n’est pas satisfaisant laissant des familles avec enfants à la rue et refusant de consacrer des moyens aux populations immigrées vieillissantes en contradiction avec la priorité donnée aux personnes âgées. Il s’est contenté d’assurer le minimum  de ses compétences pourtant obligatoires que sont la protection maternelle et infantile et l’aide sociale à l’enfance.

La droite hérite d’un des départements les moins endettés de France et malgré les diminutions des dotations de l’Etat, la situation financière est correcte. Mais le programme de la droite va consister à encadrer strictement les dépenses sociales, relancer les investissements routiers et faire le minimum pour la politique de la ville dont le département s’était déjà largement retiré et la poursuite des diminutions des subventions à la culture. Il est aussi à craindre que les politiques de proximité soient encore diminuées pour poursuivre ce qu’a fait Vallini et son éphémère successeur Cottalorda. Les premières mesures annoncées sont très négatives : annulation de la délibération qui finançait de l’hébergement d’urgence au Rondeau ce qui est contraire à sa mission de protection des familles en grande difficulté.

L’Isère est un département qui dépense peu pour le personnel par rapport à la moyenne des départements de plus d’un million d’habitants, d’où le manque de personnels sur le terrain, les éducateurs, les travailleurs sociaux et les professionnels de santé.

Il va falloir aider nos élus à être vigilants sur tous les dossiers, notamment dans l’action sociale et les déplacements. Il faudra imposer à la nouvelle majorité de revenir à l’ancienne subvention au SMTC sous peine de détruire tous les efforts fais depuis des années dans l’agglomération pour les transports en commun, qui ont fait diminuer le trafic automobile dans le centre de l’agglomération et donc empêché la pollution d’augmenter.

 

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