Archives du 10 avril 2015

Relancer la révision du PLU à Grenoble

Publié le 10 avril 2015

logo MétroLe conseil de Métro a délibéré le 3 avril 2015 sur le démarrage du travail sur le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi). Il est précisé que «  la métropole poursuivra, après accord et en lien étroit avec la commune, les procédures d’élaboration ou évolution des documents d’urbanisme en cours au 1er janvier 2015 ». A l’automne une délibération précisera les objectifs, les modalités de collaboration avec les communes, les modalités de concertation et le calendrier d’élaboration du PLUi. A Grenoble il faut donc poursuivre la révision PLU qui a été engagée à la fin du dernier mandat par l’élaboration d’un vrai PADD (Projet d’aménagement et de développement durable) qui doit préciser la philosophie générale du PLUi. Le PADD voté par l’ancienne majorité oubliait de nombreuses questions importantes pour dessiner correctement l’avenir de la ville dans l’agglomération.

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Politique politicienne

Publié le 10 avril 2015

tirelire-Matthieu Chamussy ne peut pas s’empêcher de faire du mauvais théâtre donnant ainsi une très mauvaise image de l’action politique. Il accuse la majorité municipale d’organiser une « purge stalinienne» quand elle décide de ne pas reconduire de contrat de M. Smetanine qui avait été embauché par M. Destot pour préparer les JO de 2018 refusés à Grenoble dès 2009. L’élu de l’UMP, s’il se voulait défenseur du service public, devrait s’interroger sur l’apport du travail de cette personne à la collectivité et laisser la justice dire le droit.

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Le Contrat de plan Etat-Région (2015-2020) est mis à la consultation du public

Publié le 10 avril 2015

RhoneDu 1er avril au 1er mai 2015, le Contrat de Plan Etat-Région (CPER), entre l’Etat et la Région Rhône-Alpes est mis à la consultation du public (uniquement sur ses aspects environnementaux). Le CPER est un document par lequel l’Etat et la Région s’engagent sur la programmation et le financement pluriannuels de projets importants.

Il est un outil de la mise en cohérence des actions de l’Etat et de la Région. Il traduit les priorités partagées par l’Etat et la Région en matière d’aménagement et de développement solidaire et durable du territoire régional.

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L’impact des particules ultra fines sur la santé, suite

Publié le 10 avril 2015

pollution-cuvetteDans l’avis de l’autorité environnementale sur l’impact du CPER (contrat de plan état-région), il est indiqué que des études ont été menées dans la Région sur l’impact des particules ultra fines sur la santé (particules de diamètre inférieur à 0,1 micromètre) : les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine ont été rendus publics en 2014 sur 3 zones de la région (agglomérations de Saint-Étienne, Valence et Annecy) avec des données d’impact sanitaire à court terme et à long terme sur la population, en lien avec des scenarii de réduction des concentrations en ozone, PM 2,5 et PM10.

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Les nouveaux indicateurs de richesse enfin reconnus

Publié le 10 avril 2015

assembleeLe parlement a définitivement adopté, le 2 avril, la proposition de loi écologiste sur la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse (en plus du PIB) dans la définition des politiques publiques. Pour une fois voici une loi courte et claire, il n’y a pas que le PIB dans la vie !

« Article unique : Le Gouvernement remet annuellement au Parlement, le premier mardi d’octobre, un rapport présentant l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que des indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable, ainsi qu’une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et l’année en cours et de celles envisagées pour l’année suivante, notamment dans le cadre des lois de finances, au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut. Ce rapport peut faire l’objet d’un débat devant le Parlement. »

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Les travailleurs pauvres

Publié le 10 avril 2015

Observatoire-inegalitesL’Observatoire des inégalités publie une étude sur les travailleurs pauvres en France. L’Observatoire estime, à partir des données INSEE de 2012, qu’un million de personnes exercent un emploi tout en disposant – après avoir comptabilisé les prestations sociales (primes pour l’emploi, allocations logement…) ou intégré les revenus de leur conjoint – d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à 50% du revenu médian (soit 823 euros par mois pour une personne isolée). Si on retient le nouveau seuil fixé à 60% du revenu médian (soit 987 euros par mois), le nombre de travailleurs pauvres atteint 1,9 million de personnes. En intégrant les conjoints et les enfants, on arrive – selon le seuil de pauvreté retenu – à un total de 2 à 3,9 millions de personnes vivant dans un ménage dont le chef de famille est un travailleur pauvre.

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A la Villeneuve, pas de démolition au 130 Arlequin

Publié le 10 avril 2015

DoderoDans le programme de l’ANRU1 en plus de la démolition (débile !) du 50 galerie de l’Arlequin, il était prévu, par la municipalité précédente, la démolition de 5 appartements au 130 galerie de l’Arlequin. Cette démolition était décidée pour pouvoir prolonger la rue Dodero jusqu’ici réservée aux piétons, cycles et trams pour la rendre accessible à la voiture et la mettre en double sens. Nous avions déjà indiqué que c’était un non sens et que s’il fallait créer cette voie pour le passage des camions-bennes, un seul sens suffirait.

Le bon sens l’a emporté et la mairie a décidé de ne pas détruire les 5 logements, comme le souhaitait la copropriété et nombre d’habitants qui s’étaient mobilisés contre cette décision.

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Une France à 100% d’électricité renouvelable en 2050, c’est possible !

Publié le 10 avril 2015

logo-mediapartMédiapart s’est procuré le rapport commandé par l’Ademe sur une France 100 % d’électricité renouvelable en 2050 : le potentiel énergétique est colossal, et ne coûterait pas beaucoup plus cher que de maintenir le nucléaire. Mais ce rapport dérange puisque sa publication a été repoussée. Médiapart publie ce rapport très intéressant et indique :

« Les 14 et 15 avril prochains, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), placée sous la tutelle des ministères de l’écologie et de la recherche, organise un colloque sur les énergies renouvelables dans la production d’électricité en France. Il s’intitule « 40 % d’électricité renouvelable en 2050 : la France est-elle prête ? ». À l’origine, devait y être présentée en avant-première une étude de l’Ademe sur un scénario beaucoup plus radical : une France en 2050 dont 100 % de l’électricité serait produite par des sources renouvelables : hydraulique, éolien, photovoltaïque, géothermie, bois, méthanisation, énergies marines… Ce rapport, très attendu, était annoncé depuis des mois par l’Ademe et son président, Bruno Léchevin.

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Encore un pépin sur l’EPR, il serait temps de l’arrêter !

Publié le 10 avril 2015

Cuve-EPRVoici le communiqué de l’Autorité de Sûreté Nucléaire du 7 avril 2015 :

« Anomalies de fabrication de la cuve de l’EPR de Flamanville :

L’ASN a été informée par AREVA d’une anomalie de la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville.

La réglementation relative aux équipements sous pression nucléaires impose au fabricant de maîtriser les risques d’hétérogénéité des matériaux utilisés pour fabriquer les composants les plus importants pour la sûreté. Pour répondre à cette exigence technique, AREVA a mené des essais chimiques et mécaniques sur un couvercle de cuve similaire à celui du réacteur EPR de Flamanville. Lire le reste de cet article »

Eléments d’histoire de l’ADES

Publié le 10 avril 2015

logo adesUne longue histoire d’un rassemblement de citoyennes et citoyens actifs

De longue date, à Grenoble et dans sa région, des actions ont été conduites mettant en cause les politiques de droite et les dogmes de la gauche traditionnelle, tout en ayant pour volonté de construire des alternatives à une société industrielle productiviste gaspilleuse de ressources. La fin des années soixante, suite aux différents mouvements post-68 et de soutien aux peuples colonisés en lutte, a été riche en la matière, avec la création des Amis de la Terre en 1969, les luttes anti-nucléaires avec la manif pionnière de Bugey en 1971, le premier sommet de la terre à Stockholm en 1972, la Gueule ouverte, l’hebdo de Pierre Fournier lancé en 1972 avec le soutien de Charlie Hebdo, le rôle des militants du PSU restés hors PS en 1974, le livre fondateur contre « les dégâts du progrès » de la CFDT en 1977, Malville en 1976 et 1977, le projet nucléaire Thermos à Grenoble en 1977 et les thèses pro-nucléaires des proches de Dubedout, la liste autonome écologiste « Grenoble écologie pour autogérer la cité » conduite par Denise Andrevon qui fait 9,1% aux municipales de 1977… obligeant un deuxième tour à la liste PS-PC-MRG conduite par Dubedout (49,2% des voix au premier tour).

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L’ADES : un OPNI (objet politique non identifié) ?

Publié le 10 avril 2015

Logo Ades webL’ADES, en tant que mouvement, a toujours voulu maintenir une liaison étroite entre élu-es et citoyen-nes motivé-es et rassemblé-es avec pour perspective de changer les politiques publiques dans un sens social, économique, patrimonial et écologique. La difficulté est la suivante : s’il n’y a pas de liaison étroite des élu-es avec un collectif militant et avec la société civile organisée, la machine politico-institutionnelle transforme les élu-es, soit en politiciens professionnels, soit en godillots. Il faut souligner que les partis traditionnels, réduits à des instruments électoralistes de la conquête du pouvoir national (et local), ne sont plus des lieux de réflexion ou d’élaboration de propositions politiques locales, mais des corporations d’élu-es cherchant à pérenniser leurs mandats, leurs intérêts clientélistes et personnels. Trop souvent ce sont les élu-es qui prennent le pouvoir dans les partis politiques, profitant de cette position pour se construire, localement, des clientèles, des fiefs personnels, servis qu’ils sont par le personnel des collectivités territoriales et leurs satellites, dont des contractuels, qu’ils ont fait embaucher. La plupart des partis politiques traditionnels n’ont que peu d’adhérents autres que les élu-es et les serviteurs de l’appareil, d’où leur crise profonde après les défaites électorales.

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