La direction de St Microelectronics annonce 1400 suppressions d’emplois dont 430 en France (et de nombreux à Grenoble) ; immédiatement la valeur de l’action monte de 3,13 % à Paris, merci pour les actionnaires. Rappelons que les aides publiques étaient liées à la création d’emplois. Verra t’on ST rembourser ces aides qui ont jusqu’à présent permis à ST de payer des dividendes à ses actionnaires dont l’Etat !
La division « Digital Product Group (DPG) » qui produit des décodeurs numériques pour la télévision et internet va arrêter la plupart de ses activités et certaines sont implantées à Grenoble sur le Polygone scientifique. Vu l’ampleur des suppressions de postes, 1400 sur les 2000 existants, il faut craindre des licenciements secs.
Les députés et sénateurs PS de l’Isère se sont mobilisés pour demander une nouvelle gouvernance de ST. Ils auraient mieux valu qu’ils se mobilisent ces dernières années pour imposer des contreparties réelles aux subventions publiques versées sans arrêt depuis des années et qui n’ont servi qu’aux actionnaires et non à la défense de l’emploi.
Heureusement qu’à la Métro suite au changement de majorité, l’argent public ne va qu’aux laboratoires publics de recherche.
Et comme l’indique la CGT de ST, il s’agit d’un « scandale social, économique, politique ! »
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