Les dégâts collatéraux des campagnes électorales

Publié le 23 octobre 2015
salle du conseil municipal de Grenoble

© ville de Grenoble

Pourquoi donc de telles attitudes de la part des oppositions lors du Conseil municipal du 19 octobre ? Une question orale très (trop) longue de R. Cazenave (droite) uniquement axée sur l’insécurité à Grenoble : s’il avait voulu attirer l’attention du maire sur cette question, deux minutes suffisaient amplement. Mais la campagne électorale des régionales est ouverte et la droite entend chasser sur les terres du Front National qui est leur concurrent le plus direct. Coté PS et alliés, ils avaient décidé de trouver le bon prétexte pour partir du Conseil vers la moitié de la séance, sachant que cela ferait le buzz, c’est toujours ça de pris pour démarrer une campagne électorale (J. Safar est le directeur de la campagne du PS pour les régionales). Donc rien de plus simple que de déclarer que les oppositions ne sont pas respectées pour s’échapper du Conseil municipal.

Il est tout de même navrant de voir ces attitudes purement négatives qui démontrent une fois de plus que les oppositions n’ont rien à proposer et se contentent de surfer sur les difficultés réelles que doit affronter la ville.

Il faudra bien qu’elles se dévoilent lors du débat d’orientation budgétaire (en novembre) et lors du vote du budget (en décembre), pour l’instant leur silence assourdissant sur les dégâts de la baisse très violente des dotations de l’Etat indique qu’elles n’ont pas d’alternatives réelles à proposer.

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