Politique politicienne

Publié le 25 septembre 2015

politicien– Au conseil municipal, un moment surréaliste a eu lieu sur le plan d’accessibilité de la ville. Le groupe PS et alliés a fait la démonstration d’une incompétence criante et de son incapacité à préparer correctement des interventions au conseil municipal. Avant que soit transférée la voirie à la métropole, la ville de Grenoble dépensait pour rendre accessible des bâtiments et l’espace public. Maintenant la ville ne doit s’occuper que de l’accessibilité de ses bâtiments ; pour l’espace public c’est la Métro qui s’en occupe et le finance. Mme Agobian soutenue par Mme Salat (PS) a demandé à travers un amendement au plan d’accessibilité que la ville continue comme avant à financer les espaces publics alors qu’elle n’en a plus la compétence. Mme Salat a mis beaucoup de temps, avec ses colistiers, à se rendre compte de son erreur, malgré les multiples rappels du maire. Ce qui est stupéfiant, c’est que Mme Salat est vice-présidente à la Métro chargée de l’accessibilité !!! Elle est théoriquement la mieux placée pour savoir que la voirie n’est plus financée par la ville. Au lieu de vouloir donner des leçons, il vaudrait mieux que ces élues travaillent correctement leurs dossiers, afin qu’elles justifient au moins leur indemnités de fonction.

– Changement dans la composition du groupe PS et alliés à la Métro. Deux élus ont quitté le groupe qui n’a plus que 21 membres. D’après les informations glanées dans les couloirs. il s’agirait de deux élus d’opposition de Grenoble. Vont-ils quitter le groupe PS et alliés à la ville ? Y aurait-il de l’eau dans le gaz entre le PS et certains de ses alliés ? A suivre.

– Dans Gre.mag, le journal de la ville de septembre-octobre, on peut lire le billet d’O. Noblecourt (PS) qui déclare : « l’action sociale grenobloise en panne »! Cela va faire plaisir aux 1200 personnels qui se décarcassent chaque jour pour apporter les services efficaces et de qualité développés par le CCAS. Il ferait mieux de se battre auprès de la ministre qui l’emploie afin que le gouvernement arrête de malmener les services publics locaux en diminuant les dotations de l’Etat aux communes. Il ferait chose utile au lieu d’expliquer que tout ce qu’il a fait dans le passé était bel et beau.

– Dans le même journal, la droite déclare : « L’école une priorité d’Eric Piolle ? Encore un mensonge ! ». Au moment même où jamais la ville n’a fait un tel effort pour ses écoles (co-construit avec la communauté éducative), cette affirmation est un bel exemple de politique politicienne : qui est le menteur ?

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